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Un scientifique américain affirme que Washington cache des cas de vache folle

13 avril 2005
Presse Canadienne (PC)




Un ancien inspecteur du département américain de l'Agriculture (USDA) est prêt à se soumettre au détecteur de mensonge pour appuyer sa prétention voulant que le gouvernement américain cache des cas de vache folle.
Lester Friedlander, un scientifique qui défend aujourd'hui les droits des consommateurs, a été limogé de son poste de chef-inspecteur dans un important abattoir de Philadelphie, en 1995, après avoir critiqué des méthodes d'enquête qu'il qualifiait de douteuse.


M. Friedlander soutient que la cervelle d'animaux jugés suspects ont été déclarées positives pour l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) dans des laboratoires indépendants, alors que des laboratoires du gouvernement n'ont rien détecté d'anormal en examinant des prélèvements des mêmes cervelles.

«Plusieurs vétérinaires m'ont raconté des histoires semblables, a déclaré M. Friedlander mardi en entrevue à Ottawa. Au Canada, les gens seraient probablement scandalisés par une telle pratique, mais ce n'est pas le cas pour les vétérinaires qui travaillent pour le département américain de l'Agriculture.»

M. Friedlander n'a pas voulu révéler de nom, en expliquant que plusieurs vétérinaires seraient limogés si leurs confidences étaient rendues publiques.

«Je suis prêt à passer un test d'analyse du stress, ou même un test au détecteur de mensonge», a-t-il ajouté.

Un porte-parole de l'USDA a rejeté la semaine dernière les allégations de M. Friedlander rapportées dans les médias.

Rob McNabb, porte-parole de la Canadian Cattlemen's Association, dit trouver étrange qu'aucun cas d'ESB n'ait été découvert aux États-Unis, alors qu'on en a déjà détecté quatre au Canada. Le cheptel américain compte quelque 120 millions de bovins, contre 15 millions au Canada, et les pratiques de l'industrie sont identiques en ce qui concerne l'élevage et l'engraissement des animaux.

«On pourra toujours se demander dans les circonstances pourquoi le score est 4-0 pour le Canada», a ajouté M. McNabb, qui a refusé par ailleurs de commenter les allégations de M. Friedlande.

Michael Hansen, un scientifique de la U.S. Consumers Union à Washington, affirme pour sa part que des doutes sérieux entourent les cas de trois animaux qui auraient été atteints d'ESB. Dans les trois cas, les tests réalisés par la USDA se sont avérés négatifs, mais la procédure utilisée, un test rapide basé sur les réactions immuno-histochimiques, est beaucoup moins fiable que le test appelé Transfert Western.

«Pour plusieurs experts scientifiques, la procédure utilisée est absurde», soutient M. Hansen.

Un autre cas récent survenu à St. Angelo, au Texas, apparaît suspect, ajoute M. Hansen. Cette fois, les responsables d'un abattoir ont refusé catégoriquement de faire des tests sur un animal qui avait du mal à se tenir sur ses pattes, un des symptômes majeurs de la maladie de la vache folle. L'animal en question a fini dans les assiettes des consommateurs.

Il y a trois ans, une étude du Harvard Center sur l'analyse des risques d'ESB pour les consommateurs concluait à un risque de 20 pour cent de présence d'ESB dans les troupeaux américains.

Entre-temps, l'Embargo américain imposé sur les importations de boeuf canadien persiste, du moins sur l'entrée d'animaux vivants. La frontière devait être rouverte le 7 mars dernier mais un lobby d'éleveurs américains est parvenu à convaincre un juge d'émettre une injonction pour bloquer le processus.

L'Embargo a été imposé le 20 mai 2003 à la suite de la découverte d'une vache atteinte d'ESB en Alberta. Depuis, trois autres cas d'ESB ont été découverts au Canada.

http://sante.canoe.com/health_news_details.asp?news_id=243&news_channel_id=0

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