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Animal

Crocodiles en captivité pour en faire des sacs à mains...

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Pour notre bulletin de nouvelles:

(ET APPROUVÉ PAR LA CITES) :evil:
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Voici la traduction française de l'article, en vue du résumé.....

HONDURAS (SAN PEDRO SULA): 26 juillet, 2005

Une masse grouillante de crocodiles se glissent hors d’une mare de boue et attrapent des morceaux de viande chevaline crue qu’ils engloutissent d’un seul trait. Un guide rassure les touristes qui observent ce carnage, sans qu’aucune clôture ne les protégent : Ils sont trop bien nourris pour avoir envie d’attaquer… Luis Reyes, le gérant de la ferme “Cocodrilos Continental crocodile” au Nord-Ouest de l’Honduras, espère attirer des autobus remplis de touristes qui viendront toutes les semaines profiter d’une expérience de montée d’adrénaline.
Les visiteurs seront cependant moins enthousiastes d’apprendre que pour les 1,000 crocodiles qui se trouvent dans cette mare, il y en a 9,000 autres qui ne verront jamais la lumière du jour. Ceux-là, dès qu’ils sortent d’un incubateur sont engraissés dans des réservoirs artificiellement chauffés pour permettre une éclosion des œufs plus rapide. Dès qu’ils ont atteint leur poids maximal, ils sont tués et dépiautés pour en faire des sacs à mains.

Ce qui se voulait être un projet de conservation dans les années 90 pour protéger les populations de crocodiles américains (Crocodylus Acutus) est devenu un marché lucratif qui jusqu’à présent, n’a permis la libération dans la nature, d’aucun de ces reptiles.

Ces crocodiles étaient chassés sans restriction auparavant. L’idée d’une ferme d’élevage était pour les protéger de l’extinction et les remettre en liberté. Mais des études démontrent qu’il y a maintenant une surpopulation de crocodiles, dit « Reyes. .

Cette ferme a reçu l’approbation de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction) comme projet qui permet de ne pas mettre cette espèce en péril. Mais, plusieurs questions éthiques sont soulevées quant à l’élevage d’animaux exotiques pour en faire des biens de luxe.

« Au départ, nous avons capturé 320 crocodiles dans la nature et aujourd’hui nous en avons 10,000 » dit Reyes, tout fier. « Nous espérons la naissance de 6,000 crocodiles cette année, et notre but est d’en faire naître 25,000 tous les ans. »

Contrairement à d’autres fermes de crocodiles, cette ferme ne semble pas utiliser des méthodes de mises à mort brutales, comme celles qui se font ailleurs, (animaux harponnés à coups de pics jusqu’à ce que mort s’ensuive ou même dépecés vivants) et décriées par de nombreux groupes de défenseurs des animaux.

Les crocodiles ont l’air en santé et Reyes dit qu’avant d’être dépecés, ils sont tués d’un coup rapide asséné derrière le cou, mais des groupes tel que PETA ( People for the Ethical Treatment of Animals) affirment qu’élever des animaux pour la mode, et particulièrement dans des élevages où aucun contrôle n’est effectué, est mal. « L’élevage d’animaux dans des fermes est cruel, même si les animaux ne sont pas tués à coups de bâton », dit Lisa Franzetta de PETA. « Les animaux ne sont pas traités comme des êtres vivants, mais seulement comme des unités de production. »

Des employés de la ferme hondurienne contrôlent les éleveurs – Quelques 900 femelles sont regroupées dans 140 mares, avec un mâle dans chaque mare- Les œufs sont retirés et placés dans un incubateur dès qu’ils sont pondus. Une fois sortis de leurs œufs, les bébés sont entassés par centaines, dans un réservoir en aluminium d’où ils n’aperçoivent qu’un peu de lumière, que lorsqu’ils sont nourris ou arrosés avec une eau savonneuse. Ils passent de 3 à 4 ans dans ce même réservoir.
« Nous avons changé leur métabolisme afin qu’ils croissent plus rapidement » Dans la nature, ces crocodiles grossissent d’un pied par année : ici, c’est 3 » dit Reyes, en expliquant que cette croissance accélérée est dûe à la chaleur utilisée et à l’apport quotidien de nourriture.

Une fois rendus à maturité, quelques “chanceux”…, ceux qui ont des défauts sur leur peau, se retrouvent dans des mares extérieures. Les autres deviennent des sacs à mains, ceintures et chaussures.

« C’est méprisable de dire qu’ils agissent de cette façon pour la conservation de l’espèce alors qu’ils le font pour vendre des articles à la mode, » dit Franzetta. Si leur souci était réellement le bien-être de ces animaux, ils ne les élèveraient pas pour leur tirer un coup derrière la tête et pour en faire des chaussures kitch...

La ferme a vendu environ 2,500 peaux l’an dernier à $200 chacune et son but est d’en vendre dix fois plus. La ferme vend aussi la viande à quelques restaurants chics de l'Honduras.

Mis à part les droits des animaux, le Honduras doit exploiter ses ressources naturelles pour se sortir de sa pauvreté extrême. Reyes, qui reluquent les dollars des touristes qui viennent au Honduras pour ses réserves de jungle et sa plongée sous-marine, gère même une boutique de souvenirs où on y retrouve des têtes ou des crocs de crocodiles, de l’huile de crocodile, présumément curative pour ceux qui souffrent d’ashme, et même des grattoirs à dos faits avec des griffes de crocodiles.

Des critiques disent pourtant que des tours organisés pour observer les crocodiles dans leur habitat naturel, attireraient aussi des touristes et créeraient des emplois. Ils pensent aussi que l’élevage des crocodiles pourrait se faire comme celui des fermes australiennes où les animaux sont élevés dans de larges lagons. « C’est difficile de réguler les fermes, parce que pour établir des règlements pour le bien-être des animaux, il faudrait une loi » dit Joaquin de la Torre du groupe de défense animale IFAW au Mexique. « Comment peut-on exiger que les éleveurs de cette ferme retiennent moins de crocodiles dans ce réservoir, s’il n’y a aucune loi pour les y obliger ? »

IFAW demande qu’une loi soit enfin appliquée pour protéger les animaux exotiques du braconnage et de la déforestation, mais le Honduras a déjà tellement de soucis avec sa pauvreté, le SIDA et les groupes de criminels violents ! « Le Honduras est trop pauvre. À travers toute l’Amérique Centrale, les animaux sont bien la dernière des causes pour laquelle de l’argent est dépensé » dit Torre.


par Catherine Bremer
REUTERS NEWS SERVICE
http://www.planetark.com/dailynewsstory.cfm/newsid/31783/story.htm
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Honduras Crocodiles Safe from Hunters, Not Handbags


HONDURAS: July 26, 2005


SAN PEDRO SULA - A writhing mass of crocodiles slithers out of a muddy pond, the animals snapping their blood-spattered jaws shut on hunks of raw horsemeat and gulping them down in one.


For the group of onlookers standing right in front of the carnage, with no fence to protect them, it is hard to trust the guide's assurances that the crocodiles are too well-fed to bother attacking.
Luis Reyes, manager of the Cocodrilos Continental crocodile farm in northwestern Honduras, hopes to attract busloads of tourists for the adrenalin-packed experience, held every week.

Yet visitors might be less enthusiastic to learn that for the 1,000 crocodiles wallowing in the farm's mud-filled ponds, there are another 9,000 who will never see the light of day.

Instead, they go from an incubator shed to pitch-black swelteringly hot "fattening tanks" -- artificially heated to make the hatchlings grow faster. Once fully grown they are taken out, killed and skinned to make handbags.

What set out to be a conservation project in the 1990s amid concern that hunting was killing off the native population of American crocodiles, or Crocodylus Acutus, has become a lucrative business that so far has not returned even one of the reptiles to the wild.

"People used to hunt them freely. The idea of the farm was to save them from extinction, to put them back into the wild. But studies show there's now an overpopulation," Reyes said.

The farm is approved by CITES, the Convention on International Trade in Endangered Species, as a project that does not endanger the species. Yet many question the ethics of breeding exotic species merely to be made into luxury goods.

"We originally captured 320 wild crocodiles and today we have 10,000," Reyes says proudly. "We are hoping for 6,000 births this year and our goal is 25,000 births annually."


FASHION OVER WELFARE

The farm does not appear to use brutal killing methods reported by animal rights groups at other farms around the world, such as clubbing reptiles to death or skinning them alive and leaving them to die slowly in agony.

The crocodiles look healthy and Reyes says they are killed with a quick shot in the back of the neck before skinning.

Yet animal protection groups such as People for the Ethical Treatment of Animals, or PETA, say breeding for fashion is wrong, especially without controls on conditions.

"Factory farming is inherently cruel, even if animals aren't being killed with baseball bats," said Lisa Franzetta at US-based PETA. "The animals aren't treated as sentient beings, they're just units of production."

Staff at the Honduran farm monitor the breeders -- some 900 females grouped into 140 ponds with one male in each -- and remove and incubate any eggs within hours of them being laid.

Once hatched, the babies are crammed, hundreds at a time, into stifling brick and aluminium tanks where sunlight only pierces the darkness when the hatchlings are fed or hosed down with soapy water. They spend three to four years there.

"We change their metabolism so they grow faster. In the wild they grow 1 foot a year, here it's 3 feet," says Reyes, explaining the use of heating and daily feeds.

Once matured, a few lucky ones with skin defects go into the breeding ponds. The rest become handbags, belts and shoes.

"It's despicable to say they are doing this for conservation when it's about selling a fashion item," said Franzetta. "If their concern was for the animal's well-being they wouldn't be raising them to be shot in the back of the head and made into a pair of tacky shoes."

The farm sold roughly 2,500 skins last year for about $200 each and its goal is to sell 10 times as many. It also sells the tasty white meat to classy Honduran restaurants.


POVERTY VS ANIMAL RIGHTS

Animal rights aside, Honduras needs to exploit all its natural resources to claw its way out of extreme and widespread poverty.

Eyeing dollars from tourists, who come to Honduras for its jungle reserves and Caribbean scuba-diving, Reyes has stocked a gift shop with crocodile heads, teeth, "asthma-curing" crocodile oil and even crocodile claw backscratchers.

Critics say a better tourist pull could be a tour to see crocodiles in the wild, which could also create more jobs.

Otherwise, they point to farms in Australia where hatchlings are raised naturally in large open lagoons.

"It's hard to regulate farms because establishing animal welfare rules requires national legislation," said Joaquin de la Torre at global animal welfare group IFAW in Mexico.

"How can you go to this Honduran farm and demand they put fewer crocodiles to a tank if there is no law to back you up?"

IFAW is pushing for an animal welfare law in Mexico, where exotic species are at risk from smuggling and deforestation, but tiny Honduras has enough on its hands fighting poverty, AIDS and violent criminal gangs.

"Honduras is just too poor. Across Central America the last thing money is spent on is animals," said de la Torre.



Story by Catherine Bremer
:evil: :evil: :evil: :evil:

REUTERS NEWS SERVICE
http://www.planetark.com/dailynewsstory.cfm/newsid/31783/story.htm

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C'est presque pas croyable Cé ! Mais en y réfléchissant bien, combien d'autres animaux "exotiques" sont élevés pour être mangés et/ou utilisés pour leur cuir,,, par exemple les autruches et même chez nous au Québec... ou les phoques en Russie... ? ShitShitShit

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