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animo-aequoanimo

L'article sur le foie gras

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On devrait peut-être lui écrire un petit mot pour le féliciter de son article et en même temps lui parler de nos actions anti-foie gras confused
Il travaille à l'UdMtl

http://www.jbjv.com


Zoologie, éthologie, éthique animale.
Enseignement et expérience professionnelle

Chargé de cours, Université de Montréal
PHI 1901 – Pensée rationnelle et argumentation (automne 2004, hiver 2005, automne 2005, hiver 2005)
PHI 1968V – Notions fondamentales d’éthique animale, à la Faculté de Médecine Vétérinaire (automne 2005)

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Qu'en penses-tu, ma belle Do ? La fin est peut-être un peu bâclée ???
__________________________________________________________

jb.jeangene.vilmer@umontreal.ca

Bonjour monsieur Jeangene Vilmer,

Je viens de prendre connaissance de votre article « Les sophismes du foie gras », affiché sur le site de L’Express, et daté du 15 décembre 2005. Je suis vraiment très heureuse qu'un tel commentaire ait été publié et j'espère qu'il en secouera quelques-uns.

Comme vous le savez peut-être, le Québec multiplie actuellement ses élevages d'oies et de canards pour la production du foie gras et c'est donc pourquoi nous avons entamé une campagne contre le gavage afin de sensibiliser la population aux faits de cette production. Nous avons effectué cet été une distribution de tracts et nous avons aussi écrit et publié un article sur notre site et nous prévoyons également faire d'ici peu une autre distribution de tracts car il se fait actuellement des promotions pour la période des Fêtes afin de faire adopter cette coutume de ce côté-ci de l'océan !!!

Bravo pour votre article !

C. Gagnon,
Aequo Animo
http://aequoanimo.com

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Je le trouve très bien écrit Cé !!!!!!!! cheers Aucune gêne à lui envoyer !! thumleft

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Je l'espère Cé ! Il doit être Français ou Belge- Il n'a pas vraiment un nom québécois...

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Il doit être Français, Do, car j'ai vu qu'il avait étudié à la Sorbonne... à moins que ce soit quand même un québécois qui ait étudié en France mais ce n'est décidément pas un nom du Québec.

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Méryl lui avait aussi écrit. Voici la réponse qu'il lui a faite hier soir. Il est quelque peu pédant le type, il me semble... On verra bien quel genre de réponse il me fera. Voici la réponse qu'a reçue Meryl.
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Chère Méryl,

Merci de votre message et pardon d'y répondre si tard.
Il est heureux, effectivement, d'avoir pu parler du foie gras dans L'Express mais je crois devoir cette chance au fait que, contrairement à ce que je peux lire ici et là, le texte n'est pas (explicitement du moins) contre le foie gras mais contre sa protection législative seulement, ce qui est très différent.

Je ne pense pas qu'une tribune axée sur le bien-être animal et la cruauté du gavage serait passée, pour deux raisons : d'une part, c'est une argumentation peu originale et défendue brillamment sur de nombreux sites (dont l'excellent stopgavage.com). D'autre part, les Français y sont peu sensibles, en raison d'un retard d'une trentaine d'années en éthique animale et d'une culture gastronomique sacrée. C'est donc en m'attaquant à la loi, et non au foie gras lui-même, que j'ai pu faire passer un message subliminal quant au fond du problème.

Le Québec c'est sympa, j'y suis depuis deux ans et pour encore au moins un an et demi, mais j'ai tout de même "ben de la misère" avec la qualité de la langue dans laquelle on baigne ici. Autant aller dans une province anglophone, ce que je ne tarderai sans doute pas à faire.

Ce que vous dites sur l'éloignement est très vrai. J'ai la chance de pas mal voyager, et c'est à chaque fois hors de France que j'apprécie le mieux mon pays. Il est important de savoir relativiser et trouver de nouveaux modèles, de nouvelles idées, parfois aussi de nouveaux combats à l'étranger.

Je suis végétarien depuis le mois d'août, c'est-à-dire depuis que je m'intéresse à l'éthique animale dans le cadre d'un cours que je donne à l'université. Mais, à vrai dire, ma position n'est pas radicale : je ne suis pas contre l'exploitation animale en principe (car alors il faudrait tout condamner, y compris les animaux de compagnie, pourquoi pas les chiens d'aveugles, etc.), car j'accepte et j'assume la nature prédatrice de l'homme.
Seulement, entre la prédation naturelle des Inuits par exemple et l'arraisonnement de la nature auquel le capitalisme effréné conduit dans l'élevage industriel, il y a une différence qui me semble essentielle. Mon végétarisme est tout entier dirigé contre les abus bien connus de l'élevage industriel. Je ne suis pas choqué, par exemple, que l'humain mange un animal si cet animal a eu une vie heureuse et saine et s'il a été tué rapidement et sans douleur. Autrement dit, dans certains cas, la viande biologique me semble acceptable.

Bien cordialement,

JB

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hihihiihi Oui un peu pédant le mec ! En tous les cas, il est très clair sur ses positions ! Dommage que dans ses réflexions, il ne cherche pas à voir un peu plus loin, mais ça viendra peut-être avec le temps ! What the fuck ?!?

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