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Animal

La maladie d’appauvrissement du porcelet frappe les élevages

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La maladie d’appauvrissement du porcelet frappe les élevages

Thierry Larivière, La Terre de chez nous 12 mai 2005

tlariviere@laterre.ca
De nombreux élevages porcins du Québec ont enregistré des pertes anorma-lement élevées depuis quelques mois en raison de l’arrivée de la maladie d’appauvrissement du porcelet, possiblement liée au circovirus type 2.

On ne connaît pas encore l’ampleur exacte du phénomène mais, selon plusieurs sources consultées par la Terre, on sait cependant que toutes les régions du Québec et tous les groupes de génétique sont touchés par une plus grande mortalité des porcs. L’effet se fait même sentir chez certains abattoirs qui ont dû ralentir leurs opérations et chez certains meuniers qui ont vendu un peu moins de moulée.

«Ça frappe dur», a lancé Paul Beauchamp, vice-président chez Olymel, à propos du circovirus au Québec. Il dit faire face à une «chute importante dans les livraisons » qui entraîne « des heures de moins travaillées». M. Beauchamp avoue même que l’abattoir de Saint-Henri a fermé 15 jours plus tôt que prévu à cause de la baisse d’approvisionnement. «C’est sûr et certain qu’il y a un impact significatif», affirme Patrice Brochu d’Agri-Marché, un important meunier qui constate les effets de la mortalité des porcs sur ses ventes.

Le vétérinaire François Cardinal, des Consultants Avi-Porc, affirme que 75% de sa clientèle, qui se trouve partout au Québec, est aux prises avec la nouvelle maladie. La mortalité dans les troupeaux à l’engraissement touchés augmente de 1% à 15%, ce qui s’ajoute à la moyenne habituelle de 3%. Les porcs qui survivent ont souvent des problèmes de croissance.

Tous les détails dans l’édition du 12 mai 2005 de La Terre de chez nous

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Un quart de travail en moins pour Olymel

Thierry Larivière, laterre.ca 12 mai 2005

redaction@laterre.ca
Par manque d’approvisionnement, Olymel ferme temporairement le quart de travail de soir à son usine de transformation de porc de Saint-Simon de Bagot près de Saint-Hyacinthe.

«Il y a une baisse de production qui a entraîné la fermeture du quart de soir. Quand les porcs vont être disponibles, on va recommencer», a indiqué le directeur de l’usine Martin Croteau. Paul Beauchamp, vice-président d’Olymel, précise que plusieurs employés seront réembauchés pour la période des vacances ou à l’automne lorsque les porcs seront plus nombreux. Il attribue la baisse actuelle d’animaux à la courbe habituelle du mois de mai qui serait peut-être accentuée par le circovirus qui entraîne plus de maladie.

Le syndicat affilié à la CSN affirme que plus de 200 personnes ont perdu leur emploi à Saint-Simon dont environ 160 provenaient de l’abattoir de Princeville qui a fermé ses portes l’an passé.

Olymel annonçait plus tôt cette semaine la fermeture de trois de ses usines.

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