Animal 0 Posté(e) le 24 septembre 2005 Pas d'aires protégées sur les sites propices à l'exploitation minière, dit l'industrie 19 septembre 2005, 14 h 13 . L'Association a fait connaître ses positions dans un mémoire, déposé lundi, lors de la rencontre des ministres des Mines et de l'Énergie, à Saint-Andrews au Nouveau-Brunswick. Dernièrement, des regroupements environnementalistes, comme l'Action Boréale de l'Abitibi-Témiscamingue, se sont opposés à des projets d'exploration minière dans le secteur du mont Kanasuta, ce qui inquiète l'industrie minière. Le directeur-général de l'Association de l'exploration minière du Québec, Jean-Pierre Thomassin affirme qu'il est inquiet: « Oui, ça nous inquiète, parce que, contrairement à ce que les gens pensent, il y a seulement 4 % du territoire qui est sujet à des droits miniers au Québec. Donc, il y a amplement de place pour faire des aires protégées. Ce qui arrive, c'est que, souvent, il y a des propositions d'aires qui sont sur des territoires où il y a du potentiel minier important. » L'Action boréale priorise les citoyens Pour le président de l'Action boréale de l'Abitibi-Témiscamingue, Henri Jacob, les citoyens doivent avoir le dernier mot dans le choix des aires protégées. « C'est à la population de décider si un territoire comme lac Kanasuta, par exemple, pourrait devenir une aire protégée, parce que c'est un milieu unique. On pense que les minières devraient faire des concessions et non pas simplement dormir sur leurs lauriers, garder des territoires gelés et empêcher toutes déclarations d'aires protégées. » L'Association de l'exploration minière du Québec recommande finalement, dans son mémoire, de mettre en place un mécanisme de médiation, pour gérer les conflits entre les citoyens et le secteur minier. http://radio-canada.ca Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
