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ÉLEVAGE D'ANIMAUX À FOURRURE (PAGE AEQUO ANIMO) FINALE

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Voila ma belle Cé, j'ai refait quelques modifications au texte et lorsque tu l'aura revisé, je commencerai à préparer la nouvelle page....
Ne te gênes surtout pas pour faire des changements... content
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L'ÉLEVAGE DES ANIMAUX POUR LEUR FOURRURE



Faire des tableaux


Le vison dans la nature

Excellent chasseur et nageur, le vison passe une bonne partie de sa vie dans l’eau. Il se nourrit de petits mammifères, de poissons, de batraciens et d’oiseaux mais il lui arrive aussi de capturer des canards lorsqu’il est sous l’eau. Son habitation consiste en des trous creusés sous les racines des arbres, le long des lacs ou des ruisseaux et son terrain de chasse peut couvrir jusqu’à 4 kilomètres carrés. Les visons deviennent amoureux en février et mars et les petits naissent généralement entre la fin du mois d’avril et le début de mai, en portées d’une demi-douzaine.


Le vison d’élevage

Le vison élevé dans une ferme d’élevage vit dans une toute petite cage à même un plancher de métal grillagé, sans paille, même si ses pattes sont semi-palmées et que ce plancher lui cause des blessures et un grand inconfort. Il n’a aucun endroit pour se faire un nid, ni aucune possibilité de nager, même si dans la nature, l'accès à l'eau joue un rôle essentiel dans le développement et la vie de cet animal semi-aquatique. Il n’a accès qu’à un peu d’eau à boire à travers un tuyau de caoutchouc (si ce dernier n’est pas gelé par le froid). Le vison est abattu vers le mois de novembre ou décembre, alors qu'il a atteint 7 ou 8 mois et que sa fourrure est la plus épaisse. Environ 1.5 millions de peaux de visons sont produites chaque année au Canada, et environ 2.6 millions aux Etats-Unis.

Le renard dans la nature

Le renard est un petit carnivore à tendance omnivore qui se nourrit principalement de petits rongeurs, de lièvres, de batraciens, d’oiseaux, de poissons, d’insectes, et de petits fruits… C’est un prédateur habile, rapide et silencieux qui couvre de vastes territoires forestiers ou arctiques. Dans leur habitat naturel, les renards sont de bons parents et restent avec leurs petits pendant près d’un an, ou jusqu’à ce que les renardeaux soient en mesure de se débrouiller seuls.

Le renard d’élevage

Le renard élevé pour sa fourrure vit dans une toute petite cage grillagée, soit à l’intérieur d’un bâtiment, soit à l’extérieur. Il partage son univers pestilentiel et nauséabond avec plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de ses congénères. Il souffre de maladies diverses, d’infections, de parasites et de comportements anormaux. En général, les petits naissent au printemps, d’inséminations artificielles, et sont abattus vers l’âge de 8 mois. 90% de toute les fourrures de renards sont utilisées comme garnitures.

Le chinchilla dans la nature

Ce petit animal nocturne originaire de l’Amérique du sud, à la fourrure soyeuse et épaisse a pratiquement été décimé par la chasse aux XV111ième et XIXième siècles. Depuis 1980, le chinchilla est une espèce protégée et seules quelques rares colonies subsistent encore dans des endroits reculés des hautes montagnes des Andes, à plusieurs milliers d’altitude. Dans son habitat naturel, il vit en groupe, caché dans des creux ou des fissures de roches et sa durée de vie est d’une quinzaine d’années. La femelle, dont la gestation dure 111 jours attend la nuit pour mettre bas et peut donner naissance à 8 petits par an.

Le chinchilla d’élevage

Doux, affectueux et sociable, ce petit herbivore en voie d’extinction dans son habitat naturel est aujourd’hui non seulement élevé pour sa fourrure mais aussi vendu comme animal de compagnie. Aimant se déplacer librement, le chinchilla confiné dans une cage est malheureux. Uniquement au Canada et aux États-Unis, chaque année, plus de 250,000 chinchillas sont abattus pour leur fourrure. Leur mise à mort consiste à leur rompre la colonne cervicale ou à les électrocuter en leur attachant une pince métallique sur une oreille et une autre sur leurs parties génitales. (mettre le site en lien) http://www.canchilla.com/

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Au Canada, l'élevage du renard a débuté à l'Île-du-Prince-Édouard vers 1870 lorsque deux entrepreneurs, Robert Oulton et Charles Dalton ont commencé à élever des renards argentés. Les éleveurs canadiens ont commencé à faire l'élevage du vison vers le milieu du XXième siècle.

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La confection d'un manteau de fourrure requiert 400 écureuils, 200 chinchillas, 10 lynx, 15 renards, 8 coyotes, 30 ratons-laveurs ou plus de 30 visons.

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Dissimulés, loins des regards indiscrets, c’est par millions que dans le monde, des animaux à fourrure croupissent dans des fermes d’élevage. Enfermés dans de toutes petites cages alignées les unes à côté des autres ou superposées, soit à l'extérieur, exposés à la chaleur, à la pluie, aux vents ou aux grands froids, soit à l'intérieur de hangars sombres et infects, des animaux sauvages, privés de tout comportement naturel, vivent la terreur et l’angoisse au quotidien ! Tournant frénétiquement en rond, balançant inlassablement leur tête de gauche à droite ou se frappant constamment contre les murs de leur cage, par ennui, par peur, par stress et par désespoir, ils rognent le grillage de fil de fer de leur cage, se rongent les pattes ou la queue et vont parfois même jusqu’à dévorer leurs petits. Par grands froids, il n’est pas rare que des animaux aient les pattes littéralement gelées sur le treillis métallique du plancher de leur cage, ou que les conduits servant à les abreuver, soient aussi gelés et non fonctionnels. Ils souffrent de parasites internes et externes, de troubles génétiques divers généralement associés à la consanguinité, tels d’infertilité, de déformations, de surdité, de cécité, etc. Ils souffrent aussi de nombreuses maladies : infection de l’utérus causée par des inséminations artificielles répétées, infection de vessie et/ou rénale, anémie, pneumonie, infection auriculaire ou oculaire, écoulement nasal, toux, etc., maladies qui ne sont habituellement pas traitées puisque qu’elles n’endommagent pas leur fourrure. Ces animaux captifs sont souvent détenus dans des conditions d’insalubrité extrême: cages jonchées d’excréments et envahies par des mouches et des larves, odeurs d’urine pénétrante. Le taux de mortalité dans ces élevages est très élevé.

Les animaux carnivores sont nourris d’une bouillie de charognes, amalgame d’œufs, sous-produits de viandes et de poissons divers, non comestibles ni pour les humains ni pour les animaux domestiques, incluant la chair de leurs propres congénères. Cette bouillie est déposée sur le dessus de leur cage, et les animaux doivent l’atteindre à travers le grillage. Dans les grands établissements (ou hangars), cette charogne est distribuée par un préposé qui se déplace d’allée en allée, assis dans un tracteur ou un véhicule tout-terrain, véhicule qui dégage lors de son passage, des émanations toxiques à l’intérieur des cages.

Les visons, renards (communs et polaires), et les chinchillas, comptent pour plus de la moitié de toutes les peaux vendues dans l'industrie de la fourrure, même si l’on réserve hélas le même sort, en plus petits nombres, à bien d’autres espèces animales: lynx et bobcats, loups, coyotes, castors, ratons-laveurs, rats-musqués, martres, zibelines, belettes, mouffettes, pékans, carcajous, opossums, écureuils roux, etc. etc. Quant aux peaux et fourrures de lapins, chats et chiens, chevreaux, chèvres, moutons, agneaux et « Karakul » (agneaux nouveaux-nés ou avortés), etc. , elles proviennent principalement des sous-produits de la viande. Mais, qu'il s'agisse, d'un élevage ou d'un autre, les conditions de vie de ces animaux, leur détresse et leurs souffrances sont toujours les mêmes.

Il existe au Canada et aux États-Unis, environ 1 140 fermes d'élevage intensif d'animaux à fourrure et plusieurs autres de moindre importance. Les fermes d'élevage d'animaux à fourrure du Canada sont principalement concentrées en Ontario, en Nouvelle-Écosse, à l’Île du Prince Édouard, Terre-neuve, * Saskatchewan, Colombie-Britannique et Québec. Au Canada et aux États-Unis, aucune loi n’oblige les éleveurs à se conformer aux codes de pratiques élaborés à l’échelle nationale sur les soins et la manipulation de différentes espèces d’animaux d’élevage. Ces lignes directrices, conçues pour aider les éleveurs à évaluer leurs pratiques d’élevage et tenter de les améliorer ne sont pratiquées par les éleveurs que sur une base volontaire. ** Cette lacune et le fait qu’aucune inspection publique ne soit faite dans ces établissements pour déterminer si ces recommandations sont mises en application, contribuent aux pires abus envers les animaux. Quels qu’ils soient, les animaux d’élevage sont considérés comme des « produits alimentaires ou vestimentaires » et n’ont droit à aucune protection contre les cruautés qu’ils leurs sont infligées.

L’industrie de la fourrure canadienne est d’ailleurs l’une des industries responsable de la non-adoption d’un projet de loi proposé par le gouvernement canadien et qui se devait d’être plus sévère à l’endroit de ceux qui infligent des cruautés aux animaux. Le projet de loi C-50 (Loi modifiant le Code criminel (cruauté envers les animaux et armes à feu) et la Loi sur les armes à feu), qui devait être promulgué cet automne 2005, après 7 ans de multiples amendements, s’est de nouveau retrouvé aux oubliettes. Ce projet de loi qui aurait permis aux animaux de ne plus être considérés comme des “biens” mais comme des « êtres sensibles » et qui aurait pu porter le niveau des amendes maximales de 2,000 à 10,000$ et jusqu’à 18 mois de prison à toute personne reconnue coupable de cruauté animale, est jugé inacceptable selon les trappeurs, chasseurs, éleveurs d’animaux fourrure, et ces derniers refusent d’accepter les termes actuels de ce projet de loi car il rendrait criminel le fait d’infliger des souffrances inutiles à des animaux. Ce projet de loi avait pourtant reçu l’appui de tous les partis de la Chambre avant de tomber de nouveau à l’eau, lors du déclenchement des élections fédérales. Présenté à nouveau à la Chambre des communes, il a reçu une fois de plus l’appui de tous les partis et le Sénat en fut alors saisi. Mais, tout fut annulé pour une période indéterminée lorsque le Parlement a été dissout. Au Canada, la loi sur la protection des animaux n’a jamais été revisée à fond depuis plus de 100 ans.


.../2

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2)

** http://www.carc-crac.ca/common/Factsheet%20-%20Ranched%20Fox%20French.pdf

*19 avril 2005 - 7 000 visons femelles en provenance du Danemark, toutes enceintes et sur le point de mettre bas, sont arrivées à Terre-neuve - Canada. 4000 sont destinées à une nouvelle ferme d’élevage située à Harcourt, (Terre-neuve), et 3000 autres à une nouvelle ferme située à l’extérieur de Botwood- Terre-neuve.

http://www.env.gov.nl.ca/env/Env/EA%202001/Project%20Info/1152.htm
http://www.env.gov.nl.ca/env/Env/EA%202001/Project%20Info/1151.htm
http://www.env.gov.nl.ca/env/Env/EA%202001/pages/List%20of%20Projects.htm


MISE À MORT DES ANIMAUX À FOURRURE


Alors que certains animaux destinés à la reproduction sont condamnés à vivre dans des conditions lamentables pendant plusieurs années, la majorité des animaux est tuée par les éleveurs eux-mêmes ou par leurs préposés, dès leur premier hiver et ce, de manières diverses et de la façon la moins onéreuse possible. Les renards sont soit électrocutés (des électrodes sont appliquées sur la gueule et dans le rectum de l’animal), soit empoisonnés à l’aide d’une seringue contenant un poison quelconque. Les visons chinchillas et autres petits animaux sont en général, soit gazés (inhalation forcée de dioxyde de carbone, ou de monoxyde de carbone provenant du tuyau d’échappement d’un moteur à essence), soit électrocutés, ou encore par rupture de leurs vertèbres cervicales.


POLLUTION ET NATURE DÉBALANCÉE PAR L'ÉLEVAGE DES ANIMAUX À FOURRURE


L’élevage de milliers d’animaux, forcés de déféquer dans leur cage, leurs carcasses empoisonnées, broyées, ou encore empilées et abandonnées dans des boisés ou des champs, de même que l’apprêtage et l’entreposage des peaux, contribuent à la pollution du sol, de l’air, et à la contamination de l’eau. Ces élevages créent aussi un débalancement dans la nature : Il y a plus d’animaux prédateurs dans les fermes d’élevage qu’il n’y en a dans la nature, et pourtant, on continue de les capturer pour en faire leur élevage, - ie. les lynx… Dans le Montana, il n'existerait qu'environ 150 lynx sauvages, mais malgré sa situation précaire, le piégeage de cet animal est toujours permis et sert essentiellement à en faire son élevage. Cette industrie est aussi responsable d'animaux non-indigènes devenus nuisibles. Échappés de leur ferme d’élevage ou relâchés dans la nature par des éleveurs car la demande pour telle ou telle fourrure n'était pas assez forte, certains animaux se sont rapidement reproduits. Des ratons-laveurs en Allemagne, des visons en Islande, des opossums en Nouvelle-Zélande, des ragondins aux États-Unis ou en France, etc. etc., - on les accuse de causer des dommages ou de ravager des récoltes, alors qu’ils ont été introduits par l’homme lui-même, dans un habitat qui n’était pas le leur!

LA FOURRURE C’EST POUR LES BÊTES


Mises à part quelques peuplades qui ne peuvent se vêtir autrement, la fourrure n'est pas quelque chose d'essentiel dans la vie de l ‘homme moderne. Avec un choix aussi varié de vêtements synthétiques, chics, légers, chauds, moins coûteux et beaucoup moins polluants que ceux fabriqués en fourrure, il n'y a aucune raison d’encourager cette cruelle industrie. Seul le consommateur est responsable de faire tourner ces usines de terreurs et de souffrances, et lui seul peut y mettre un terme en refusant catégoriquement de se procurer quelqu’article en fourrure que ce soit et ce, aussi petit soit-il.



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UNE INDUSTRIE EN VOIE D'EXTINCTION ?

Depuis le 1er janvier 2003, l'élevage d'animaux élevés uniquement pour leur fourrure est interdit en Angleterre, au Pays de Galle, en Écosse et en Irlande du nord.

-L'élevage d'animaux à fourrure est également interdit en Suède

-En Norvège, le Conseil Éthique du ministère de l'Agriculture a statué que les fermes d'élevage d'animaux à fourrure, dans leur forme actuelle sont inacceptables d'un point de vue de bien-être animal et qu’elles représentent une grave violation à la Loi sur la Protection des Animaux.

-Aux Pays Bas, l'élevage de renards est interdit depuis 2002. La chambre basse du Parlement s'est prononcée en faveur d'une interdiction (avec un délai transitoire) des élevages de visons et de chinchillas et l’interdiction d’ici là, de la création de tout nouvel élevage.

-Plusieurs provinces de l'Autriche ont soit banni l'élevage d'animaux à fourrure, soit imposé des règlements tellement sévères que toutes les fermes d'élevage d'animaux à fourrure de ce pays ont été contraintes de fermer boutique.

-4 états allemands ont déjà imposé des règlements stricts à faire respecter dans les fermes d'élevage: Bayern, Hessen, Nordrhein-Westfalen et Schleswig-Holstein.

-En Suisse, l'élevage intensif d'animaux à fourrure est interdit depuis plusieurs décennies.

-En Nouvelle-Zélande, de nouveaux règlements forçant les éleveurs à améliorer les conditions de détention des animaux rendent cette industrie moins lucrative et pourraient mener éventuellement à son abandon.

-À partir de 2006, l'Italie devra se conformer à des règles très strictes pour continuer de détenir des animaux à fourrure dans des fermes d'élevage. Les visons par exemple devront avoir à accès à un endroit pour nager, ce qui rendra cet élevage sans intérêt économique. Le dernier élevage de renards dans ce pays a fermé en 1997.

-En Suède: l'élevage intensif de renards est interdit. Une loi interdisant l’élevage des visons est également attendue prochainement.

- Au Danemark, premier producteur mondial de peaux de visons, le Conseil Ethique pour les Animaux domestiques du Ministère de l'Agriculture a stipulé que la détention intensive d'animaux à fourrure est éthiquement inacceptable. (Voilà pourquoi ce pays acheminent maintenant ses visons au Canada...*)


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Les animaux souffrent pour la fourrure
Les arguments de l’industrie de la fourrure réfutés
http://www.gaia.be/pdf/ARGUMENTS.pdf

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Parfait ma belle Do ! Je vais l'imprimer demain au bureau pour mieux le lire. J'avais relevé qqes petites corrections dans la première version mais vraiment très peu de chose à modifier. Si tu veux rajouter d'autres chiffres, voici ce que j'ai mis sur le feuillet :

La confection d'un manteau
exige en moyenne :


10 à 20 castors
12 et 15 lynx
10 et 15 loups ou coyotes
15 et 20 renards
15 loutres
25 et 30 ratons laveurs
25 à 45 agneaux
27 et 30 ragondins
40 zibelines
60 et 80 visons
170 à 200 chinchillas
280 à 240 hermines
200 et 250 écureuils
Une dizaine de phoques
Une vingtaine de chiens
Une trentaine de chats domestiques
Une soixantaine de mouffettes ou putois

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Parfait ma belle Cé,

Je rajouterai ces chiffres à ma liste....

(Comme j'ai perdu ma première version de mon texte, j'ai également perdu toutes les adresses de mes sources.... Je croyais les avoir postées sur le forum, mais non .... Shit Quelle perte de temps !!!!!!!!!!)

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L'ÉLEVAGE DES ANIMAUX POUR LEUR FOURRURE

Le vison dans la nature

Excellent chasseur et nageur, le vison passe une bonne partie de sa vie dans l’eau. Il se nourrit de petits mammifères, de poissons, de batraciens et d’oiseaux mais il lui arrive aussi de capturer des canards lorsqu’il est sous l’eau. Son habitation consiste en (des)( = enlever « des » ) trous creusés sous les racines des arbres, le long des lacs ou des ruisseaux,(mettre 1 virgule) et son terrain de chasse peut couvrir jusqu’à 4 kilomètres carrés. Les visons deviennent amoureux en février et mars et les petits naissent généralement entre la fin du mois d’avril et le début de mai, en portées d’une demi-douzaine.


Le vison d’élevage

Le vison élevé dans une ferme d’élevage vit dans une toute petite cage (à même un) ( = je dirais peut-être plutôt "au plancher de métal ? )plancher de métal grillagé, sans paille, même si ses pattes sont semi-palmées et que ce plancher lui cause des blessures et un grand inconfort. Il n’a aucun endroit pour se faire un nid, ni aucune possibilité de nager, même si dans la nature, l'accès à l'eau joue un rôle essentiel dans le développement et la vie de cet animal semi-aquatique (je crois qu'il n'y a pas de trait d'union = semi aquatique) . Il n’a accès qu’à un peu d’eau à boire à travers un tuyau de caoutchouc (je dirais "Il doit s'abreuver à un tuyau de caoutchouc") (si (LORSQUE AU LIEU DE SI, SERAIT MIEUX, JE CROIS) ce dernier n’est pas gelé par le froid). Le vison est abattu vers le mois de novembre ou décembre, alors qu'il a atteint 7 ou 8 mois et (à L'âGE DE 7 OU 8 MOIS ALORS QUE) que sa fourrure est la plus épaisse. Environ 1.5 millions de peaux de visons sont produites chaque année au Canada, et environ 2.6 millions aux Etats-Unis.

Le renard dans la nature

Le renard est un petit carnivore à tendance omnivore qui se nourrit principalement de petits rongeurs, de lièvres, de batraciens, d’oiseaux, de poissons, d’insectes, et de petits fruits… C’est un prédateur habile, rapide et silencieux qui couvre de vastes territoires forestiers ou arctiques. Dans leur habitat naturel, les renards sont de bons parents et restent avec leurs petits pendant près d’un an, ou jusqu’à ce que les renardeaux soient en mesure de se débrouiller seuls.

Le renard d’élevage

Le renard élevé pour sa fourrure vit dans une toute petite cage grillagée, soit à l’intérieur d’un bâtiment, soit à l’extérieur. Il partage son univers pestilentiel et nauséabond avec plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de (ses) ( JE PENSE QUE C'EST MIEUX SI ON NE MET PAS "SES" ) congénères. Il souffre de maladies diverses, (J'INVERSERAIS ET DIRAIS PLUTôT DE DIVERSES MALADIES) d’infections, (j'AJOUTERAIS = "SONT INFESTéS) de parasites et (j'AJOUTERAIS = ET MANIFESTENT DES)de comportements anormaux. En général, les petits naissent au printemps, d’inséminations artificielles (d’insémination artificielle), et sont abattus vers l’âge de 8 mois. 90% de toute ( TOUTES) les fourrures de renards sont utilisées comme garnitures.

Le chinchilla dans la nature

Ce petit animal nocturne originaire de l’Amérique du sud, à la fourrure soyeuse et épaisse a pratiquement été décimé par la chasse aux XV111ième et XIXième siècles. Depuis 1980, le chinchilla est une espèce protégée et seules quelques rares colonies subsistent encore dans des endroits reculés des hautes montagnes des Andes, à plusieurs milliers d’altitude. Dans son habitat naturel, il vit en groupe, caché dans des creux ou des fissures de roches et sa durée de vie est d’une quinzaine d’années. La femelle, dont la gestation dure 111 jours attend la nuit pour mettre bas et peut donner naissance à 8 petits par an.

Le chinchilla d’élevage

Doux, affectueux et sociable, ce petit herbivore en voie d’extinction dans son habitat naturel est aujourd’hui non seulement élevé pour sa fourrure mais aussi vendu comme animal de compagnie. Aimant se déplacer librement, le chinchilla confiné dans une cage est malheureux. Uniquement au Canada et aux États-Unis, chaque année, plus de 250,000 chinchillas sont abattus pour leur fourrure. Leur mise à mort consiste à leur rompre la colonne cervicale ou à les électrocuter en leur attachant une pince métallique sur une oreille et une autre sur leurs (LES) parties génitales. (mettre le site en lien) http://www.canchilla.com/

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Aux États-Unis, l'élevage des animaux pour leur fourrure a débuté vers 1870, lorsque 3 Canadiens commencèrent à faire l'élevage de renards argentés sur l'Île du Prince Edouard. C’est vers la fin de ce XV111ième siècle que l’élevage d’animaux à fourrure a débuté au Canada. (déJà CORRIGé)------------------------------------------------------------------------
La confection d'un manteau de fourrure requiert 400 écureuils, 200 chinchillas, 10 lynx, 15 renards, 8 coyotes, 30 ratons-laveurs ou plus de 30 visons.
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Dissimulés, loins (= LOIN) des regards indiscrets, c’est par millions que, =METTRE 1 VIRGULE)dans le monde, des animaux à fourrure croupissent dans des fermes d’élevage. Enfermés dans de toutes petites cages alignées les unes à côté des autres (PEUT-êTRE QUE CE SERAIT MIEUX DE DIRE L'UNE CONTRE L'AUTRE) ou superposées, soit à l'extérieur, exposés à la chaleur, à la pluie, aux vents ou aux grands froids, soit à l'intérieur de hangars sombres et infects, des animaux sauvages, privés de tout comportement naturel, vivent la terreur et l’angoisse au quotidien ! Tournant frénétiquement en rond, balançant inlassablement leur tête de gauche à droite ou se frappant constamment contre les murs de leur cage, par ennui, par peur, par stress et par désespoir, ils rognent le grillage de fil de fer de leur cage, se rongent les pattes ou la queue et vont parfois même jusqu’à dévorer leurs petits. Par grands froids, il n’est pas rare que des animaux aient les pattes littéralement gelées sur le treillis métallique du plancher de leur cage, ou que les conduits servant à les abreuver, soient aussi gelés et non fonctionnels. Ils souffrent de parasites internes et externes, de troubles génétiques divers généralement associés à la consanguinité, tels d’infertilité, de déformations, de surdité, de cécité, etc. (TELS infertilité, déformations, surdité, cécité...) Ils souffrent aussi de nombreuses maladies : infection de l’utérus causée par des inséminations artificielles répétées, infection de vessie et/ou rénale, (INFECTION DE LA VESSIE, INFECTION RéNALE,) anémie, pneumonie, infection auriculaire ou oculaire, écoulement nasal, toux, etc., maladies qui ne sont habituellement pas traitées puisque qu’elles n’endommagent pas leur fourrure. (N'ABIMENT PAS LA FOURRURE) Ces animaux captifs sont souvent détenus dans des conditions d’insalubrité extrême: cages jonchées d’excréments et envahies par des mouches et des larves, odeurs d’urine pénétrante. Le taux de mortalité dans ces élevages est très élevé.

Les animaux carnivores sont nourris d’une bouillie de charognes, (CHAROGNE) amalgame d’œufs, sous-produits de viandes et de poissons divers, non comestibles ni pour les humains ni pour les animaux domestiques, incluant la chair de leurs propres congénères. Cette bouillie est déposée sur le dessus de leur cage, et les animaux doivent l’atteindre à travers le grillage. Dans les grands établissements (ou hangars), cette charogne est distribuée par un préposé qui se déplace d’allée en allée, assis dans un tracteur ou un véhicule tout-terrain, véhicule qui dégage lors de son passage, des émanations toxiques (SE RÉPANDANT) à l’intérieur des cages.

Les visons, renards (communs et polaires), et les chinchillas, comptent pour plus de la moitié de toutes les peaux vendues dans l'industrie de la fourrure, même si l’on réserve hélas le même sort, en plus petits nombres, à bien d’autres espèces animales: lynx et bobcats, loups, coyotes, castors, ratons laveurs, rats musqués, martres, zibelines, belettes, mouffettes, pékans, carcajous, opossums, écureuils roux, etc. etc. Quant aux peaux et fourrures de lapins, chats et chiens, chevreaux, chèvres, moutons, agneaux et « Karakul » (agneaux nouveaux-nés ou avortés), etc. , elles proviennent principalement des sous-produits de la viande. Mais, qu'il s'agisse, d'un élevage ou d'un autre, les conditions de vie de ces animaux, leur détresse et leurs souffrances sont toujours les mêmes.

Il existe au Canada et aux États-Unis, environ 1 140 fermes d'élevage intensif d'animaux à fourrure et plusieurs autres de moindre importance. Les fermes d'élevage d'animaux à fourrure du Canada sont principalement concentrées en Ontario, en Nouvelle-Écosse, à l’Île du Prince Édouard, Terre-neuve, * Saskatchewan, Colombie-Britannique et Québec. Au Canada et aux États-Unis, aucune loi n’oblige les éleveurs à se conformer aux codes de pratiques élaborés à l’échelle nationale sur les soins et la manipulation de différentes espèces d’animaux d’élevage. Ces lignes directrices, conçues pour aider les éleveurs à évaluer leurs pratiques d’élevage et tenter de les améliorer ne sont pratiquées par les éleveurs que sur une base volontaire. ** Cette lacune et le fait qu’aucune inspection publique ne soit faite dans ces établissements pour déterminer si ces recommandations sont mises en application, contribuent aux pires abus envers les animaux. Quels qu’ils soient, les animaux d’élevage sont considérés comme des « produits alimentaires ou vestimentaires » et n’ont droit à aucune protection contre les cruautés qu’ils (qui) leurs (leur) sont infligées.

L’industrie de la fourrure canadienne est d’ailleurs l’une des industries responsable de la non adoption d’un projet de loi proposé par le gouvernement canadien et qui se devait d’être plus sévère à l’endroit de ceux qui infligent des cruautés aux animaux. Le projet de loi C-50 (Loi modifiant le Code criminel (cruauté envers les animaux et armes à feu) et la Loi sur les armes à feu), qui devait être promulgué cet automne 2005, après 7 ans de multiples amendements, s’est de nouveau retrouvé aux oubliettes. Ce projet de loi qui aurait permis aux animaux de ne plus être considérés comme des “biens” mais comme des « êtres sensibles » et qui aurait pu porter le niveau des amendes maximales de 2,000 à 10,000$ et (voir s'appliquer) jusqu’à 18 mois de prison à toute personne reconnue coupable de cruauté animale, est jugé inacceptable selon les trappeurs, chasseurs, éleveurs d’animaux (à) fourrure, et ces derniers refusent d’accepter les termes actuels de ce projet de loi car il rendrait criminel le fait d’infliger des souffrances inutiles à des animaux. Ce projet de loi avait pourtant reçu l’appui de tous les partis de la Chambre avant de tomber de nouveau à l’eau, lors du déclenchement des élections fédérales. Présenté à nouveau à la Chambre des communes, il a reçu une fois de plus l’appui de tous les partis et le Sénat en fut alors saisi. Mais, tout fut annulé pour une période indéterminée lorsque le Parlement a été dissout (dissous). Au Canada, la loi sur la protection des animaux n’a jamais été revisée à fond depuis plus de 100 ans.


*19 avril 2005 - 7 000 visons femelles en provenance du Danemark, toutes enceintes et sur le point de mettre bas, sont arrivées à Terre-neuve - Canada. 4000 sont destinées à une nouvelle ferme d’élevage située à Harcourt, (Terre-neuve), et 3000 autres à une nouvelle ferme située à l’extérieur de Botwood- Terre-neuve. (??? pas clair: pourquoi Botwood ? Est-ce qu'Harcourt est à l'intérieur de Botwood?)

MISE À MORT DES ANIMAUX À FOURRURE

Alors que certains animaux destinés à la reproduction sont condamnés à vivre dans des conditions lamentables pendant plusieurs années, la majorité des animaux est tuée (je ferais l'accord avec animaux et dirais sont tués)

... je dois m'arrêter ici afin d'aller commencer les cages et le souper ma belle Do

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SUPER !!!!!!!!! UN GRAND MERCI POUR CE QUE TU AS DÉJÀ FAIT MA BELLE CÉ !!!!!!! cheers


Citation :
*19 avril 2005 - 7 000 visons femelles en provenance du Danemark, toutes enceintes et sur le point de mettre bas, sont arrivées à Terre-neuve - Canada. 4000 sont destinées à une nouvelle ferme d’élevage située à Harcourt, (Terre-neuve), et 3000 autres à une nouvelle ferme située à l’extérieur de Botwood- Terre-neuve. (??? pas clair: pourquoi Botwood ? Est-ce qu'Harcourt est à l'intérieur de Botwood?)


L'une est une nouvelle ferme d'élevage située à Harcourt (Terre-Neuve)
et il y a une autre nouvelle ferme située à l'extérieur de la ville ou du village de Botwood (Terre-Neuve) ...

Regarde la liste des projets qui ont été acceptés par le gouv. à cette adresse Cé ! Tu n'en reviendras pas du nombre de demandes de fermes d'élevages d'animaux à fourrure... Les deux mentionnées ci-haut ont déjà été acceptées par le gouvernement... Depuis que j'ai préparé ce paragraphe, il y a eu au moins 5 nouvelles demandes qui sont rentrées pour ouvrir des fermes à visons à Terre-Neuve et Labrador, de même qu'une "usine de transformation" du phoque.... Mad

http://www.env.gov.nl.ca/env/Env/EA%202001/pages/List%20of%20Projects.htm

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Citation :
7 000 visons femelles en provenance du Danemark, toutes enceintes et sur le point de mettre bas, sont arrivées à Terre-neuve - Canada.


Dans cette phrase, j'avais oublié de mentionner d'enlever "toutes enceintes"...

Citation :
L'une est une nouvelle ferme d'élevage située à Harcourt (Terre-Neuve) et il y a une autre nouvelle ferme située à l'extérieur de la ville ou du village de Botwood (Terre-Neuve) ...


La phrase ne semble pas claire, Do; il faudrait peut-être dire "située près de Botwood" ?

Citation :
Regarde la liste des projets qui ont été acceptés par le gouv. à cette adresse Cé ! Tu n'en reviendras pas du nombre de demandes de fermes d'élevages d'animaux à fourrure... Les deux mentionnées ci-haut ont déjà été acceptées par le gouvernement... Depuis que j'ai préparé ce paragraphe, il y a eu au moins 5 nouvelles demandes qui sont rentrées pour ouvrir des fermes à visons à Terre-Neuve et Labrador, de même qu'une "usine de transformation" du phoque....

http://www.env.gov.nl.ca/env/Env/EA%202001/pages/List%20of%20Projects.htm


Ça n'a pas d'allure ! Il faut faire baisser ce commerce. Thumb down

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Citation :

7 000 visons femelles en provenance du Danemark, toutes enceintes et sur le point de mettre bas, sont arrivées à Terre-neuve - Canada.
Dans cette phrase, j'avais oublié de mentionner d'enlever "toutes enceintes"...


Ben Oui Cé ! Que je suis bête ! Ça va de soi ! zut


L'une est une nouvelle ferme d'élevage située à Harcourt (Terre-Neuve) et il y a une autre nouvelle ferme située à l'extérieur de la ville ou du village de Botwood (Terre-Neuve) ...


Citation :
La phrase ne semble pas claire, Do; il faudrait peut-être dire "située près de Botwood" ?


OK content

Citation :
Ça n'a pas d'allure ! Il faut faire baisser ce commerce.


C'est parce qu'ils ont de plus en plus de contraintes dans les autres pays qu'ils font l'élevage ici Cé et je crois que ça va devenir de plus en plus populaire... Tout est tellement facile ici et il y a enore tellement de grands espaces Shit

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Citation :
Tout est tellement facile ici et il y a enore tellement de grands espaces


C'est épouvantable. Il faut dénoncer cette situation Shocked J'espère au moins que nos distributions contre la fourrure toucheront peut-être qqes personnes, comme pour le foie gras; il y en a eu au moins une dizaine qui nous ont dit qu'ils n'en mangeraient plus. S'il y en a autant qui nous disent qu'ils feront attention à ne pas acheter d'articles en fourrure, ce sera déjà ça.

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SUITE DES CORR. & SUGGESTIONS :

MISE À MORT DES ANIMAUX À FOURRURE

........ par les éleveurs eux-mêmes ou par leurs préposés, dès leur premier hiver et ce, de manières diverses (je dirais de diverses manières) et de la façon la moins onéreuse possible. Les renards sont soit électrocutés (des électrodes sont appliquées sur la gueule et dans le rectum de l’animal), soit empoisonnés à l’aide d’une seringue contenant un poison quelconque. Les visons chinchillas et autres petits animaux sont en général, soit gazés (inhalation forcée de dioxyde de carbone, ou de monoxyde de carbone provenant du tuyau d’échappement d’un moteur à essence), soit électrocutés, ou encore par rupture de leurs vertèbres cervicales.

Les visons chinchillas et autres petits animaux sont en général gazés par inhalation forcée de dioxyde de carbone ou de monoxyde de carbone provenant du tuyau d’échappement d’un moteur à essence, ou électrocutés, ou tués en leur rompant les vertèbres cervicales.

POLLUTION ET NATURE DÉBALANCÉE PAR L'ÉLEVAGE DES ANIMAUX À FOURRURE

POLLUTION ET DÉSÉQUILIBRE DE LA NATURE PAR L'ÉLEVAGE DES ANIMAUX À FOURRURE

OU

NATURE POLLUÉE ET DÉSÉQUILIBRÉE PAR PAR L'ÉLEVAGE DES ANIMAUX À FOURRURE

L’élevage de milliers d’animaux, forcés de déféquer dans leur cage, (et dont les carcasses empoisonnées) leurs carcasses empoisonnées, broyées, ou encore (ENLEVER "encore") empilées et abandonnées (empilées SONT abandonnées) dans des boisés ou des champs, de même que (ainsi que au lieu de "de même") l’apprêtage et l’entreposage des peaux, contribuent à la pollution du sol, de l’air, et à la contamination de l’eau. Ces élevages créent aussi un débalancement (déséquilibre) dans la nature : Il (il) y a plus d’animaux prédateurs dans les fermes d’élevage qu’il n’y en a dans la nature, et pourtant, on continue de les capturer pour en faire leur élevage, (pour en faire leur élevage) - i.e. les lynx… (enlever : - i.e. les lynx… ) Dans le Montana, il n'existerait qu'environ (il n'y aurait que) 150 lynx sauvages, mais malgré sa situation précaire, le piégeage de cet animal est toujours permis et sert essentiellement à en faire son élevage (à en faire l'élevage). Cette industrie est aussi responsable d'animaux non indigènes devenus nuisibles. Échappés de leur ferme d’élevage ou relâchés dans la nature par des éleveurs car la demande pour telle ou telle (remplacer telle ou telle par ces) fourrure n'était pas assez forte, certains animaux se sont rapidement reproduits. Des ratons-laveurs (ratons laveurs) en Allemagne, des visons en Islande, des opossums en Nouvelle-Zélande, des ragondins aux États-Unis ou en France, etc. etc., - on les accuse (on accuse ces animaux) de causer des dommages ou de ravager des récoltes, alors qu’ils ont été introduits par l’homme lui-même, dans un habitat qui n’était pas le leur!

LA FOURRURE C’EST POUR LES BÊTES

Mises à part quelques peuplades qui ne peuvent se vêtir autrement, la fourrure n'est pas quelque chose d'essentiel dans la vie de l ‘homme moderne. Avec un choix aussi varié de vêtements synthétiques, chics, légers, chauds, moins coûteux et beaucoup moins polluants que ceux fabriqués en fourrure, il n'y a aucune raison d’encourager cette cruelle industrie. Seul le consommateur est responsable de faire tourner ces usines de terreurs (terreur) et de souffrances, et lui seul peut y mettre un terme en refusant catégoriquement de se procurer quelque article (tout article au lieu de quelque) en fourrure que ce soit et ce, aussi petit soit-il. (que ce soit,, aussi petit soit-il.)

UNE INDUSTRIE EN VOIE D'EXTINCTION ?

Depuis le 1er janvier 2003, l'élevage d'animaux élevés uniquement pour leur fourrure est interdit en Angleterre, au Pays de Galle, en Écosse et en Irlande du nord. (Je ne suis pas certaine mais je crois qu'il faut écrire Nord avec 1 majuscule = à vérifier)

-L'élevage d'animaux à fourrure est également interdit en Suède

-En Norvège, le Conseil Éthique du ministère de l'Agriculture a statué que les fermes d'élevage d'animaux à fourrure, dans leur forme actuelle, sont inacceptables d'un point de vue de bien-être animal et qu’elles représentent une grave violation à la Loi sur la Protection des Animaux.

-Aux Pays Bas, l'élevage de renards est interdit depuis 2002. La chambre basse du Parlement (Il faudrait p-être écrire La Chambre Basse du Parlement ? avec majuscules ?) s'est prononcée en faveur d'une interdiction (avec un délai transitoire) des élevages de visons et de chinchillas et l’interdiction d’ici là, de la création de tout nouvel élevage.

-Plusieurs provinces de l'Autriche ont soit banni l'élevage d'animaux à fourrure, soit imposé des règlements tellement sévères que toutes les fermes d'élevage d'animaux à fourrure de ce pays ont été contraintes de fermer boutique.

-4 états allemands ont déjà imposé des règlements stricts à faire respecter dans les fermes d'élevage: Bayern, Hessen, Nordrhein-Westfalen et Schleswig-Holstein.
-En Suisse, l'élevage intensif d'animaux à fourrure est interdit depuis plusieurs décennies.
-En Nouvelle-Zélande, de nouveaux règlements forçant les éleveurs à améliorer les conditions de détention des animaux rendent cette industrie moins lucrative et pourraient mener éventuellement à son abandon.

-À partir de 2006, l'Italie devra se conformer à des règles très strictes pour continuer de détenir (à détenir au lieu de "de" ?) des animaux à fourrure dans des fermes d'élevage. Les visons par exemple devront avoir à accès à un endroit pour nager, ce qui rendra cet élevage sans intérêt économique. Le dernier élevage de renards dans ce pays a fermé en 1997.

-En Suède: l'élevage intensif de renards est interdit. Une loi interdisant l’élevage des visons est également attendue prochainement. (Dans la 1ère mention plus haut, on dit déjà que l'élevage des animaux à fourrure est interdit en Suède)

- Au Danemark, premier producteur mondial de peaux de visons, le Conseil Ethique pour les Animaux domestiques (Domestiques) du Ministère de l'Agriculture a stipulé que la détention intensive d'animaux à fourrure est éthiquement inacceptable. (Voilà pourquoi ce pays acheminent (achemine) maintenant ses visons au Canada...*)

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Merci infiniment ma belle Cé,
ces dernières corrections n'ont pas encore été faites sur la page... Je les ferai sûrement après souper.....

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