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ÉLEVAGE DU POULET-Petite mise au point...

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ÉLEVAGE DU POULET
Petite mise au point...

http://www.canoe.qc.ca/artdevivrecuisine/mai2_05_poulet_a-can.html

Les Québécois sont plus que jamais de grands consommateurs de poulet et l’industrie de la volaille se porte bien. Toutefois, par manque d’information, ils expriment des opinions souvent loin de la réalité face aux conditions d’élevage des poulets. Ce paradoxe constitue le fait saillant d’une étude menée en mars 2005, auprès de 502 personnes, par la firme de recherche Crop pour le Conseil du Poulet du Québec.

Il ressort de ce sondage que les Québécois sont de grands amateurs de poulet; en effet, 72 % d’entre eux en aiment le goût, 88 % en mangent et 84 % en consomment une à trois fois par semaine. 63 % des répondants pensent que le poulet du Québec est de meilleure qualité car il est élevé plus sainement et que les réglementations gouvernementales sont plus strictes. Et pourtant, les québécois entretiennent encore des idées préconçues quant à la façon dont sont élevés et nourris les poulets d’ici parce qu’ils sont mal ou peu informés sur la question.

Par exemple, 78 % des Québécois pensent que des hormones de croissance sont employées dans l’élevage des poulets. Pourtant, le recours aux hormones est prohibé au Canada depuis plus de 40 ans. De même, 55 % des participants au sondage croient que les poulets sont élevés en cage, alors qu’en réalité, ils sont élevés en toute liberté dans des poulaillers équipés de systèmes de ventilation et de chauffage hautement perfectionnés où ils ont accès à de l’eau fraîche et de la nourriture à volonté. Ces conditions d’élevage protègent les oiseaux contre les prédateurs et les intempéries et favorisent le contrôle des maladies.

Sur le plan alimentaire, trois répondants sur quatre se disent préoccupés par la nutrition des poulets et deux Québécois sur trois pensent qu’il existe deux types de nutrition des poulets: avec grain et sans grain. Dans les faits, absolument toutes les volailles sont nourries au grain, avec du maïs, du blé et de l’orge.

Enfin, un Québécois sur deux juge que la méthode de refroidissement à l’air est supérieure à celle de l’eau, alors qu’un participant sur trois pense le contraire. En réalité, le poulet refroidi à l’eau est moins coûteux à l’achat et conserve plus d’humidité. Le poulet refroidi à l’air a une texture plus ferme et perd moins de poids à la cuisson. Les deux méthodes donnent un poulet de valeur nutritive égale.

Des faits qui portent à agir

«Les éleveurs de poulets du Québec travaillent fort pour offrir aux consommateurs une viande de première qualité. Ils ressentent une sorte d’injustice lorsqu’ils voient qu’un sondage donne de tels résultats. Ces chiffres préoccupent l’ensemble de la profession car, bien que le poulet soit la viande la plus appréciée des Québécois et celle qu’ils consomment le plus, leur perception face aux conditions d’élevage est erronée, indique Christian Dauth, président du Conseil du Poulet du Québec. Des images, des articles relatant les conditions d’élevage pitoyables qui prévalent dans des pays étrangers sont diffusés dans certains médias sans aucune précision quant au lieu d’origine. Les consommateurs sont tout simplement perdus, et on les comprend! déplore-t-il. Au Québec, tout est mis en œuvre pour que nos volailles soient d’une qualité irréprochable et élevées dans le respect de la santé et du bien-être des animaux.» souligne-t-il encore.

P.S.: LES POULES PONDEUSES ET LES CANARDS GAVÉS NE FONT PAS PARTIE DES VOLAILLES ??????.....


Ce point de vue est partagé par Martine Boulianne, DMV, PhD, Dip ACPV, titulaire de la chaire de recherche avicole de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal. «Les Québécois peuvent avoir confiance dans la qualité du poulet produit au Québec, souligne-t-elle. De plus, les processus d’abattage sont vérifiés par les inspecteurs et vétérinaires de l’Agence canadienne d’inspection des aliments et du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec.»

Quelques faits saillants



Résultats CROP mars 2005 Réponse Réalité
78 % des Québécois pensent que des hormones de croissance sont employées dans l'élevage des poulets. FAUX Le recours à des hormones est prohibé au Canada depuis plus de 40 ans

Si le temps requis pour élever la volaille est moindre qu'autrefois, c'est grâce au développement de lignées génétiques qui croissent plus rapidement. De plus, les consommateurs d'aujourd'hui préfèrent des volailles plus jeunes, ce qui entraîne des périodes d'engraissement plus courtes.
55 % des personnes interrogées pensent que les poulets sont élevés en cage FAUX Les poulets ne sont pas élevés en cage, mais bien en liberté

Les poussins sont déposés sur une épaisse litière de copeaux de bois frais. De plus, l'environnement des élevages respecte leur bien-être. Les poulets ont toujours accès à de l'eau fraîche et à de la nourriture.
64 % des répondants pensent qu'il existe deux types de nutrition pour un poulet: nourri de grain et non nourri de grain. FAUX Toutes les volailles sont nourries de grain: maïs, blé et orge

Au Québec, les techniques d'élevage et de nutrition sont identiques. Le grain constitue l'élément principal de l'alimentation d'une volaille. On y ajoute des tourteaux de soja ou de canola riches en protéines végétales. Pour prévenir les carences nutritionnelles en minéraux et en vitamines, on ajoute des suppléments à la moulée.
72 % des personnes interrogées se disent préoccupées par la nutrition des poulets. FAUX Les poulets sont nourris de façon adéquate et sans danger pour la consommation humaine

Certains poulets dits «de grain» ou «tout végétal» se distinguent par l'absence de produits d'origine animale dans leur alimentation. Ces produits sont employés dans l'alimentation traditionnelle afin de fournir un complément d'énergie (graisses) et d'acides aminés (farine d'os et de viande) selon les grains constituant la moulée. En général, ils ne dépassent jamais 10 % de sa composition.
51 % des répondants pensent que la méthode de refroidissement à l'air froid est de meilleure qualité contre 32 % pour l'eau froide. FAUX Les refroidissements à l'eau et à l'air constituent des méthodes aux résultats identiques qui donnent un poulet de qualité égale

Après le lavage final, on refroidit immédiatement les carcasses des volailles jusqu'à ce que leur température interne soit inférieure à 4 °C. Cette étape permet de préserver la fraîcheur des volailles. Le refroidissement se fait à l'eau, la méthode la plus fréquente, ou à l'air.

Le refroidissement à l'eau consiste à refroidir la volaille par immersion dans un grand bassin d'eau glacée. Les volailles sont ensuite suspendues pour laisser s'égoutter l'eau accumulée sous la peau. La quantité d'eau absorbée dans les produits est réglementée et se situe en moyenne entre 2 et 6 %. Cette technologie donne une volaille à la peau plus blanche.

La volaille refroidie à l'air est suspendue dans une pièce aseptisée où circule un air glacial. Résultat: une volaille à la peau légèrement jaunâtre, d'une tenue plus ferme, et une absence d'eau dans l'emballage. Cette technologie ne change en rien la valeur nutritive des volailles. En général, les transformateurs réservent le refroidissement à l'air pour les produits préemballés et vendus sous une marque de commerce.

Le poulet refroidi à l'eau est moins coûteux à l'achat et conserve plus d'humidité. Le poulet refroidi à l'air a une texture plus ferme et perd moins de poids à la cuisson. Les deux méthodes donnent un poulet de valeur nutritive égale.



Au sujet du Conseil du Poulet:

Le Conseil du Poulet est un regroupement d’acteurs importants de l’industrie avicole, soit La Fédération des producteurs de volailles du Québec, Flamingo d’Olymel, Exceldor, Les Rôtisseries St-Hubert et PFK Québec. Le Conseil du Poulet du Québec a été créé à l’automne 2004. Ce regroupement travaille à l’amélioration constante de la qualité du poulet du Québec, et ce, de la ferme à la table.


Source: Enzyme communication marketing

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Il est possible que des poulets soient élevés en liberté, mais cela veut dire simplement qu'ils ne sont pas en cage, c'est-à dire qu'ils peuvent être enfermés dans des granges sans lumière ou sans accès à l'extérieur; c'est ce qu'ils appellent libres. D'ailleurs si on regarde cette annonce de poulet à la télé dans laquelle le type est réveillé parce qu'il entend un petit bruit dans la "chambre d'enfants"; les poussins sont effectivement en liberté, au sol et dans une pièce sombre. Ils se trahissent d'eux-mêmes.

Ce matin, aux nouvelles, ils parlaient justement de Pamela Anderson qui accusait PFK de cruauté.

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