CERTAINS OPPOSANTS SOUS LA LOUPE DES AUTORITÉS (PHOQUES)

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Chasse au phoque : certains opposants sont sous la loupe des autorités


Mise à jour le mardi 19 avril 2005, 12 h 20 .




Chasseurs (archives)

La chasse au phoque tire à sa fin au Canada. Il ne reste plus que 23 000 bêtes à abattre par les chasseurs terre-neuviens pour atteindre le quota annuel fixé à presque 320 000 phoques.

La saison de la chasse au phoque aura cette année donné lieu à des échanges parfois violents entre des groupes environnementaux et des chasseurs : altercations, échanges de coups, coups de feu dans les airs, tout y est passé.

Ces moyens d'action n'ont rien d'extraordinaire pour des organisations comme la Sea Sheppard Conservation Society, qui est dirigée par le célèbre activiste Paul Watson.

David Martosko, chercheur de Washington qui suit les activités des environnementalistes, a indiqué que certains membres de cette organisation sont maintenant interdits d'entrée dans certains pays, comme la Grande-Bretagne.

C'est le cas notamment de Jerry Vlasak, qui siège au conseil d'administration de la Sea Sheppard. M. Vlasak fait aussi partie du front de libération des animaux, une organisation américaine qualifiée par le FBI de groupe extrémiste qui pose une menace à la sécurité intérieure puisqu'elle a commis plus de 600 actes criminels aux États-Unis.


Phoques

Jerry Vlasak a même incité les défenseurs des animaux à la violence l'an dernier pour stopper l'action des chasseurs de phoque, qui pratiquent, selon lui, la vivisection. Loin de se rétracter, il affirme aujourd'hui que la violence est parfois nécessaire pour corriger les injustices.

La Gendarmerie royale du Canada enquête toujours sur le cas de M. Vlasak et elle pourrait déposer des accusations contre lui en raison d'une altercation violente survenue avec des chasseurs de phoque dans le golfe du Saint-Laurent.

http://radio-canada.ca/regions/atlantique/