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Article foie gras

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Antoine Comiti <antoine.comiti@gmail.com> a écrit :
Article beurk (et annoncé en couverture) dans Le Soleil qui est (sauf erreur) un grand quotidien québécois.
Avec cette perle d'une productrice : << Les gens s'imaginent que l'on remplit l'estomac de nos canards de force [...] Jamais nous ne forçons un animal à manger. >>
Ca vaut surement le coup d'écrire au courrier des lecteurs (je n'ai pas trouvé l'adresse mail).
Antoine

http://www.cyberpresse.ca/article/20051221/CPSOLEIL/51221216/5181/CPSOLEIL

Le mercredi 21 décembre 2005

Le foie gras québécois

Anne Desjardins

Le Soleil

Collaboration spéciale

Montréal

À l'heure où certains pays remettent en question le bien-fondé de la production de foie gras, les Québécois marquent leur dissidence et leurs affinités avec les Français en affichant plutôt un engouement croissant pour ce mets de luxe. Surtout à Noël, période de pointe pour les producteurs.

Depuis un mois, le téléphone ne dérougit pas à la ferme du Canard goulu, de Saint-Apollinaire : les mousses, les foies gras frais, en bloc ou cuits au torchon s'envolent. « C'est la grosse saison et à notre boutique, 300 canards gavés par semaine ne suffisent pas à la demande », explique Marie-Josée Garneau, propriétaire depuis 1997 avec son conjoint Sébastien Lesage de cette entreprise qui élève annuellement 50 000 canards de Barbarie artisanalement, tout en offrant une grande variété de produits transformés sur place et de plats cuisinés. « Plusieurs semaines d'avance, nous augmentons la préparation de nos conserves de foie gras et nous congelons des foies gras au torchon pour être en mesure de servir les clients qui n'auraient pas réservé. » Mais à quelques jours de Noël, le foie gras frais devient une denrée rare. « Ces dernières années, les Québécois ont vraiment appris à poêler le foie gras et ils ont démystifié sa préparation, ce qui a fait exploser nos ventes de lobes frais. »

Même situation à la ferme Basque de Charlevoix, qui a ouvert ses portes en mars 2003 avec une production de canards mulards et de Barbarie et un éventail de mets à emporter. « Le canard est devenu une des viandes vedettes des Québécois, au point de remplacer souvent la dinde sur la table de Noël », estime Isabelle Mihura. Elle et son mari Jean-Jacques Etcheberrigaray ont retrouvé dans Charlevoix un peu de la douceur de leur Pays basque natal. « Les Québécois découvrent aussi la différence entre le pâté de foie et le véritable foie gras au naturel ; et comme ils sont curieux, ils ont appris à le cuisiner, contrairement aux Français. »



Un nombre croissant de producteurs


Le foie gras représente à lui seul au moins 50 % du chiffre d'affaires d'un producteur de canards gavés. D'après les données du MAPAQ, cet engouement suivrait celui des Français, dont la consommation a augmenté de 10 % en deux ans. Avec 90 % du marché, ils en sont le premier producteur et exportateur mondial. Mais les Québécois préfèrent encourager leurs artisans locaux plutôt que les Européens. Résultat : si le Canard goulu a longtemps été le seul spécialiste québécois du canard fermier, la compétition s'est accrue depuis avec l'arrivée de petites entreprises comme Le Canard au naturel, La ferme Basque, Les Canardises ou la ferme d'Oc, qui tient un kiosque au marché du Vieux-Port. Mais personne ne craint la compétition, car la demande dépasse l'offre. « Nous sommes plutôt une confrérie que des compétiteurs, confirme Jean-François Émond, de la ferme d'Oc. D'ailleurs, nous nous sommes regroupés pour présenter un amendement à la nouvelle réglementation du MAPAQ exigeant que les oiseaux d'élevage soient enfermés pour contrer les risques de propagation de la grippe aviaire par des oiseaux sauvages. » Une hérésie selon ces entrepreneurs, pour qui les canards doivent pouvoir s'ébattre à l'extérieur et brouter de l'herbe, autant pour leur bien-être que pour produire une chair de qualité.


Si le foie gras fait un nombre grandissant d'adeptes ici et en France, il a aussi ses détracteurs, qui assimilent le gavage à de la cruauté envers les animaux. Sous la pression de groupes d'influence et de vedettes comme le chanteur Paul McCartney ou l'actrice Loretta Swit, la Californie vient d'interdire la production et la vente de foie gras à compter de 2012, à l'instar de l'Oregon, du Massachusetts, de l'Illinois, de New York et de Chicago. Israël faisait de même en 2003, suite à un Rapport du Comité scientifique sur la santé et le bien-être animal de la Commission européenne, qui confirmait en 1998 que, dans certains cas, le gavage pouvait constituer une atteinte à l'intégrité physique des palmipèdes.



Gavage et éthique



La question se pose donc : peut-on gaver de façon éthique ? Oui, répondent en chœur les producteurs interrogés, pour qui le bien-être animal est une absolue priorité et qui réfutent l'élevage industriel à grande échelle, autant pour les canards que pour le porc ou le poulet. « Les gens s'imaginent que l'on remplit l'estomac de nos canards de force, alors que nous ne faisons que recréer le gavage qui a cours naturellement chez ces oiseaux migrateurs. Ils se font comme une boîte à lunch en remplissant leur jabot très élastique de nourriture pour se constituer des réserves, explique Marie-Josée Garneau, qui insiste aussi sur le fait que ses bêtes sont élevées en semi-liberté et non en cage. » Jamais nous ne forçons un animal à manger. Le gavage se fait avec du maïs et de l'eau uniquement, il ne dure que deux secondes, deux fois par jour, au cours des trois dernières semaines de vie de nos canards. Nous procédons avec douceur car nous aimons nos animaux. «

À la Ferme Basque, on invite même les visiteurs à assister aux repas de gavage, qui se font de la même manière qu'au Canard goulu. » Nous croyons qu'il est essentiel de démystifier ce terme « gavage », estime Isabelle Mihura. Les gens repartent calmés quand ils comprennent que l'animal ne souffre pas du tout. « Jean-François Émond ne croit pas que les Québécois céderont à ce mouvement de boycott qui témoigne, selon lui, d'une méconnaissance de l'élevage de canards fermiers. » Ma clientèle est composée de gens bien informés sachant apprécier toute la passion que nous mettons dans notre travail. Tandis que les Américains ont souvent tendance à oublier que derrière la viande qu'ils achètent en paquets de cellophane aseptisés il y a aussi un animal qu'on a souvent été élevé dans des conditions révoltantes. Pourtant, ça ne semble pas les empêcher de dormir ! Je trouve cette attitude très paradoxale. «

Pour sa part, le chef Jean-Luc Boulay estime que l'engouement pour le foie gras ne fait que débuter au Québec et sera toujours associé aux moments précieux, comme Noël et le Nouvel an. » Il s'agit d'une tradition vieille de 4000 ans et nos éleveurs travaillent vraiment selon les règles de l'art. Nous devrions apprécier et savourer ces produits fins avec tout le respect qui leur est dû.
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Ma réponse à Antoine :

Oui, il s'agit d'un quotidien du Québec. Nous allons préparer un commentaire. Un grand MERCI, Antoine ! Voici les adresses :redaction@lesoleil.com Opinion@lesoleil.com

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Je ne peux pas m'y mettre avant 10:30 car je suis au bureau et il faut compter le temps du retour à la maison

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Ma belle Do, px-tu me dire si tu crois que ça va ?
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Re: Le Foie Gras Québécois, A. Desjardins, mercredi 21 décembre 2005

A la lecture, dans l'article ci-haut mentionné, de certaines réflexions des producteurs de foie gras, je me suis demandé si ces derniers n'étaient pas quelque peu de "mauvaise foi" puisque dans la nature, jamais les oies ni les canards ne mangeraient spontanément les énormes quantités de nourritures provoquant la stéatose hépatique qui est la caractéristique du foie gras obtenu du gavage. Dans la nature, les oiseaux ne prennent qu'une petite quantité de graisse qui leur sert de réserve avant d'affronter la migration : ils ne se suicident pas par boulimie; ils puisent dans ces réserves au fur et à mesure de leurs besoins. Ce qui est différent du gavage qui consiste à enfoncer la nourriture dans l'estomac et non pas à la mettre dans le jabot de l'animal.

QU'EST-CE-QUE LE GAVAGE

La production de foie gras nécessite l’alimentation forcée au moyen d’un long tube de métal, enfoncé de la gorge jusqu’à l’estomac. Suite au choc du gavage, l’animal souffre de halètements, de lésions et d’inflammation au cou, de diarrhées et son foie hypertrophié atteint presque 10 fois son volume normal en fin de gavage. Le taux de mortalité est très élevé. Des oiseaux meurent la gorge déchirée lors de l’introduction du tube. D’autres meurent de rupture interne des organes. D’autres, d’asphyxie lorsque la nourriture se compacte dans leur gorge ou dans leur système digestif. Seuls les mâles sont gavés, le foie des femelles étant trop nervé, leur utilisation est interdite. Ainsi, des millions de petites femelles sont tuées, souvent jetées vivantes dans des broyeurs mécaniques. Peut-être que certains producteurs sont plus attentionnés que d'autres mais le gavage n'est pas une partie de joie pour l'oiseau.

INTERDICTION

C'est d'ailleurs en raison de la cruauté de sa production que le foie gras est interdit dans la plupart des pays de l’Union Européenne : Allemagne, Autriche, Italie, Angleterre, Pays-Bas, Suisse, Danemark, Norvège, République Tchèque, Finlande, Luxembourg, Suède, et plusieurs autres. Il est également interdit en Argentine, en Pologne, en Israël. Ces pays considèrent que la production du foie gras est une violation aux principes les plus élémentaires de protection animale. Malheureusement, alors que ces pays interdisent le gavage et que d'autres s'apprêtent à l'interdire, le Québec pour sa part multiplie ses élevages.

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C'est parfait ma belle Cé ! thumleft
C'est tu pas enrageant de lire de tels articles ?
Incroyable comment ils manipulent la population ces salopards !!!! Thumb down

Peut-être devrais-tu ajouter en fin de page l'adresse de l'article: La vérité sur le gavage
http://www.stopgavage.com/verite.php

ainsi que l'adresse de l'Analyse critique du rapport du Comité scientifique de la santé et du bien-être animal sur la protection des palmipèdes "à foie gras"
http://league-animal-rights.org/rapport_foiegras.html

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Citation :
Je signe C. Gagnon, Aequo Animo avec le lien de notre site aussi ?


Oui s.t.p. ma belle Cé !
Je rajouterai ta lettre dans notre Écritoire un peu plus tard...

Je suis pas mal occupée aujourd'hui: un paquet de cartes de souhaits à préparer, des paquets à emballer, du lavage, ect. etc. Boulet

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Je vais enlever ceci "qui consiste à enfoncer la nourriture dans l'estomac et non pas à la mettre dans le jabot de l'animal" car apparemment, c'est le jabot qui est gavé.

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Parfait ma belle Do; ça ne presse pas pour ajouter la lettre au site, c'est seulement que je vais la transmettre immédiatement au journal. Je te recopierai la dernière version ici ensuite.

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OK ma belle Cé, merci beaucoup,

A+ tard,
do XXXXXXXXXXXXXXXXX

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Voici le produit fini transmis à redaction@lesoleil.com et Opinion@lesoleil.com
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Re: Le Foie Gras Québécois, A. Desjardins, mercredi 21 décembre 2005 http://www.cyberpresse.ca/article/20051221/CPSOLEIL/51221216/5181/CPSOLEIL


A la lecture, dans l'article ci-haut mentionné, de certaines réflexions des producteurs de foie gras, je me suis demandé si ces derniers n'étaient pas quelque peu de "mauvaise foi" puisque dans la nature, jamais ni les oies ni les canards ne mangeraient spontanément les énormes quantités de nourriture provoquant la stéatose hépatique qui est la caractéristique du foie gras obtenu par la méthode du gavage. Dans la nature, les oiseaux ne prennent qu'une petite quantité de graisse qui leur sert de réserve avant d'affronter la migration : ils ne se suicident pas par boulimie; ils puisent dans ces réserves au fur et à mesure de leurs besoins. Ce qui est différent du gavage lors duquel les animaux ne sont pas libres de s'alimenter à leur gré mais sont coincés dans des cages individuelles dans une salle de gavage.

QU'EST-CE-QUE LE GAVAGE

La production de foie gras nécessite l’alimentation forcée au moyen d’un long tube de métal, enfoncé de la gorge jusqu’à l’estomac. Suite au choc du gavage, l’oiseau peut souffrir de halètements, de lésions et d’inflammation au cou, de diarrhées et, en fin de gavage, son foie hypertrophié atteint presque 10 fois son volume normal. Le taux de mortalité est élevé. Des oiseaux meurent la gorge déchirée lors de l’introduction du tube. D’autres meurent de rupture interne des organes. D’autres, d’asphyxie lorsque la nourriture se compacte dans leur gorge ou dans leur système digestif. Seuls les mâles sont gavés, le foie des femelles étant trop nervé, leur utilisation est interdite. Ainsi, des millions de petites femelles sont tuées, souvent jetées vivantes dans des broyeurs mécaniques. Peut-être que certains producteurs sont plus attentionnés que d'autres mais le gavage n'est pas une partie de plaisir pour l'oiseau. Lire: http://www.stopgavage.com/verite.php et http://www.stopgavage.com/rapport.php


INTERDICTION

C'est d'ailleurs en raison de la cruauté de sa production que le foie gras est interdit dans la plupart des pays de l’Union Européenne : Allemagne, Autriche, Italie, Angleterre, Pays-Bas, Suisse, Danemark, Norvège, République Tchèque, Finlande, Luxembourg, Suède, et plusieurs autres. Il est également interdit en Argentine, en Pologne, en Israël. Ces pays considèrent que la production du foie gras est une violation aux principes les plus élémentaires de protection animale. Malheureusement, alors que ces pays interdisent le gavage et que d'autres s'apprêtent à l'interdire, le Québec pour sa part multiplie ses élevages.

C. Gagnon,
Aequo Animo
http://aequoanimo.com

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Lettre finale ci-haut. Si ce n'est pas trop de problèmes ma belle Do, pendant que tu seras sur l'Ecritoire, dans la lettre pour Claude Charron, il y a deux chiffres de références qui provenaient de mon article sur la pollution par l'élevage. Est-ce que tu pourrais les enlever (3) (2). Ils sont dans le 3iïme paragraphe en partant de la fin. Je les avais enlevés dans mon original transmis à c.Charron mais j'ai oublié de le faire sur cette copie. getyouzutanonyme

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pas de problème ma belle Cé... je les enlèverai en même temps que je placerai ton autre lettre dans l'Écritoire...

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et il sera en ligne et sûrement beaucoup lu, même si cela ne leur plaira sûrement pas ! diable

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