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Animal

seconde réponse à la journaliste

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Je ne retrouve pas la date de l'envoi de cette 2ième lettre ma belle Cé....

Je pourrais écrire ceci: Réponse recue de madame Desjardins qui reprenait dans l'ensemble les arguments de la "filière foie". Aequo Animo lui a refait une seconde réponse, à laquelle elle n'a cette fois pas répondu.


Bonjour madame Desjardins et merci beaucoup de votre réponse à mon courriel; j'aimerais aussi apporter quelques réponses sur certains points que vous mentionnez et je me permets donc de vous écrire une seconde fois.

En ce qui concerne tout d'abord la nuance entre le jabot et l'estomac, puisque le Larousse définit ainsi l'estomac des oiseaux : «chez les oiseaux, l'estomac se divise en un jabot où s'accumulent les aliments… » , dans ce cas, dire que l'on enfonce un tube de la gorge à l'estomac de l'oiseau, ne me paraît pas être incorrect, quoique, pour plus de précision et pour éviter la confusion, je reconnais qu'il soit alors préférable d'employer le mot jabot.

En effet, les canards migrateurs se constituent des réserves mais ce n'est pas pour se produire un foie gras et ces réserves ne sont pas accumulées en si peu de temps ni compactées comme l'est le stock des canards gavés - i.e. nourris « de force », à l'aide d'appareils souvent automatisés qui peuvent certainement causer des blessures. Contrairement au rythme imposé du gavage, un canard en liberté picore toute la journée et ses graisses se répartissent au foie mais également à la poitrine et aux tissus périphériques alors que le gavage empêche le transport des graisses qui se concentrent dans le foie. Les photos et les vidéos (que ce soit celles prises en France ou dans la vallée de Hudson*) nous montrent bien que des oiseaux se font blesser. Il ne me semble pas vraiment que l'on puisse parler de reproduction de ce qui se passe dans la Nature, ne serait-ce que par l'emploi d'appareils de gavage, et de confinement en cages lors du gavage (ou en tout temps en ce qui concerne l'élevage industriel).

*Photos et vidéos à cette adresse : http://www.nofoiegras.org/FGphotos_HV.htm

Jacques Merminod, vétérinaire en chef de l'Office vétérinaire fédéral de la Suisse, affirme qu'il s'agit d'une alimentation qui n'est pas physiologique : « On donne trop d'aliments à un animal et cela ne correspond absolument pas à ses besoins naturels. Ceci suffit pour que le gavage soit interdit en Suisse. Le foie est à la limite de la maladie. C'est un processus sur le fil du rasoir étant donné que ce foie accumule les graisses et c'est pour ça qu'on l'appelle foie gras. Les cellules du foie sont à la limite de la rupture et il arrive parfois que les cellules se rompent... »

C'est en raison de la cruauté de la pratique du gavage que de nombreux pays l'interdisent et, au Québec, selon les normes de la CAAQ, le gavage des oies et des canards est interdit dans la production biologique (réf. : 6.3.11, Normes biologiques de référence du Québec). Cela me semble tout de même quelque peu significatif.

D'autre part, ce qui s'est fait dans le passé n'est pas forcément toujours un exemple à poursuivre, loin de là. Tel que le rapporte ce même exemple que vous présentez, on pratiquait alors également l'esclavage. Et, nous avons en effet longtemps maintenu cette coutume du passé à travers les siècles et avons mis bien du temps à consentir à l'abolir car l'esclavage servait plusieurs de nos intérêts. Le fait que certains maîtres traitaient bien leurs esclaves ne pouvait plus non plus servir de raison acceptable pour maintenir l'esclavage. Comme quoi toutes les traditions humaines sont loin d'être correctes et que dans le cas de l'esclavage comme dans celui du foie gras, c'est pour satisfaire nos intérêts personnels que l'on exploite des esclaves ou des animaux, sans trop tenir compte de leurs intérêts à eux car, aussi bien traités que puissent être les animaux des élevages artisanaux, ils n'en sont pas moins considérés comme des êtres inférieurs n'ayant aucun droit à leur vie propre. Si on ne les brutalise peut-être pas physiquement, on ne tient pourtant pas compte de leur détresse psychologique. Les animaux ne sont pas que des êtres sensibles d'un point de vue physiologique mais ils sont aussi capables d'interactions avec leurs semblables et avec l'être humain et sont conscients de leur environnement et de ce qu'on leur fait subir; ils sont aussi capables de ressentir des émotions, du stress, d'éprouver de l'anxiété de séparation, etc. Quel sentiment d'abandon, d'incompréhension doit ressentir un animal qui avait toute confiance en son éleveur et qui est envoyé à l'abattoir…

Pour poursuivre avec un autre point, soit la comparaison entre une endoscopie effectuée à un être humain et le gavage, cet exemple ne me paraît pas non plus exactement représentatif de ce que subissent les oies et les canards qui endurent ce traitement à répétition jusqu'à 3 semaines durant. On pourrait certainement soupçonner que si une endoscopie digestive était poursuivie au même rythme que le gavage et à l'aide d'un embuc de métal qu'elle provoquerait également de l'irritation et de l'endolorissement des parois, de l'érosion des muqueuses et peut-être même une usure susceptible de provoquer des déchirures.

Le fait que le foie puisse reprendre sa forme si l'on cesse le gavage ne peut pas non plus être considéré comme un facteur en faveur du gavage. D'abord, ceci n'est vrai que dans la mesure où un certain seuil critique ne sera pas dépassé et ceci n'apporte pas la preuve que les animaux n'ont pas souffert ni que leur foie ne s'est pas dégradé; le fait que l'on puisse nous-mêmes guérir d'une migraine, d'une entorse ou parfois même d'un cancer ne signifie pas que nous n'avons pas été incommodé et mal en point ou que nous ne demeurons pas vulnérables.

Et même si toutes «les pauvres petites femelles» (sic) ne sont pas broyées chez les producteurs de votre connaissance, ce n'est pas le cas chez tous (**). Et, il n'y a pas que dans les autres pays que se pratique le gavage industriel puisque certains producteurs du Québec possèdent des usines de gavage comptant jusqu'à 4,000 places. Une entreprise du Québec produit 2,550 foies gras par semaine; une autre en produit 80,000 par année. Nous sommes quand même un peu loin de la production artisanale.

(**) A l'émission « La Semaine Verte » du 15 février 2004, on disait sans équivoque que les femelles canetons étaient écartées de la chaîne, bien sûr on n'ira pas jusqu'à préciser dans ce contexte qu'elles sont broyées vivantes pas plus qu'on ne le clame pour les poussins mâles à qui on fait subir le même sort dans l'élevage de poules pondeuses, -ce qui n'empêche pas par ailleurs une production de poulet de chair. C'est pourtant de cette façon que l'on dispose des poussins: hachés, vivants, dans des hachoirs. C'est écrit tel quel dans le Code des Pratiques d'Agriculture Canada.

Enfin, si dans les débuts, les canards courent se faire gaver, c'est possiblement que la nourriture, et la quantité, alors dispensées compensent encore à ce moment pour l'inconfort subi lors des premières séances mais, encore une fois, si l'on visionne les vidéos de séances de gavage, on ne peut pas croire un seul instant que ces animaux ne souffrent pas. On m'a rapporté tout récemment le témoignage d'une préposée au gavage employée dans une entreprise artisanale du Québec qui disait qu'elle allait quitter ce travail car elle n'en pouvait plus d'assister à la souffrance de ces animaux en fin de gavage et dont on pouvait lire dans le regard qu'ils voudraient que l'on cesse cette opération. Cette personne disait aussi qu'effectivement les premiers jours du gavage, les oiseaux semblaient satisfaits de recevoir cette nourriture en dépit du procédé employé mais que l'on constatait qu'il en allait bien autrement dans les jours suivants.

Tout ceci permet de croire que le gavage n'est pas sans douleur et, il reste quand même moralement inacceptable de se détourner ou d'infliger une souffrance en s'appuyant sur le fait que des sévices plus grands sont commis ailleurs. Une souffrance ne peut pas être justifiée pas une autre, même qualifiée de moins pire car, pour la victime qui souffre, c'est tout aussi injuste.

Au point de vue pollution, dix petits élevages artisans ne contribuent pas moins à la pollution qu'un seul élevage industriel totalisant le même nombre d'animaux.

Que l'homme ait toujours pratiqué l'élevage, tué et mangé des animaux ne justifie pas non plus pour autant que cela doive continuer. En effet, les consommateurs de viande avancent souvent cet argument que les hommes ont toujours mangé des animaux, comme si ça en justifiait la pratique. Selon cette logique, nous ne devrions pas essayer d'empêcher le meurtre d'autrui ou la guerre puisque cela s'est toujours pratiqué. C'est en remettant en question certaines pratiques que notre société a pu évoluer. C'est de cette façon que nous en sommes venus à abolir l'esclavage, la peine de mort, à accorder le droit de vote aux femmes, etc.

Les Nord Américains consomment de la viande qui ne coûte pas cher parce que c'est ce qu'on leur offre. Quand nos fast food proposent des hamburgers à 2$ ou des hot dogs à 2 pour 1$, on fait en sorte qu'ils en achètent. Et si la viande de supermarché n'est pas cher, c'est parce que l'industrie de la viande est grassement subventionnée et que tout est mis en œuvre pour qu'on en achète. De grosses publicités télévisées que l'industrie peut aussi se payer incitent le consommateur à acheter le porc de tel épicier ou le poulet en spécial de tel autre.

Bien sûr que les groupes qui s'élèvent contre le gavage n'appuient pas l'élevage industriel du bétail, des cochons, des poulets, et autres animaux. Ces groupes sont tous végétariens, et même vegans, qu'il s'agisse de « Stop Gavage » ou de PMAF en France, de Gaia en Belgique, de « Peta » ou de « Farm Sanctuary » aux Etats-Unis, et bien entendu que les éleveurs artisans ne sont pas des monstres et qu'il y a une différence entre élevage artisanal et élevage industriel dans la façon de traiter les animaux et, si les groupes de défense animale dénoncent d'abord et avant tout les méthodes de l'élevage intensif –ce qui inclut la production industrielle de foie gras, ils ne feront pas pour autant abstraction de ce qui se passe dans les petits élevages et du fait que les animaux s'y font aussi abattre. Croyez-vous sincèrement que l'on puisse parler de respect envers un animal quand on lui enlève la vie ? D'autant plus que la viande n'est nullement indispensable pour se nourrir sainement et pas davantage le foie gras. Quand notre alimentation a pour conséquence la mort d'autres êtres sensibles, cela devrait pourtant bien être suffisant pour réfléchir sérieusement à ses habitudes alimentaires, même millénaires.

En septembre 2005, des rapports de l'Agence canadienne d'inspection des aliments révélaient que près du tiers des 29 abattoirs québécois de juridiction fédérale répondaient à peine aux exigences sur le bon traitement des animaux. Selon ces rapports, le quart des abattoirs du Québec infligent des souffrances indues aux animaux. Parmi les infractions relevées par les inspecteurs: l'utilisation abusive du bâton électrique servant à guider les animaux vers les chaînes de transformation, des planchers glissants qui provoquent des chutes et des blessures, des taux anormalement élevés de décès dans des lots d'animaux en transit dans des locaux parfois dépourvus de nourriture, d'eau ou de ventilation... Une dizaine d'abattoirs ont été réprimandés à une ou plusieurs reprises au cours des deux dernières années pour ne pas avoir respecté les normes en vigueur afin d'assurer une mort rapide et sans douleur aux animaux ou pour ne pas avoir offert des environnements convenables aux bêtes en attente de leur mort.

En terminant, je vous remercie d'avoir pris le temps de me lire et de m'avoir permis de vous exposer quelques-unes des raisons pour lesquelles les groupes de défense animale ne peuvent pas davantage être d'accord avec les méthodes de l'élevage industriel qu'avec la pratique du gavage.


Cordialement,
Cécil Gagnon,

AEQUO ANIMO
http://aequoanimo.com
AEQUO ANIMO
BP 251, succ Dorval/Pte-Claire,
Pointe-Claire, Qc H9R 4N9

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Allo ma belle Do; j'arrive de la manif mais il faut que j'embraye sur le reste du ménage. Je vais te revenir avec la date un tout petit peu plus tard. Je crois que c'était au début de janvier, vers le 12, mais je vais vérifier.

A la manif, il y avait une francophone avec qui j'ai parlé pcqu'elle était à côté de moi; elle sera demain au party de l'AVM : je vais essayer de la recruter pour nos distributions. C'est une retraitée vg qui habite dans Ahuntsic. Il y avait R-C et CTV. Andrew m'a demandé si je pouvais venir dans la semaine car ils feront des manifs à tous les midis. Je voulais faire d'une pierre 2 coups (peut-être même 3 et 4 wink en allant à la manif car je me suis dit qu'ils viendraient peut-être éventuellement aux nôtres. Au moins, Andrew avait l'air content de me voir. Ce n'est pas peu dire car lui et Rebecca sont assez distants. David y était. Je n'ai vu ni Valérie ni ma. Lucille est arrivée 15 min. avant la fin.

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C'était bien le 12 janvier.

Cependant je viens de penser que le mieux serait peut-être de ne pas afficher l'article ni le lien de l'article mais de dire que suite à un article paru dans un quotidien du Québec et vantant les mérites du foie gras, nous avons fait parvenir un commentaire au journal (On affiche notre commentaire) et on écrit la réponse reçue mais en la mettant au masculin, et on affiche notre seconde lettre, en enlevant le nom de la journaliste. Penses-tu que ça pourrait être une bonne idee

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je suis contente de savoir que tu as participé à la manif de GAN ! Ça prouve qu'on est de bonne foi... et comme tu dis, ça peut aussi nous aider cheers

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Animal a écrit:
Allo ma belle Cé,
C'est déjà dans notre Écritoire depuis un bon bout d'temps maintenant,
avec le nom de la journaliste, etc... (?) http://www.aequoanimo.com/let4.html


Je pense que ce n'est pas grave si on l'enlève. Je pense que la journaliste n'en saurait rien que l'article était là avant. confused Sinon, il vaut peut-être mieux ne pas afficher notre réponse pcqu'elle reprend chaque point de la lettre de la journaliste ce qui fait que ça revient à publier sa réponse, mais on peut peut-être lui écrire et lui demander si elle consent à ce qu'on affiche sa lettre puisqu'elle voulait montrer les 2 côtés de la médaille Mr.Red en fait SON côté Shocked Mais je suis sous l'impression qu'elle n'a même pas fait le lien qu'on était un groupe de défense animale et qu'elle croyait avoir affaire à un simple citoyen...

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Citation :
Mais je suis sous l'impression qu'elle n'a même pas fait le lien qu'on était un groupe de défense animale et qu'elle croyait avoir affaire à un simple citoyen...

ça me fait aussi cette impression Cé.... et si elle se rend compte qu'on est effectivement un groupe de d a elle ne nous donnera jamais la permission d'afficher sa lettre... donc, le mieux serait que l'on fasse comme tu le suggérais plus tôt...

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Ok Do, alors, j'arrangerai la lettre un peu + tard, car je vais fermer : mon homme va se pointer pour le souper dans qqes minutes.

A tout à l'heure ma belle Do

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De retour ma belle DO mais je ne resterai pas très longtemps parce que je suis pas mal fatiguée de ma journée. Jusqu'à ce matin, je ne pensais pas aller à la manif et quand j'ai pris la décisions, j'ai goalé dans le ménage pour en faire le plus possible et en revenant j'ai continué à en faire ainsi que 2 lavages et je n'ai même pas tout fait... j'en ferai pendant la semaine.

Voici une des lettres retouchées. Je ferai le reste demain :
__________________________________________________________

Merci de votre courriel,

j'avais déjà lu tous les extraits que vous m'avez fait parvenir à plusieurs reprises pour mes recherches, de même que le rapport de la Commission européenne. Et je dois vous dire que tout en respectant le choix de ceux qui refusent de manger du foie gras, je considère qu'il y a aussi une bonne part d'exagération dans la sélection des exemples donnés par ces groupes d'activistes.

Une médaille ayant toujours son revers, j'estime, comme journaliste, qu'il est important d'en montrer les deux facettes. Permettez-moi donc d'apporter quelques précisions à mon tour autour du débat qui fait rage sur le foie gras.

D'abord, il est inexact d'affirmer que le tube de gavage va jusqu'à l'estomac du canard ou de l'oie et le déchire dans bien des cas; ce tube s'arrête au jabot. NUANCE DE TAILLE. Il faut aussi savoir que le jabot des palmipèdes est extrêmement élastique et que l'introduction du tuyau ne le blesse aucunement. Ensuite, oui, les canards et les oies se gavent, littéralement, lorsqu'ils sont en liberté, et leur foie engraisse aussi pas mal lorsqu'ils se préparent pour leur migration. Je connais des éleveurs qui laissent leurs animaux se gaver tout seuls et il arrive à un foie gras similaire en un peu plus de temps. Donc, oui, le canard fabrique lui-même du foie gras lorsqu'il se prépare à migrer. C'est d'ailleurs comme ça que des esclaves israélites qui vivaient en Égypte il y a 4000 ans ont découvert le foie gras: en tuant des oies pour leurs maîtres, ils ont constaté que le foie des palmipèdes était gras juste avant leur migration. Ils ont donc reproduit ce gavage, et la technique n'a pas vraiment changé depuis.

Autre chose: la stéatite. Si le canard n'était pas abattu au terme des 3 semaines de gavage, son foie reprendrait aussi sa taille normale en très peu de temps, comme le constatent les éleveurs qui doivent interrompre le gavage pour une raison ou une autre. La stéatite dont vous parlez n'est donc pas irréversible et ne constitue pas une maladie, mais plutôt le résultat de trop de repas copieux, comme nous au temps des Fêtes.

Il est aussi inexact d'affirmer que les pauvres petites femelles sont broyées parce que leurs foies ne produisent pas de foie gras. Ce n'est certainement pas le cas chez les producteurs artisans. Elles sont vendues pour leur viande et leur graisse; il n'y a que le foie qui ne soit pas utilisé. Ensuite, il s'agit d'une intubation à hauteur de l'oesophage qui dure exactement 2 secondes, exactement comme celle que les humains subissent pour une foule d'examens médicaux. Ce n'est pas le party, j'en conviens, mais ce n'est pas douloureux; je suis souvent passé par là comme être humain.

De plus, pour avoir assisté à de nombreuses séances de gavage par des producteurs artisans expérimentés, je peux vous assurer que je n'ai pas vu les canards se faire maltraiter, blesser ou rudoyer d'aucune façon à aucun moment. Quand le canard élevé en parc voit arriver son gaveur, il court souvent vers lui; ce qu'il ne ferait pas si c'était la torture que l'on nous décrit. Il se sauverait à l'autre bout de l'enclos. Les artisans dont je parle n'élèvent pas leurs animaux dans des cages. Jamais. Ils laissent leurs animaux dans des petits parcs où ils ont de la place pour s'ébattre. Il ne faut pas confondre ces gens avec les élevages industriels gigantesques de certains pays.

J'estime aussi qu'avant de se scandaliser si haut et fort sur l'élevage de canards, il faudrait se questionner en profondeur sur les pratiques qui ont cours dans l'ensemble de l'élevage industriel des bovins, des porcs, des veaux et des poulets, que l'on bourre d'hormones de croissance, que l'on castre et à qui l'on coupe la queue à froid, à qui l'on donne encore des farines animales, que l'on entasse dans des conditions franchement inhumaines dans des cages et des parcs d'engraissement minuscules, que l'on anémie à dessein pour offrir au consommateur une chair de veau blanche et fine. Il faudrait aussi se scandaliser et se mobiliser activement contre l'élevage industriel du saumon, du bar rayé et la disparition de centaines d'espèces de poissons. Pourquoi ne le fait-on pas???

Pourquoi ces groupes de défense ne mettent-ils pas autant d'énergie à questionner plutôt le choix des Nord-Américains de manger des viandes le moins cher possible qui polluent terriblement la planète à cause de la façon dont ces animaux sont engraissés, sans parler des conditions de vie terribles qui sont les leurs tout au long de leur croissance, qui peut durer jusqu'à 2 ans. Deux ans de torture pure et simple. Pourtant, on les mange tous les jours sans aucune culpabilité, sans faire de scandale ni boycotter la production et la vente de ces animaux martyrisés...

Tandis que le canard fermier est élevé dehors tout au long des premières 10 semaines de son existence, et qu'il ne subit de contrainte physique que 40 secondes par jour durant les 2 à 3 dernières semaines de sa vie. Vous ne trouvez pas qu'il y a matière à réflexion et qu'il s'agit de deux poids deux mesures??? Personnellement, les conditions dans lesquelles on élève les animaux de boucherie me révoltent profondément et je suis incapable de manger un poulet produit dans une de ces méga-usines; je ne mange que des viandes biologiques ou des animaux élevés chez des producteurs artisans.

Et qu'en est-il du homard ou des moules que l'on plonge vivants dans l'eau bouillante... Qui a décidé que ces animaux ne ressentaient rien dans cette situation et que leur fin ne se faisait pas dans des souffrances considérables?

À moins d'être végétarien, l'être humain élève, engraisse, puis abat les animaux qu'il mange. L'important, c'est de le faire dans le respect et avec de l'éthique en leur imposant le moins de souffrances possible. Je ne crois pas que les producteurs artisans de canards soient les monstres que certains aiment bien décrire ni qu'ils méritent la mauvaise presse qui leur est réservée et les séances de boycott qu'on réserve à leurs produits un peu partout. Ce sont des agriculteurs respectueux de leurs élevages et, comme journaliste, j'estime qu'ils ont le droit d'expliquer leurs pratiques pour contribuer à mieux les faire connaître et à dédramatiser. Il y a 1000 fois pire qu'eux, je peux vous l'assurer...

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merci beaucoup ma belle Cé. Je n'y toucherai pas avant demain car videotron n'arrête pas de planter... Rolling Eyes et je vais être obligée de fermer car je commence à m'énerver...

Je comprends que tu sois fatiguée de ta journée ma belle Cé...
Repose-toi bien...
Demain c'est une autre journée, wink
do XXXXXXXXXXXX heart

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Voici les lettres retouchées ma belle Do, ainsi qu'une petite intro pour expliquer le tout. Regarde si ça semble correct ou si tu vois qqe chose qui cloche dans l'intro, si tu vois qqe chose à ajouter ou enlever...
_____________________________________________________________

Merci beaucoup de votre réponse à mon courriel; j’aimerais aussi apporter quelques réponses sur certains points que vous mentionnez et je me permets donc de vous écrire une seconde fois.

En ce qui concerne tout d’abord la nuance entre le jabot et l’estomac, puisque le Larousse définit ainsi l’estomac des oiseaux : «chez les oiseaux, l’estomac se divise en un jabot où s’accumulent les aliments…» , dans ce cas, dire que l’on enfonce un tube de la gorge à l’estomac de l’oiseau, ne me paraît pas être incorrect, quoique, pour plus de précision et pour éviter la confusion, je reconnais qu’il soit alors préférable d’employer le mot jabot.

En effet, les canards migrateurs se constituent des réserves mais ce n’est pas pour se produire un foie gras et ces réserves ne sont pas accumulées en si peu de temps ni compactées comme l’est le stock des canards gavés -i.e. nourris « de force », à l’aide d’appareils souvent automatisés qui peuvent certainement causer des blessures. Contrairement au rythme imposé du gavage, un canard en liberté picore toute la journée et ses graisses se répartissent au foie mais également à la poitrine et aux tissus périphériques alors que le gavage empêche le transport des graisses qui se concentrent dans le foie. Les photos et les vidéos (que ce soit celles prises en France ou dans la vallée de Hudson*) nous montrent bien que des oiseaux se font blesser. Il ne me semble pas vraiment que l’on puisse parler de reproduction de ce qui se passe dans la Nature, ne serait-ce que par l’emploi d’appareils de gavage, et de confinement en cages lors du gavage (ou en tout temps en ce qui concerne l’élevage industriel).

*Photos et vidéos à cette adresse : http://www.nofoiegras.org/FGphotos_HV.htm


Jacques Merminod, vétérinaire en chef de l’Office vétérinaire fédéral de la Suisse, affirme qu’il s’agit d’une alimentation qui n’est pas physiologique : « On donne trop d’aliments à un animal et cela ne correspond absolument pas à ses besoins naturels. Ceci suffit pour que le gavage soit interdit en Suisse. Le foie est à la limite de la maladie. C’est un processus sur le fil du rasoir étant donné que ce foie accumule les graisses et c’est pour ça qu’on l’appelle foie gras. Les cellules du foie sont à la limite de la rupture et il arrive parfois que les cellules se rompent... »


C’est en raison de la cruauté de la pratique du gavage que de nombreux pays l’interdisent et, au Québec, selon les normes de la CAAQ, le gavage des oies et des canards est interdit dans la production biologique (réf. : 6.3.11, Normes biologiques de référence du Québec). Cela me semble tout de même quelque peu significatif.

D’autre part, ce qui s’est fait dans le passé n’est pas forcément toujours un exemple à poursuivre, loin de là. Tel que le rapporte ce même exemple que vous présentez, on pratiquait alors également l’esclavage. Et, nous avons en effet longtemps maintenu cette coutume du passé à travers les siècles et avons mis bien du temps à consentir à l’abolir car l’esclavage servait plusieurs de nos intérêts. Le fait que certains maîtres traitaient bien leurs esclaves ne pouvait plus non plus servir de raison acceptable pour maintenir l’esclavage. Comme quoi toutes les traditions humaines sont loin d’être correctes et que dans le cas de l’esclavage comme dans celui du foie gras, c’est pour satisfaire nos intérêts personnels que l’on exploite des esclaves ou des animaux, sans trop tenir compte de leurs intérêts à eux car, aussi bien traités que puissent être les animaux des élevages artisanaux, ils n’en sont pas moins considérés comme des êtres inférieurs n’ayant aucun droit à leur vie propre. Si on ne les brutalise peut-être pas physiquement, on ne tient pourtant pas compte de leur détresse psychologique. Les animaux ne sont pas que des êtres sensibles d’un point de vue physiologique mais ils sont aussi capables d’interactions avec leurs semblables et avec l’être humain et sont conscients de leur environnement et de ce qu’on leur fait subir; ils sont aussi capables de ressentir des émotions, du stress, d’éprouver de l’anxiété de séparation, etc. Quel sentiment d’abandon, d’incompréhension doit ressentir un animal qui avait toute confiance en son éleveur et qui est envoyé à l’abattoir…

Pour poursuivre avec un autre point, soit la comparaison entre une endoscopie effectuée à un être humain et le gavage, cet exemple ne me paraît pas non plus exactement représentatif de ce que subissent les oies et les canards qui endurent ce traitement à répétition jusqu’à 3 semaines durant. On pourrait certainement soupçonner que si une endoscopie digestive était poursuivie au même rythme que le gavage et à l’aide d’un embuc de métal qu’elle provoquerait également de l’irritation et de l’endolorissement des parois, de l’érosion des muqueuses et peut-être même une usure susceptible de provoquer des déchirures.

Le fait que le foie puisse reprendre sa forme si l’on cesse le gavage ne peut pas non plus être considéré comme un facteur en faveur du gavage. D’abord, ceci n’est vrai que dans la mesure où un certain seuil critique ne sera pas dépassé et ceci n'apporte pas la preuve que les animaux n’ont pas souffert ni que leur foie ne s'est pas dégradé; le fait que l’on puisse nous-mêmes guérir d’une migraine, d’une entorse ou parfois même d’un cancer ne signifie pas que nous n’avons pas été incommodé et mal en point ou que nous ne demeurons pas vulnérables.

Et même si toutes «les pauvres petites femelles» (sic) ne sont pas broyées chez les producteurs de votre connaissance, ce n’est pas le cas chez tous (**). Et, il n’y a pas que dans les autres pays que se pratique le gavage industriel puisque certains producteurs du Québec possèdent des usines de gavage comptant jusqu’à 4,000 places. Une entreprise du Québec produit 2,550 foies gras par semaine ; une autre en produit 80,000 par année. Nous sommes quand même un peu loin de la production artisanale.

(**) A l’émission « La Semaine Verte » du 15 février 2004, on disait sans équivoque que les femelles canetons étaient écartées de la chaîne, bien sûr on n’ira pas jusqu’à préciser dans ce contexte qu’elles sont broyées vivantes pas plus qu’on ne le clame pour les poussins mâles à qui on fait subir le même sort dans l’élevage de poules pondeuses, -ce qui n’empêche pas par ailleurs une production de poulet de chair. C’est pourtant de cette façon que l’on dispose des poussins: hachés, vivants, dans des hachoirs. C’est écrit tel quel dans le Code des Pratiques d’Agriculture Canada.


Enfin, si dans les débuts, les canards courent se faire gaver, c’est possiblement que la nourriture, et la quantité, alors dispensées compensent encore à ce moment pour l’inconfort subi lors des premières séances mais, encore une fois, si l’on visionne les vidéos de séances de gavage, on ne peut pas croire un seul instant que ces animaux ne souffrent pas. On m’a rapporté tout récemment le témoignage d’une préposée au gavage employée dans une entreprise artisanale du Québec qui disait qu’elle allait quitter ce travail car elle n’en pouvait plus d’assister à la souffrance de ces animaux en fin de gavage et dont on pouvait lire dans le regard qu’ils voudraient que l’on cesse cette opération. Cette personne disait aussi qu’effectivement les premiers jours du gavage, les oiseaux semblaient satisfaits de recevoir cette nourriture en dépit du procédé employé mais que l’on constatait qu’il en allait bien autrement dans les jours suivants.

Tout ceci permet de croire que le gavage n’est pas sans douleur et, il reste quand même moralement inacceptable de se détourner ou d’infliger une souffrance en s’appuyant sur le fait que des sévices plus grands sont commis ailleurs. Une souffrance ne peut pas être justifiée pas une autre, même qualifiée de moins pire car, pour la victime qui souffre, c’est tout aussi injuste.

Au point de vue pollution, dix petits élevages artisans ne contribuent pas moins à la pollution qu’un seul élevage industriel totalisant le même nombre d’animaux.

Que l’homme ait toujours pratiqué l’élevage, tué et mangé des animaux ne justifie pas non plus pour autant que cela doive continuer. En effet, les consommateurs de viande avancent souvent cet argument que les hommes ont toujours mangé des animaux, comme si ça en justifiait la pratique. Selon cette logique, nous ne devrions pas essayer d’empêcher le meurtre d’autrui ou la guerre puisque cela s’est toujours pratiqué. C’est en remettant en question certaines pratiques que notre société a pu évoluer. C’est de cette façon que nous en sommes venus à abolir l’esclavage, la peine de mort, à accorder le droit de vote aux femmes, etc.

Les Nord Américains consomment de la viande qui ne coûte pas cher parce que c’est ce qu’on leur offre. Quand nos fast food proposent des hamburgers à 2$ ou des hot dogs à 2 pour 1$, on fait en sorte qu’ils en achètent. Et si la viande de supermarché n’est pas cher, c’est parce que l’industrie de la viande est grassement subventionnée et que tout est mis en œuvre pour qu’on en achète. De grosses publicités télévisées que l’industrie peut aussi se payer incitent le consommateur à acheter le porc de tel épicier ou le poulet en spécial de tel autre.

Bien sûr que les groupes qui s'élèvent contre le gavage n’appuient pas l’élevage industriel du bétail, des cochons, des poulets, et autres animaux. Ces groupes sont tous végétariens, et même vegans, qu'il s'agisse de « Stop Gavage » ou de PMAF en France, de Gaia en Belgique, de « Peta » ou de « Farm Sanctuary » aux Etats-Unis, et bien entendu que les éleveurs artisans ne sont pas des monstres et qu’il y a une différence entre élevage artisanal et élevage industriel dans la façon de traiter les animaux et, si les groupes de défense animale dénoncent d’abord et avant tout les méthodes de l’élevage intensif –ce qui inclut la production industrielle de foie gras, ils ne feront pas pour autant abstraction de ce qui se passe dans les petits élevages et du fait que les animaux s’y font aussi abattre. Croyez-vous sincèrement que l’on puisse parler de respect envers un animal quand on lui enlève la vie ? D’autant plus que la viande n’est nullement indispensable pour se nourrir sainement et pas davantage le foie gras. Quand notre alimentation a pour conséquence la mort d’autres êtres sensibles, cela devrait pourtant bien être suffisant pour réfléchir sérieusement à ses habitudes alimentaires, même millénaires.

En septembre 2005, des rapports de l'Agence canadienne d'inspection des aliments révélaient que près du tiers des 29 abattoirs québécois de juridiction fédérale répondaient à peine aux exigences sur le bon traitement des animaux. Selon ces rapports, le quart des abattoirs du Québec infligent des souffrances indues aux animaux. Parmi les infractions relevées par les inspecteurs: l'utilisation abusive du bâton électrique servant à guider les animaux vers les chaînes de transformation, des planchers glissants qui provoquent des chutes et des blessures, des taux anormalement élevés de décès dans des lots d'animaux en transit dans des locaux parfois dépourvus de nourriture, d'eau ou de ventilation... Une dizaine d'abattoirs ont été réprimandés à une ou plusieurs reprises au cours des deux dernières années pour ne pas avoir respecté les normes en vigueur afin d'assurer une mort rapide et sans douleur aux animaux ou pour ne pas avoir offert des environnements convenables aux bêtes en attente de leur mort.

En terminant, je vous remercie d’avoir pris le temps de me lire et de m’avoir permis de vous exposer quelques-unes des raisons pour lesquelles les groupes de défense animale ne peuvent pas davantage être d’accord avec les méthodes de l’élevage industriel qu’avec la pratique du gavage.


Cordialement,
Cécil Gagnon,
AEQUO ANIMO
____________________________________________________________

INTRO A LA PREMIERE LETTRE:

En décembre 2005, un quotidien du Québec publiait un article faisant l'éloge du foie gras. Nous avons fait parvenir quelques informations au journal sur les méthodes de production du foie gras. Nous avons reçu une réponse à laquelle nous avons de nouveau réagit. Comme nous désirons préserver l'anonymat de la personne qui nous a répondu, nous n'identifierons ni le quotidien, ni l'article qui a suscité cet échange.

A la lecture, dans l'article que vous avez publié, de certaines réflexions des producteurs de foie gras, je me suis demandé si ces derniers n'étaient pas quelque peu de "mauvaise foi" puisque dans la nature, jamais ni les oies ni les canards ne mangeraient spontanément les énormes quantités de nourriture provoquant la stéatose hépatique qui est la caractéristique du foie gras obtenu par la méthode du gavage. Dans la nature, les oiseaux ne prennent qu'une petite quantité de graisse qui leur sert de réserve avant d'affronter la migration : ils ne se suicident pas par boulimie; ils puisent dans ces réserves au fur et à mesure de leurs besoins. Ce qui est différent du gavage lors duquel les animaux ne sont pas libres de s'alimenter à leur gré mais sont coincés dans des cages individuelles dans une salle de gavage.

QU'EST-CE-QUE LE GAVAGE

La production de foie gras nécessite l’alimentation forcée au moyen d’un long tube de métal, enfoncé de la gorge jusqu’à l’estomac. Suite au choc du gavage, l’oiseau peut souffrir de halètements, de lésions et d’inflammation au cou, de diarrhées et, en fin de gavage, son foie hypertrophié atteint presque 10 fois son volume normal. Le taux de mortalité est élevé. Des oiseaux meurent la gorge déchirée lors de l’introduction du tube. D’autres meurent de rupture interne des organes. D’autres, d’asphyxie lorsque la nourriture se compacte dans leur gorge ou dans leur système digestif. Seuls les mâles sont gavés, le foie des femelles étant trop nervé, leur utilisation est interdite. Ainsi, des millions de petites femelles sont tuées, souvent jetées vivantes dans des broyeurs mécaniques. Peut-être que certains producteurs sont plus attentionnés que d'autres mais le gavage n'est pas une partie de plaisir pour l'oiseau. Lire: http://www.stopgavage.com/verite.php et http://www.stopgavage.com/rapport.php


INTERDICTION

C'est d'ailleurs en raison de la cruauté de sa production que le foie gras est interdit dans la plupart des pays de l’Union Européenne : Allemagne, Autriche, Italie, Angleterre, Pays-Bas, Suisse, Danemark, Norvège, République Tchèque, Finlande, Luxembourg, Suède, et plusieurs autres. Il est également interdit en Argentine, en Pologne, en Israël. Ces pays considèrent que la production du foie gras est une violation aux principes les plus élémentaires de protection animale. Malheureusement, alors que ces pays interdisent le gavage et que d'autres s'apprêtent à l'interdire, le Québec pour sa part multiplie ses élevages.

C. Gagnon,
Aequo Animo
http://aequoanimo.com

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Ton intro me semble tout-à-fait correcte ma belle Cé !
Il me manquerait seulement la date de l'envoi de ta 2ième lettre que je n'ai pas retrouvée hier dans mon courrier Yahoo... content

p.s.: Je travaille toujours sur les nouvelles brèves de notre bulletin... - Je ferai sûrement le changement dans notre Écritoire, un peu plus tard...

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C'est le 12 janvier, ma belle Do. Je te l'avais écrit qqe part mais ça t'a probablement échappé dans le méandre et le fouillis de nos messages content Te presse pas ma belle Do.

De mon côté, je vais regarder un peu pour le document à préparer pour les transports mais comme je te le disais avec tout ce que tu as écrit, la job est quasiment déjà toute faite. Et quelle merveilleuse présence d'esprit d'avoir pensé à parler des poussins par la poste.

Aussi David m'a fait parvenir un article qu'il a fait et qui va me fournir pas mal de matière pour bâtir mon article sur lui. C'est très bien fait et je vais essayer d'y intercaler des questions en prenant des extraits de son document comme réponse. J'aurai peut-être éventuellement besoin de ton aide pour la formulation des questions mais je vais d'abord y travailler.

Je vais aller me reposer un peu car je me suis couchée tôt hier soir et j'ai dormi d'une traite de 9 1/2 à 3 hres 10, mais à 3 hres 10, plus moyen de moyenner... et là je veux aller me reposer un peu pour ce soir. Je vais préparer un couscous aux fruits. Je ne sais pas encore si ce sera bon mais ça rencontre les critères que je cherchais : facile à préparer, vite fait, pas trop de plats à laver non plus content

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Citation :
C'est le 12 janvier, ma belle Do. Je te l'avais écrit qqe part mais ça t'a probablement échappé dans le méandre et le fouillis de nos messages - Te presse pas ma belle Do.

Merci ma belle Cé ! T'as raison concernant le fouillis... et malheureusement, je n'en ai pas juste dans mes messages ! zut

De mon côté, je vais regarder un peu pour le document à préparer pour les transports mais comme je te le disais avec tout ce que tu as écrit, la job est quasiment déjà toute faite. Et quelle merveilleuse présence d'esprit d'avoir pensé à parler des poussins par la poste.


Ah ben je suis bien contente ma belle Cé ! Mr. Green Je crois que nous serons les seules à avoir parlé des poussins par la poste... (ie. canards, etc. )

Aussi David m'a fait parvenir un article qu'il a fait et qui va me fournir pas mal de matière pour bâtir mon article sur lui. C'est très bien fait et je vais essayer d'y intercaler des questions en prenant des extraits de son document comme réponse. J'aurai peut-être éventuellement besoin de ton aide pour la formulation des questions mais je vais d'abord y travailler.

Super ma belle Cé ! thumleft

Je vais aller me reposer un peu car je me suis couchée tôt hier soir et j'ai dormi d'une traite de 9 1/2 à 3 hres 10, mais à 3 hres 10, plus moyen de moyenner... et là je veux aller me reposer un peu pour ce soir. Je vais préparer un couscous aux fruits. Je ne sais pas encore si ce sera bon mais ça rencontre les critères que je cherchais : facile à préparer, vite fait, pas trop de plats à laver non plus

Hummmm ça va sûrement être très bon Cé ! vege Et le couscous est si rapide à préparer... quelques minutes à peine et c'est cuit...!
Repose-toi bien
contentheart

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Ça me semble super, ma belle Do. Je suis à la course; j'ai dormi un peu + longtemps que prévu. Heureusement Daniel m'emmène.

Citation :
Merci ma belle Cé ! T'as raison concernant le fouillis... et malheureusement, je n'en ai pas juste dans mes messages !


Tout à fait moi...

A + ma belle DO; je repasserai tard en soirée.

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