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Les villes sont menacées d'asphyxie

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Les villes sont menacées d'asphyxie

Odile Meuvret

Agence France-Presse Paris

Pourra-t-on encore respirer dans les villes de 2030, où vivront les deux tiers des habitants de la planète? Pour la Journée mondiale de l'environnement, célébrée dimanche, l'ONU braque le projecteur sur l'urbanisme et l'aménagement du territoire, clés de la survie écologique de la planète.

L'intitulé, «Des villes vertes, un plan pour la planète», va bien au delà des forêts urbaines et des espaces verts, sources d'une meilleure qualité de l'air. Il interpelle gouvernements et élus locaux sur la nécessité d'endiguer l'exode rural et d'organiser la croissance des villes.

Plus de 60 % de la population mondiale vivra en zone urbaine d'ici 2030 contre 30 % en 1950 et 48 % en 2003, rappelle le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) qui organise l'événement (www.wed2005.org).

«La quasi-totalité de la croissance démographique des 25 prochaines années se produira dans les villes et surtout dans les pays en développement», relève dans un message le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan.

En gros, résume l'expert gouvernemental français Michel Hamelin, «70 % des habitants des pays en développement vivent actuellement en milieu rural, 30 % en milieu urbain. En 2030 ce sera l'inverse dans les pays émergents, les pays moins avancés suivant un peu plus tard».

Avant 2015, estime l'ONU, la planète comptera 23 agglomérations de plus de dix millions d'habitants contre 19 en 2000. 80 % de ces immensités de béton seront localisées dans les pays en développement comme c'est déjà le cas actuellement. L'envolée des mégalopoles est spectaculaire depuis 1950 où seule New York faisait partie de la catégorie avec 12 millions d'habitants.

Au Nord, souligne le PNUE, «l'urbanisation est allée, le plus souvent, de pair avec la croissance économique et l'augmentation du niveau de vie». Mais au Sud, «c'est tout le contraire qui s'est produit, notamment en Afrique où 70 % de la population urbaine vit dans des bidonvilles».

Le plus souvent «l'urbanisation est subie au lieu de faire l'objet d'un plan d'ensemble», explique M. Hamelin. La population s'agglutine dans des bidonvilles dépourvus de réseaux d'eau, d'assainissement, de collecte des déchets et de transports publics. Avec l'envolée des prix des terrains, les infrastructures nécessaires ne peuvent plus être construites et les problèmes d'environnement deviennent insurmontables.

«Créer des villes respectueuses de l'environnement est un énorme défi» mais «possible dès aujourd'hui», relève M. Annan.

suite: http://www.cyberpresse.ca/technosciences/article/article_complet.php?path=/technosciences/article/03/1,5296,0,062005,1057443.php

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