Animal 0 Posté(e) le 17 juillet 2005 Démantèlement d'un réseau de trafiquants de vésicules biliaires d'ours noirs 16 juillet 2005 Vésicules biliaires d'ours noirs Les agents du ministère des Ressources naturelles et de la Faune ont démantelé un réseau de trafiquants de vésicules biliaires d'ours noirs. Au total, 10 personnes des régions de La Pêche et du lac Cayamant font face à près de 125 accusations. Les agents ont saisi neuf vésicules biliaires, lors de deux perquisitions. Les chasseurs tuaient les ours légalement, puis refilaient les vésicules, qui valent 3 $ le gramme, à des acheteurs. Michel Bergeron, agent de liaison pour le service de protection de la faune de l'Outaouais, explique que « ces gens, sans être organisés dans une forme de réseau, s'entraidaient, se connaissaient, se refilaient l'information. » Michel Bergeron, agent de liaison pour le service de protection de la faune de l'Outaouais Selon les agents, deux acheteurs faisaient le tour des chasseurs de la région. Ces derniers n'ont pas été arrêtés. « Plus on monte, plus ça devient difficile. Les gens deviennent plus discrets et laissent moins d'indices », dit Michel Bergeron. Même si la chasse à l'ours est légale, la loi interdit, au Québec, de prélever la vésicule d'un ours et de la revendre. Or, la chose est très prisée en médecine traditionnelle chinoise. Une pharmacienne du quartier chimois, à Ottawa, a soutenu qu'elle n'a pas vendu de vésicules d'ours depuis 25 ans, mais elle s'est dite convaincue de l'efficacité du produit. Ours noir Pour Patrick Tohill, de la Société mondiale pour la protection des animaux, la situation est inquiétante. Son organisation a enquêté à Toronto, Markham, Vancouver, Richmond et Montréal. Selon lui, 10 % des marchands vendaient des vésicules. Il a affirmé que c'était vraiment facile à trouver. Une fois en confiance, a-t-il ajouté, il y avait souvent un marchand prêt à en vendre. Il reste que, pour les agents de la faune, l'enquête s'est arrêtée à la frontière de l'Ontario. Il est impossible de dire si des vésicules de l'Outaouais ont été vendues, par exemple, dans le quartier chinois d'Ottawa. « Est-ce que ça a traversé du côté d'Ottawa ? On n'est pas certain. C'est la loi du silence », affirme Michel Bergeron. Peau d'ours noir Les agents de la faune admettent d'ailleurs que le travail n'est pas terminé. Ils cherchent toujours à rencontrer au moins quatre autres personnes qu'ils croient reliées au réseau. Aussi, ils sont toujours à la recherche de deux acheteurs à la tête du réseau. Regardez le reportage de Sébastien St-François http://radio-canada.ca/regions/ottawa/nouvelles/200507/16/002-vesicules_ours.shtml Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites