Animal 0 Posté(e) le 2 avril 2005 Le Canada lève le moratoire sur l'importation de certains animaux américains Mise à jour le jeudi 31 mars 2005, 11 h 15 . L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) permet maintenant l'importation de certains animaux et de produits américains de viande interdits depuis la découverte d'un cas de maladie de la vache folle dans l'État de Washington en décembre 2003. Les bovins américains de moins de 30 mois, les chèvres et les moutons de moins d'un an destinés au marché de l'alimentation et les taureaux utilisés dans des centres de reproduction sont de nouveau admis à la frontière canadienne. Outre les animaux vivants, l'importation de viande non désossée de mouton et de chèvre de moins d'un an est également autorisée. Billy Hewitt, de l'Agence canadienne d'inspection des aliments, affirme que la nouvelle mesure n'aura pas d'effets importants sur l'industrie alimentaire à court terme. Cependant, elle démontre la volonté canadienne de réglementer les importations en s'appuyant sur des principes scientifiques plutôt que sur des aléas politiques. Selon l'ACIA, le Mexique devrait imiter l'initiative canadienne dans les prochains mois. Quant aux États-Unis, une injonction les empêche actuellement d'agir de même. Billy Hewitt ajoute que l'Agence canadienne d'inspection des aliments tente aussi d'élaborer une politique d'importation internationale plus étendue. Les pays exportateurs seront divisés en trois groupes selon les risques que leurs produits posent pour la santé publique. Les détails de cette nouvelle politique devraient être dévoilés au cours des prochaines semaines. http://radio-canada.ca/regions/saskatchewan/ Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 2 avril 2005 Un éleveur du Canada veut poursuivre le groupe américain R-Calf Mise à jour le mercredi 30 mars 2005, 17 h 51 . Un producteur de bovins du Manitoba veut poursuivre le groupe d'éleveurs américains R-Calf afin de mettre un terme à l'injonction qui retarde l'ouverture de la frontière américaine au boeuf canadien. John Morrison espère recueillir l'appui financier de plus de 13 000 éleveurs du pays afin d'entamer ses démarches judiciaires. L'éleveur manitobain entend aussi réclamer des millions de dollars en dommages et intérêts pour les sommes d'argent perdus par les producteurs du Canada. John Morrison croit que le temps est venu pour les producteurs de bovins du Canada de prendre les grands moyens pour faire lever l'embargo américain. « Le gouvernement canadien refuse d'appuyer les producteurs canadiens, alors nous allons le faire », dit-il. John Morrison envisage un recours collectif contre le groupe d'éleveurs R-Calf du Montana qui a demandé et obtenu l'injonction qui empêche la réouverture de la frontière. Avec son groupe Fair Market Beef, John Morrisson a l'intention d'exiger un dédommagement de 7 millions de dollars par jour depuis l'entrée en vigueur de l'injonction le 7 mars dernier. Il demande aux producteurs de verser 20 $ chacun pour aider à financer les démarches judiciaires. Jean-Louis Bruel est un éleveur de bovins de Teulon, dans la région d'Entre-les-Lacs. Il appuie le groupe Fair Market Beef et il pense même y aller de sa contribution financière. Malgré tout, il ne fonde pas beaucoup d'espoir quant à la réussite de la démarche. « Disons que c'est un peu le pot de fer contre le pot de terre... je trouve ça bien même si c'est un coup d'épée dans l'eau, on va toujours les déranger ces messieurs et c'est une façon de montrer notre mécontentement ». Le groupe Fair Market Beef se donne jusqu'au 11 avril prochain pour déposer sa poursuite. http://radio-canada.ca/regions/saskatchewan/ Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 2 avril 2005 Les éleveurs de bovins à la recherche de solutions Mise à jour le lundi 28 mars 2005, 13 h 40 . L'Association canadienne des éleveurs de bovins croit qu'il est temps que l'industrie canadienne trouve sa propre solution à l'impasse sur l'exportation de boeuf canadien aux États-Unis. Les membres de l'Association se sont rencontrés la semaine dernière à Ottawa pour mettre sur pied un plan d'urgence. Ce plan comprend une série de mesures allant de l'augmentation du nombre des tests effectués sur les bêtes, à de meilleures mesures d'aide aux producteurs. L'Association croit aussi que le gouvernement fédéral doit appuyer l'ouverture d'abattoirs au pays et se mettre sérieusement à la recherche de nouveaux marchés. http://radio-canada.ca/regions/saskatchewan/ Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 2 avril 2005 Cuba ouvre sa frontière au boeuf canadien Mise à jour le jeudi 31 mars 2005, 12 h 18 . La Havane (archives) Une autre bonne nouvelle pour les agriculteurs canadiens. Le gouvernement de Cuba a annoncé, jeudi matin, qu'il mettait fin à son embargo sur les ruminants canadiens. Dans un communiqué, le ministère fédéral de l'Agriculture soutient qu'en vertu d'une entente entre Ottawa et La Havane, signée le 14 décembre 2004, le gouvernement de Fidel Castro a décidé de rouvrir la frontière cubaine à un large éventail de produits de boeuf provenant d'animaux canadiens de tout âge. La fin de l'embargo s'applique aussi aux aliments pour animaux domestiques qui ne contiennent pas de viande de ruminants ni de farine d'os. Le ministre canadien de l'Agriculture, Andy Mitchel, affirme qu'il s'agit d'une étape importante pour l'industrie bovine canadienne. En 2002, les exportations de produits agricoles canadiens vers Cuba totalisaient plus de 80 millions de dollars. Le ministre Mitchell indique que la Tunisie, un nouveau marché pour le Canada et le Liban ont récemment approuvé des ententes similaires. http://radio-canada.ca/regions/colombie-britannique/ Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 2 avril 2005 Les producteurs de bovins achètent l'abattoir Colbex-Lévinoff Mise à jour le jeudi 31 mars 2005, 15 h 52 . L'abattoir Colbex-Levinoff de Saint-Cyrille-de-Wendover L'UPA, les producteurs de bovins et les producteurs de lait du Québec vont devenir l'actionnaire majoritaire de l'abattoir Colbex-Lévinoff, dans la région de Drummondville, dès janvier 2006. Un protocole d'acquisition de l'abattoir vient d'être conclu entre la Fédération des producteurs de bovins du Québec et la famille Cola, propriétaire de l'abattoir. En vertu de cette entente, les producteurs vont détenir 80 % des actifs de l'entreprise, et la famille Cola, 20 %. Ces derniers vont rester gestionnaires de l'entreprise pendant cinq ans. Un des négociateurs de la Fédération des producteurs de bovins, Omer Bouchard, un éleveur du Lac-Saint-Jean, a indiqué que les producteurs de vaches de réforme vont investir jusqu'à 6 millions dans cette transaction, à raison de 20 $ par tête de bétail qui s'en va à l'encan. Les deux gouvernements, Québec et Ottawa, vont assurer 50 % de l'équité de l'entreprise. Omer Bouchard Redressement Selon Omer Bouchard, en devenant l'actionnaire majoritaire de cet abattoir, en janvier 2006, les producteurs vont s'assurer d'une meilleure commercialisation de leur bétail. Il rappelle notamment que, depuis la crise de la vache folle, le prix des bêtes de réforme a fléchi des deux tiers. « Dans le temps, on vendait nos vaches entre 700 et 750 $. À l'heure actuelle, ce prix est de 200 à 250 $. On pense qu'avec cette acquisition, on devrait être capable d'aller chercher le prix du marché qui nous revient », soutient Omer Bouchard. La crise de la vache folle a entraîné la fermeture de la frontière américaine en mai 2003 au boeuf canadien. Les producteurs de bovins du Québec estiment à plus de 250 millions de dollars les pertes subies à cause de cet embargo. Ils déplorent aussi que la frontière canado-américaine soit toujours fermée aux animaux vivants et à la viande de boeuf de plus de 30 mois, ce qui représente, selon eux, 60 % du commerce des bovins. http://radio-canada.ca/regions/abitibi/ Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites