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animo-aequoanimo

Un Kyoto à rabais

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Ottawa réduit les exigences de réduction des gaz à effet de serre imposées au entreprises. Le Québec estime que le plan est « biaisé en faveur de l'Ouest canadien ».


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Stéphane Dion
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Le ministre fédéral de l'Environnement, Stéphane Dion, a déposé son plan de lutte contre les changements climatiques, mercredi aux Communes. Pour atteindre ses objectifs, Ottawa prévoit dépenser plus de 10 milliards de dollars d'ici 2012.

Le plan prévoit une réduction de 270 tonnes des émissions canadiennes de gaz à effet de serre (GES) de 2008 à 2012, une augmentation de 20 tonnes par rapport au plan dévoilé il y a deux ans. Le plan reste toutefois muet sur les moyens pour y parvenir: réduction réelle des émissions polluantes ou achat de crédits de pollution.

Selon le protocole de Kyoto, ratifié par Ottawa en décembre 2002, le Canada doit réduire ses émissions de gaz à effet de serre, d'ici 2012, de 6 % par rapport au niveau de 1990.

De 1990 à 2002, les émissions ont augmenté de 20 % au pays. Si rien n'était fait, elles augmenteraient, d'ici 2010, de 36 % par rapport à 1990, soit de 45 % par rapport aux objectifs de Kyoto.

Exigences réduites pour les grands pollueurs





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Dans son plan, le gouvernement réduit ses exigences à l'endroit des grands pollueurs, en les ramenant à 39 mégatonnes, comparativement aux 55 tonnes prévues dans le plan rendu public en 2002. Ces « grands pollueurs » sont les entreprises des secteurs des mines, de la fabrication, du pétrole, du gaz et de l'électricité thermique.

Ceux-ci sont responsables de la moitié des émissions de GES au Canada. Ottawa justifie la réduction de ses exigences par l'apparition de problèmes de compétitivité dans certains secteurs.

Quant à l'effort de l'industrie automobile, il sera limité à 5,3 mégatonnes par année, conformément à un accord volontaire signé la semaine dernière.


suite: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/nouvelles/200504/13/007-kyoto-plan-rb.shtml

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Ce qui est décevant par contre est que dans l'émission de gaz à effet de serre, l'industrie de l'élevage est parmi les grands responsables mais les gouvernements en parlent très peu... comme si ça ne se répandait pas dans les villes !!! What a Face

Le lisier animal dégage des gaz nocifs qui se répandent dans l'atmosphère et contribuent dans une forte proportion à l'effet de serre. Le lisier dégage de l’ammoniac gazeux, principal responsable des pluies acides. La moitié des émissions de gaz d'ammoniac NH3, soit 20 millions de tonnes par an, est liée aux déjections animales. (3) En France, les élevages sont responsables de 97% des émissions de ce gaz.(2)(4)

Cent millions de tonnes d’azote provenant des déjections animales sont rejetées dans les écosystèmes.(3) Le protoxyde d’azote (N2O) provenant du lisier participe à la destruction de la couche d’ozone. Au tout début de l’année 2000, on évaluait que l’agriculture représentait 27% des rejets atmosphériques de ce gaz toxique.(2)

La pollution atmosphérique par l’industrie de l’élevage contribue donc elle aussi au réchauffement climatique en raison duquel se produisent des fontes de glace et de glaciers. Dans le Grand Nord québécois, l’avenir des morses et des ours polaires est actuellement menacé en raison du réchauffement climatique.

Si rien n’est fait pour réduire ce type de pollution par l’élevage, la hausse des températures se poursuivra avec son cortège de divers bouleversements climatiques de plus en plus nombreux et fréquents et ingérables (tornades, canicules, verglas, cyclones, ouragans, déluges, raz-de-marée…).

http://aequoanimo.com/vegenviro.html

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