Animal 0 Posté(e) le 14 juillet 2005 Embargo sur le boeuf canadien: toujours pas de décision Mise à jour le jeudi 14 juillet 2005, 9 h 49 . La Cour d'appel de Seattle a terminé d'examiner, mercredi, la requête déposée par le département américain de l'Agriculture, qui tente de faire lever l'injonction sur les importations de boeuf canadien aux États-Unis. Les trois juges ont pris la cause en délibéré. L'injonction, imposée en mars dernier par un tribunal du Montana en attendant l'audition de la cause, le 27 juillet prochain, empêche le Canada d'exporter aux États-Unis des boeufs de moins de 30 mois jusqu'à nouvel ordre. Les États-Unis avaient imposé un embargo en mai 2003 après la découverte d'un premier cas d'encéphalopathie spongiforme bovine en Alberta. Après de longues négociations et des analyses du système de dépistage canadien, les États-Unis ont jugé que le boeuf canadien était sécuritaire et que l'embargo pouvait être levé. Toutefois, des éleveurs du Montana, qui s'opposent à la réouverture de la frontière, ont obtenu l'injonction qui empêche la reprise des importations de boeuf canadien. Charge contre l'Agence d'inspection des aliments Par ailleurs, un expert de l'Université d'Ottawa conclut que l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) serait responsable des cas de maladie de la vache folle au pays, qui a fait perdre plus de 8 milliards de dollars à l'industrie canadienne du boeuf. Selon William Leiss, l'ACIA a failli à sa tâche en ne se concentrant que sur les risques que représentait cette maladie sur la santé humaine sans chercher à prévoir l'impact économique. Un porte-parole de l'Agence s'est défendu en rappelant que la seule raison d'être de l'ACIA est strictement d'examiner les risques que représentent certains aliments pour la santé humaine. Les producteurs de la région continuent d'écoper De leur côté, les producteurs de boeuf de l'Abitibi-Témiscamingue font toujours les frais de la fermeture de la frontière américaine au boeuf canadien. Malgré l'aide financière des gouvernements du Québec et du Canada au cours des mois précédents, les temps restent difficiles pour les producteurs régionaux. Il y a toutefois une lueur d'espoir. Le président du Syndicat des producteurs de boeuf de l'Abitibi-Témiscamingue, Alain Richard, affirme que le dossier de l'achat de l'abattoir Colbex-Levinoff, de Saint-Cyrille-de-Wendover, par les producteurs provinciaux chemine bien. Enfin, les chaudes températures enregistrées depuis les dernières semaines et l'absence de précipitations sont loin d'aider les producteurs de la région. Bien que la première récolte de foin qui sert à nourrir les animaux s'est bien passée, les producteurs restent inquiets. Les producteurs espèrent donc que la pluie sera au rendez-vous au cours des prochains jours. Dominique Arnoldi explique le litige qui oppose le Canada aux éleveurs du Montana. rc Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites