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Wilma atteint sa puissance maximale

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Wilma atteint sa puissance maximale


Mise à jour le mercredi 19 octobre 2005 à 9 h 17

Plusieurs pays sont sur le qui-vive sur les côtes de la mer des Caraïbes, où l'ouragan Wilma est passé en quelques heures de la catégorie 2 à 5, la plus élevée de l'échelle Saffir-Simpson, au cours de la nuit de mardi à mercredi.

D'après les mesures du Centre national des ouragans de Miami, il s'agirait de l'ouragan le plus puissant de l'année.

Après avoir fait au moins 10 victimes en Haïti et une autre en Jamaïque, le puissant ouragan se dirige maintenant vers les côtes du Honduras et l'île du Grand Caïman.

Wilma, qui traîne des vents de 280 km/h et des pluies torrentielles, devrait ensuite entrer dans le golfe du Mexique en passant entre Cuba et la péninsule du Yucatan.

Au Honduras, les autorités ont fermé les deux aéroports du pays et mis en alerte la population côtière. Au Nicaragua, touché tout récemment par la tempête Stan, les autorités ont décrété l'alerte générale. Le Mexique a fait de même pour la côte est de la péninsule du Yucatan et la province de Matanza. À Cuba, où les autorités se tiennent prêtes à intervenir rapidement, l'alerte est en vigueur pour la province de Pinar del Rio.

Selon les experts du National Hurricane Center, Wilma pourrait laisser jusqu'à 600 millimètres de pluie dans l'ouest de l'île.

Les prévisionnistes ajoutent qu'une fois entré dans le golfe du Mexique, l'ouragan devrait ensuite bifurquer vers le nord-est, en direction du sud de la Floride et des Keys.

Wilma pourrait causer de gros dégâts à la Floride, à peine remise des ouragans qui ont détruit 40 % de la récolte d'oranges de l'an dernier. L'ouragan devrait toutefois épargner les installations pétrolières du golfe du Mexique qui se relèvent à peine des passages de Katrina et de Rita.

Dense mais compact

Malgré son intensité, l'ouragan Wilma est également très compact, avec un diamètre d'à peine 60 kilomètres. Les météorologues ont noté que la pression atmosphérique au centre de l'ouragan était la plus basse jamais enregistrée, soit 888 hectopascals.

Wilma étant le dernier nom de la liste élaborée par les autorités météorologiques pour nommer les tempêtes, les prochaines tempêtes de l'Atlantique prendront désormais le nom des lettres de l'alphabet grec. Après Wilma viendra donc Alpha, Beta et ainsi de suite.

http://radio-canada.ca/nouvelles/International/2005/10/19/002-wilma-mercredi.shtml

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