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Animal

Roissy, surprenant terrain de chasse

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http://www.20minutes.fr/journal/paris/article.php?ida=56769

Roissy, surprenant terrain de chasse
Faune L’aéroport Charles-De-Gaulle tente de maîtriser la prolifération des
lapins et des oiseaux
Lundi 18 juillet 2005

Bernard, Roger et Michel sont de vieux habitués de la chasse au lapin sur
les pistes de Roissy. Depuis 17 ans, cette bande de copains sexagénaires
écume les champs de l’aéroport, furets dans la besace, pour tenter de
débusquer ces petites bêtes indésirables, qui causent de gros soucis à
Aéroports de Paris (ADP). Il y a quelques années, les terriers étaient si
nombreux qu’ils menaçaient de faire s’écrouler certains ponts. Ceux-ci
avaient même dû être renforcés par des injections de béton afin de limiter
les dégâts. Gérard, un employé d’ADP qui encadre les chasses, raconte qu’il
arrive même que « les lapins coupent les câblages ».

L’aéroport a donc décidé d’ouvrir ses terrains aux chasseurs. Une initiative
qui a attiré 323 chasseurs en 2004 – pour 791 lapins attrapés – et qui
intéresse « même les femmes », selon Gérard. « On envoie le furet dans un
terrier, on recouvre les autres trous avec des grilles et on attend que le
lapin se fasse prendre en sortant, explique Michel. Après on les donne à des
associations de chasseurs qui les relâchent là où il faut repeupler. » « On
vient ici tous les jeudis. Notre record, c’est 169 lapins en une seule
journée, en 1987 », fanfaronne Bernard, le chef de la bande.

Si les lapins inquiètent ADP, les oiseaux et leurs migrations bi-annuelles
ne sont pas en reste. René-Pierre intervient près des pistes pour épouvanter
les volatiles qui tenteraient de se loger dans les réacteurs des avions. «
Pour être homologué, un réacteur doit être capable d’avaler six poulets,
mais on préfère ne pas courir le risque », raconte ce professionnel de la
lutte aviaire. A bord de son 4x4, bardé de munitions, il sillonne les 1 160
hectares de Roissy pour tenter de dévier la trajectoire des nombreux
martinets, hirondelles et autres corbeaux. Cris stridents, fusées à
crépitement ou traditionnels fusils, tous les moyens sont bons. « Le seul
truc que l’on ne connaît pas avec les oiseaux, c’est leur plan de vol,
ironise René-Pierre. Alors on est là 365 jours par an. » Magali Gruet :evil: :evil: :evil: :evil:

©️ 2004 - 20 Minutes France SAS -

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