animo-aequoanimo 0 Posté(e) le 29 août 2005 LOS ANGELES (AP) - Les chips et frites vendues en Californie pourraient bientôt être accompagnées d'une mise en garde contre la présence d'acrylamide, une substance chimique que l'Etat juge cancérigène. Le ministre de la Justice de Californie, Bill Lockyer, a en effet entamé une action en justice pour obliger neuf chaînes de fastfoods et fabriquants de chips tels que McDonald's, Burger King, Wendy's ou Frito Lay à prévenir leurs consommateurs du danger encouru selon les autorités locales. "Je ne dis pas aux gens d'arrêter de manger de chips ou des frites. Je sais d'expérience que si ces en-cas ne sont pas forcément nécessaires à un régime alimentaire équilibré ils ont assurément bon goût", a expliqué M. Lockyer, insistant sur l'importance d'être informé. L'acrylamide issu de la cuisson a été détecté à des niveaux faibles dans plusieurs aliments contenant des féculents, y compris les biscottes, mais le ministère californien de la Justice précise sur son site Web ne viser que les frites et chips car elles contiennent plus d'acrylamide. La porte-parole de Frito-Lay, Lynn Markley, affirme en revanche qu'aucune étude scientifique ne prouve que l'acrylamide soit cancérigène et juge contre-productif de la part de l'Etat de lancer une action alors que les autorités californiennes de régulation sont en train de fixer des normes. Une loi régionale oblige les sociétés à prévenir les consommateurs de la présence de dioxines potentiellement dangereuses dans les aliments. En 2002, alors que depuis les années 1990 l'acrylamide était considéré comme un agent industriel employé dans l'emballage alimentaire et le traitement des eaux usées, une étude de l'Agence nationale suédoise de l'alimentation a conclu à la présence naturelle de cette substance dans certaines denrées alimentaires à l'issue de la cuisson. Toutefois aucune étude ne met en évidence la relation entre cancer et exposition à l'acrylamide. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites