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Animal

Nouvelles en bref pour le bulletin (4) printemps 2006

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Bébé phoque gris (Halichoerus grypus) Image Grey Seal Conservation Society


Nouvelle-Écosse, Canada- 03 février 2006- Plusieurs centaines de bébés phoques gris ont péri dans une tempête sur la côte atlantique canadienne, après que le manque de glace eut forcé quelques 3 000 mamans phoques à mettre bas sur la petite île de Pictou en Nouvelle-Écosse. Des troupeaux de phoques gris dont les femelles vêlent normalement sur la banquise qui se forme en hiver dans le Golfe du St-Laurent, ont été contraints de venir à terre, en raison de la fonte des glaces due à un hiver particulièrement doux. Plusieurs milliers d'autres phoques ont aussi dû se réfugier sur la terre ferme sur des dizaines d'îles le long des côtes de la province de Nouvelle-Ecosse. La tempête hivernale qui a déferlé sur la région, conjuguée à la marée haute a engendré de fortes vagues. Les bébés-phoques étaient littéralement emportés par les flots car leurs mères n'arrivaient pas à les pousser hors de portée des vagues. Les bébés phoques peuvent nager à la naissance mais ils n'ont pas encore la graisse qui les aide à flotter et sont trop faibles pour combattre une mer déchaînée. Les mamans phoques ont tenté de sauver leurs petits jusqu'à ce qu'elles soient à bout de force. Malgré cette terrible catastrophe, le gouvernement canadien a tout-de-même autorisé une chasse commerciale au phoque gris cette année.
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Bébé phoque du Groenland- Image Sea Shepherd Conservation


6 janvier 2006- Soumis à de fortes pressions de la part de l'Association danoise de protection des animaux, le Danemark a demandé au Groenland de ne plus importer des peaux de phoques du Canada en raison de ses méthodes d'abattage barbares. Cette demande du Danemark, même si elle s’adresse aux autorités du département du Groenland, vise surtout la société de fourrure Great Greenland, qui importe du Canada une partie de ses peaux de phoques et qui est considérée par l’Association danoise de protection des animaux comme complice de la mise à mort cruelle de phoques pratiquée au Canada. Le gouvernement danois ajoute que l'entreprise en question est financée par les contribuables, et de ce fait le gouvernement local du Groenland est en droit de mettre un terme à ces importations qui entachent sa réputation. Chaque année, au Québec et à Terre-Neuve, plus de 300 000 phoques, en majorité des bébés, sont assommés avec des gourdins et souvent écorchés vifs. Le Danemark a toujours été l’un des plus gros acheteurs de peaux de phoques du Canada.
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Mexique – 6 février 2005- Le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) a annoncé que le Mexique venait d'interdire les importations et exportations de primates et de mammifères marins. Le Décret modifiant la Loi générale sur la faune et la flore sauvages a été publié le 26 janvier 2006 au Journal Officiel de la Fédération Mexicaine ; il interdit officiellement l'importation, l'exportation et la réexportation de spécimens de toute espèce de mammifères marins et de primates, ainsi que les organes ou produits dérivés. Ce fait constitue un outil essentiel pour IFAW, dans le cadre de sa campagne historique en vue de l'abolition de la chasse commerciale des phoques au Canada. Le Mexique a condamné officiellement le cruel massacre des phoques pratiqué au Canada, sur le territoire de l'un de ses partenaires au sein de l'ALENA (Accord de libre-échange nord-américain). Au cours des dernières années, l'industrie mexicaine du commerce et du spectacle autour des mammifères marins s'est considérablement développée. Les animaux utilisés par l'industrie, comme les dauphins, sont capturés sans contrôle dans les eaux de pays tels que Cuba, les îles Salomon et, plus récemment, le Japon. Ces nouvelles lois contribueront toutes à renforcer le cadre légal destiné à protéger les animaux au Mexique.

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14 février 2006- L'Italie a suspendu temporairement l'importation de peaux et de produits dérivés de phoques. Aucune licence d'importation ne sera accordée au cours des cinq prochains mois. Dans le même temps, une proposition de loi destinée à interdire le commerce des peaux et produits dérivés des phoques a été annoncée . Cette proposition est destinée à compléter l'interdiction de l'importation de fourrures de chats et chiens déjà en vigueur. Les efforts législatifs importants constatés en Italie, en Belgique, aux Pays-Bas et au Mexique contribueront à mettre un terme au massacre cruel et injustifiable des phoques. La chasse aux phoques qui commencera au Canada à la fin de mars semble atteindre une ampleur inégalée jusque là. Au cours des trois dernières années, elle a même dépassé le quota de 975.000 phoques tués fixé par l'administration. Les nouveaux quotas n'ont pas encore été déterminés. Néanmoins, en novembre 2005, le Canada a organisé une réunion de consultation afin de débattre d'un plan de gestion sur cinq ans qui situerait le nombre de phoques à tuer entre 1.250.000 et 1.750.000.
Rappelons que le Canada a été reconnu coupable, le 5 décembre 2005, par la Cour Internationale de Justice des Droits de l’Animal lors du procès se tenant à Genève. Dans son verdict celle-ci appelait à boycotter les produits canadiens et demandait aussi à l’Union européenne de décréter un arrêt d’importation de tous les produits provenant de la chasse aux phoques.

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14 février 2006- Le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) réclame au nouveau gouvernement fédéral conservateur d’agir avec précaution et d'annuler pour cette année la chasse aux phoques du Groenland qui se déroulera dans le Golfe du St. Laurent et sur le "Front", au large des côtes de Terre-Neuve et du Labrador, en cas d'absence ou d'insuffisance de glace pour la mise bas des phoques où des centaines de milliers de bébés naissent chaque année à la mi-mars. Combiner l'absence de glace avec la chasse aux phoques pourrait entraîner la perte de presque tous les bébés nés cette année.

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9 février 2006- La juge Nancy Orr, de la cour provinciale de l'Île-du-Prince-Édouard, a blanchi l'environnementaliste Paul Watson, qui était accusé de s'être approché trop près des chasseurs de phoque en bateau, en mars 2005. La juge a cependant condamné à 1000 $ d'amende, 11 autres environnementalistes qui accompagnaient M. Watson, parce qu'ils s'étaient approchés des pêcheurs non pas sur le bateau, mais sur la banquise, à une distance non précisée du bateau. Plutôt que de payer cette amende, les militants, qui proviennent de divers pays du monde, ont plutôt choisi de se faire emprisonner le jour même ou débutera officiellement la chasse au phoque. Durant leur sentence de 22 jours, ils comptent faire une grève de la faim, pour obtenir de la publicité et ainsi amasser des fonds pour leurs projets futurs.

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04 janvier 2006- Chasse à l’ours polaire- Le Groenland a instauré pour la première fois un quota pour ses chasseurs d'ours polaires en 2006, mais a repoussé à plus tard (en 2007) la chasse aux trophées réservée aux touristes fortunés.


Un touriste et son trophée de chasse


Ce quota a été fixé à 150 animaux en 2006, et sera revu l'année prochaine. Seuls les chasseurs professionnels dotés d'une autorisation spéciale délivrée par leurs communes respectives ont le droit depuis le 1er janvier de tuer au maximum 150 ours durant l'année, soit beaucoup moins qu'en 2004, mais plus que ne le recommandaient les biologistes. Les autorités envisagaient depuis l'an 2000 la réglementation de cette chasse afin de réduire le nombre d'ours polaires tués, qui est de l'ordre de 200 à 250 par an. Elles ont décidé fin de 2005 de fixer des quotas sur la base d'une moyenne des prises entre 1993 et 2002, afin de protéger ces animaux menacés par le réchauffement climatique en Arctique, qui fait fondre la banquise, leur terrain de chasse, où ils ont de plus en plus de difficultés à trouver à manger. Les autorités ont interdit aux chasseurs de tuer les jeunes ours et les mères les accompagnant.

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12 août 2005- Chasse à l'ours noir - 297 ours noirs ont été tués pendant la semaine de chasse dans le New Jersey. Le service de protection de l'environnement du New-Jersey a déclaré qu'il était trot tôt pour mesurer l'impact de ces deux années de chasse sur la population d'ours.


Trophées de chasse d'ours noirs


Des activistes pour les droits des animaux, parmi lesquels des membres de Win Animal Rights ont tenté de saboter la chasse et 10 d'entre eux ont été arrêtés. Le service chargé de la "gestion" de l'ours (plan qui s'étale sur une période de 5 ans) a d'ores et déjà réclamé 9 jours de chasse pour 2006 et 2007.

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27 janvier 2006- Pour une troisième année consécutive, la chasse aux loups s’est poursuivie en Alaska. Après le jugement rendu à Anchorage le 17 janvier 2006, déclarant la suspension immédiate de la chasse aux loups, le conseil de la chasse de l'Alaska s'est réuni le 25 janvier dernier et a promulgué de nouvelles lois pour lever l’interdiction émise par le jugement qui avaient pour conséquence la reprise de la chasse aux loups en Alaska. Le conseil de la chasse a estimé que les méthodes alternatives de régulation étaient trop couteuses et ne pouvaient être mise en oeuvre. Les chasseurs ont donc à nouveau reçu l'autorisation de tirer les loups depuis leur hélicoptère ou leur avion ou de pratiquer le « land-and-shoot», méthode qui consiste à poursuivre le loup jusqu'à épuisement afin de le tuer à terre.



Sur les 5 ou 6 milles loups vivants sur ce territoire, 1,500 sont tués tous les ans. Le bureau du gouverneur a justifié cette chasse par la nécessité de réguler la population de ces prédateurs qui s'attaquent à d'autres animaux (caribous, orignaux), dont la chasse est nécessaire à la survie de nombreux habitants de l'Alaska. Les loups pourchassés dans cette toundra où pratiquement aucune végétation ne subsiste n’ont aucune chance de pouvoir se cacher. Nombreux sont blessés et meurent de faim, alors que d’autres tombent dans des pièges préalablement appâtés qui ont été installés dans le cadre de cette tuerie.

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12 janvier 2006- Grippe aviaire-Tous les moyens sont bons pour faire grossir les poissons d’élevage rapidement et à moindres coûts ! L’élevage intégré «poissons-canards» permet de nourrir les poissons d'élevage avec les excréments de canards.


Image: Birdlife International


«BirdLife International», la société mondiale de conservation qui regroupe des associations de protection des oiseaux dans une centaine de pays, croit que le fait de nourrir des poissons d’élevage avec des excréments de poules ou de canards malades, pourrait être responsable de la propagation de la grippe aviaire. Le groupe affirme que l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture ferme les yeux sur cette pratique, même si elle sait depuis fort longtemps qu’elle peut occasionner des problèmes sérieux de santé. Dans le monde, depuis le début de l’épizootie de grippe aviaire en décembre 2003, près d’une centaine de personnes sont mortes de la maladie et des milliards de canards, oies, poulets et autres volatiles, ont été gazés, brûlés vifs, ou enterrés vivants.
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Selon une nouvelle étude parue dans le magazine Science du 9 janvier 2005, les niveaux de polluants sont 10 fois plus élevés chez les saumons d'élevage que chez les saumons sauvages. Les chercheurs qui ont mené l'étude conseillent même aux consommateurs de ne pas manger de saumons d'élevage plus d'une fois par mois pour la majorité des gens, et pas du tout dans le cas des femmes enceintes et des enfants.

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20 novembre 2005- Le Québec s’est doté d’un premier abattoir mobile (camion-remorque) qui permet d’abattre les animaux près des lieux d’élevage. Il est utilisé pour les animaux d’élevages moins traditionnels tels les daims, les cerfs, les sangliers, les émeus, les autruches, mais également pour ceux d’élevages plus courants, tels les veaux, les porcs, les agneaux, les moutons. L'animal abattu est amené dans la remorque où on enlève la peau, vérifie la qualité des organes et entrepose la carcasse. Cet « outil» risque fort de se répandre un peu partout en Amérique d'ici les prochaines années.

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11 janvier 2006- Le Québec s’est doté d’un tout nouvel abattoir halal dans la municipalité de Champlain où veaux, vaches, agneaux, moutons, sont égorgés vivants (sans insensibilisation préalable), et saignés à blanc tel que prescrit par les principes religieux de l’Islam. Pour pouvoir célébrer la grande fête du sacrifice de l'Aïd-el-kébir, l’abattoir qui ne possédait pas à ce moment–là de certificat d’autorisation a tout-de même permis à des familles venues principalement de Montréal, de choisir leur mouton dans l'étable et d’aller l'abattre eux-mêmes, sous la surveillance d’inspecteurs du Centre d’inspection des aliments. Sous les cris et les hurlements de joie des « fêtards », plusieurs centaines d’animaux appeurés, témoins de la mise à mort de leurs congénères, ont ainsi été égorgés durant les 3 jours qu’a durée la fête. Notons que plus de 110 000 musulmans vivent au Québec et plus de 600 000 au Canada.

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12 janvier 2006- À Chennai en Indes, 30 chameaux ont été mis à mort lors de la fête du sacrifice, communément appelée dans ce pays, Baqri Id. Pour tuer l'animal selon les rites religieux de l'Islam, des cordes sont enroulées autour de ses sabots, puis 5 à 8 personnes mettent l’animal par terre et on lui coupe la gorge à l’aide d’un long couteau. Une patte attachée et relevée vers l’arrière, le chameau est ensuite remis debout jusqu’à ce qu’il se vide complètement de son sang. Son agonie dure plus de deux heures.

Dans le monde entier, cette fête du sacrifice contribue à l’égorgement, en quelques jours seulement, de milliards d’animaux, sans compter de milliers d’autres sacrifiés clandestinement, faute de capacités d'abattage suffisantes, comme en Europe par exemple.
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11 février 2006- Depuis quelques mois, des centaines de fermes porcines du Québec ont enregistré des pertes anormalement élevées en raison de l’arrivée de la maladie d’appauvrissement du porcelet (syndrome de dépérissement post-sevrage). Au moins 30% des 4.000 producteurs de cochons du Québec sont touchés par cette crise qui provoque des faillites dans les exploitations porcines. Réunis en assemblée générale, les membres de la Fédération des producteurs de porcs du Québec ont demandé l'aide des gouvernements pour traverser cette crise sanitaire. En 2005, cette épidémie a tué plus de 200.000 porcelets au Québec.

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27 décembre 2005- La Commission Européenne a décidé de supprimer toutes les aides financières destinées à l'exportation des bovins vivants. Au-delà de l'aspect économique (52 millions d'euros de subsides, en 2004), cette décision va contribuer à limiter les transports de bétail de boucherie sur de longues distances, notamment en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, lesquels ont souvent été dénoncés par les associations de protection animale pour leurs mauvais traitements infligés aux animaux durant ces longs transports vers les abattoirs.

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24 janvier 2006- Une vache de réfome de « boucherie» âgée de 6 ans, et présentant des symptômes d'ESB (encéphalopathie spongiforme bovine) a été découverte dans la province d'Alberta. Il s'agit du quatrième cas de maladie de "la vache folle" recensé au Canada. La cause la plus probable d’infection de cet animal serait de la nourriture produite avant l’interdiction en 1997, d’inclure des farines animales dans les aliments des bovins. Cette annonce est intervenue juste au moment où les Etats-Unis, principaux partenaires commerciaux du Canada, s’apprêtaient à lever totalement en mars l’embargo sur les bovins vivants âgés de plus de 30 mois, décrété en mai 2003, lors de la découverte du premier cas d’ESB. Entre temps, un nombre record de veaux traversent chaque semaine la frontière américaine. À titre d’exemple, près de 10 000 veaux provenant de la Saskatchewan partent en camions chaque semaine vers des parcs d’engraissement des Etats-Unis.

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06 février 2006- Un cas d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB, maladie de la vache folle) a été détecté sur un bovin présenté à l'abattoir, dans le départment de la Creuse en France.

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27 janvier 2006- Des prions, protéines anormales à l'origine d'une maladie du système nerveux du gros gibier proche de la maladie de la vache folle (Encéphalopathie des cervidés), ont été retrouvés dans les muscles de près d'une quarantaine de cerfs sauvages du Canada (chevreuils, cerfs de Virginie, wapitis). Des biologistes croient que les chasseurs qui nourrissent les animaux sauvages (appâtage) pour les attirer avant de les tuer, pourraient être responsables de la propagation de cette maladie chez les cervidés sauvages. On se rappellera qu'en 2003, trois chasseurs canadiens sont morts de la maladie de Creutzfeldt-Jakob après avoir consommé de la viande de cerfs qu'ils avaient tués.
Les cerfs d'élevage sont également victimes de cette maladie. Des milliers ont été abattus au Canada .... (indiquer nombre et années)
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27 janvier 2006- La santé publique de Paris a ordonné l'abattage de 1.828 veaux d'un cheptel du Sud-Ouest qui ont été "dopés" avec une hormone illicite (le thiouracile), un anabolisant ou activateur de croissance.

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28 novembre 2005- En vue d’«assurer la sécurité du public», le gouvernement de l’Ontario (Canada) a interdit la vente de chiens de race bull-terrier (pittbull) et, désormais, tous les chiots bull-terriers qui naissentt en Ontario doivent être abattus, offerts à des laboratoires de recherches ou exportés hors de la province.

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12 janvier 2006- Le Parlement européen qui demandait à la Chine en décembre dernier d’interdire l’élevage d’ours pour en extraire leur bile, s’est vu refuser cette demande. "Tant que nous n'aurons pas trouvé un bon substitut à cet ingrédient indispensable utilisé dans certains médicaments de la médecine traditionnelle chinoise, nous ne pourrons pas accepter la résolution du Parlement européen » a déclaré Wang Wei, vice-directeur général du Département de la préservation de la faune et de la flore.


Photo WSPA


"Nous limiterons la quantité de bile d'ours extraite et le nombre d'ours élevés dans les fermes en fonction des besoins de la médecine traditionnelle chinoise", a ajouté M. Wang. En Chine, plus de 7.000 ours sont martyrisés et détenus à vie dans des conditions abominables afin de leur extraire leur bile deux fois par jour. Et, malheureusement, cette honteuse pratique est courante dans plusieurs autres pays d’Asie.

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22 janvier 2006- L'importation et la commercialisation des fourrures de chiens et de chats, ainsi que des produits qui en sont dérivés, sont désormais interdites en France. Selon l'arrêté signé par les ministres de l'Économie et de l'Agriculture, "l'introduction, l'importation et la commercialisation en France de peaux, brutes ou traitées, de chiens et de chats, et de produits qui en sont issus sont interdites". Il abroge un arrêté de novembre 2003 qui se bornait à prohiber l'introduction de ces fourrures. Les groupes de défense des animaux demandent maintenant de porter ces revendications d'interdiction de ces fourrures à tous les pays européens et demandent aussi au gouvernement français de «durcir» le décret relatif à l'étiquetage de la fourrure afin de rendre obligatoire la mention du nom commercial, du nom scientifique, de la méthode d'abattage et du pays de provenance de la fourrure.

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Le 29 janvier 2006, Be'er Sheva, l’une des plus grosses villes d’Israël a interdit tous numéros d’adresses pratiqués par des animaux dans des cirques. Be'er Sheva s’est donc jointe à deux autres villes israéliennes qui avaient récemment interdit ce genre de spectacles, soit Tel-Aviv en février 2005, et Herzelia en juillet 2005. Notons que les animaux sauvages sont interdits dans les cirques de ce pays depuis 1995.

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08 février 2006- Un requin du Groenland a été pêché par un groupe de pêcheurs dans les eaux du Saguenay au Québec. Malgré une lutte acharnée de près de deux heures, le requin de 230 kilos a été attaché par la queue puis tiré hors de l’eau glacée à l’aide d’une motoneige. Le corps ensanglanté de l’animal a été remis à des biologistes pour étudier sa carcasse. Malgré le fait que les pêcheurs n’avaient pas de permis pour pêcher le requin et qu’ils auraient dû normalement couper la ligne de pêche ou remettre le poisson à l’eau, les agents de Pêches et Océans Canada ont décidé de ne pas remettre de billet d'infraction aux pêcheurs.

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3)

Février 2006- Faute de pouvoir écouler sa viande de baleine sur le marché local, le Japon en fait de la « pâtée » pour chiens! Le Japon a capturé pour quelque 930 tonnes de viande de baleine l'année dernière, 65 pour cent de plus qu'en 1995, indique l'Agence des pêches. Et la faible demande fait en sorte que les inventaires sont passés de 1317 tonnes en 1999 à 2450 tonnes en 2004. En même temps, les prix ont chuté de près de 30 pour cent. En 2004, le kilo de viande de baleine se vendait 21,60 $ US le kilo, contre 30,60 $ US en 1999. Malgré cette surabondance, les chasseurs de baleines sont toujours à l'oeuvre.

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14 février 2006- Un chenil clandestin de bull-terriers (pitbulls) a été démantelé à Sainte-Agathe-des-Monts au Québec. Appelés sur les lieux pour une toute autre raison, les policiers ont fait appel à la SPCA lorsqu’ils ont vu que plusieurs chiens se trouvaient à l’intérieur. Si quelques chiens avaient encore accès à des sas de nourriture, d’autres, enfermés dans des cages remplies d’excréments et d’urine, en étaient privés. Un chien était mort et un autre s’était infligé de graves blessures en tentant de se libérer de sa cage. Au total, une vingtaine de chiens amaigris et en piteux état ont été saisis- leur avenir est incertain. On se rappellera qu’en avril 2005, 23 bergers allemands avaient été découverts dans une maison de La Plaine au Québec. Maintenus dans des cages imbibées d'urine, ils vivaient en permanence dans un sous-sol et ne voyaient jamais le jour. Quelques mois plus tard, en novembre 2005, une centaine de chiens fox-terriers, malades et couverts d'excréments, avaient été découverts dans une maison privée de Blainville au Québec. Privés de tout soins et de nourriture depuis plusieurs années, les chiens de ce chenil se mangeaient entre eux pour survivre. Une trentaine de ces malheureux avaient dû être euthanasiés. Tant que la Loi sur le bien-être et la sécurité des animaux ne sera pas mise en application, au Québec, les chenils clandestins pourront tranquillement continuer de faire des "p'tits" !

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Du 30 novembre au 9 décembre 2005, un investigateur au compte de l'association "Compassion Over Killing" a travaillé sous couvert de l'anonymat dans un élevage de poules pondeuses de l'un des plus gros producteurs d'oeufs des États-Unis. Cette ferme, la Esbenshade Farms, à Mount Joy en Pennsylvanie détient entre 550,000 et 600,000 poules.
Voici ce que cette investigateur y a découvert:

-Poules entassées dans de minuscules cages de métal grillagé où elles ne peuvent se mouvoir

-Poules blessées et malades laissées sans soins

-Poules dont les ailes, pattes ou orteils étaient enchevêtrées dans les fils métalliques de leurs cages et qui ne pouvaient avoir accès ni à de l'eau ni à de la nourriture

-Poules blessées ou mourantes gisant dans des allées et laissées sans soins

-Poules empalées sur les fils de fer de leur cage, poules mortes en décomposition à l'intérieur de cages, etc. etc.

Pour lire le rapport complet, voir des images et une vidéo de cet élevage de poules: http://www.cok.net/feat/paefi.php

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24 août 2005- Méthodes de substitution pour les tests de cosmétiques sur animaux - Les expérimentations animales visant à tester des produits cosmétiques «finis » sont interdites depuis le 11 septembre 2004 au sein de l’Union européenne. Dès que des méthodes alternatives à l’utilisation d’animaux seront disponibles, l’interdiction de tester «chaque ingrédient» de chaque produit cosmétique entrera également en vigueur. La durée nécessaire au remplacement complet des expérimentations animales dans ce domaine devrait être d’une durée d’au moins dix ans. Pour en savoir plus, consultez le site du Centre européen pour la validation des méthodes alternatives (European Centre for the Validation of Alternative Methods - ECVAM)à cette adresse Internet : http://ecvam.jrc.cec.eu.int/index.htm
Ici, on pourrait peut-être faire de la publicité pour David et ajouter l’adresse de son site en lien… (?)

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19 février 2005- Un amendement à la loi visant à interdire les expérimentations sur les grands singes (chimpanzés, bonobos, orangs-outans et gorilles) est à l'étude en Autriche.



De telles expérimentations ne sont ni requises ni approuvées en Autriche, mais la ministre de l'Education, des Sciences et de la Culture Elisabeth Gehrer estime néanmoins qu'une modification de la législation est souhaitable, car cela enverrait un signal fort relativement à la protection des animaux en Autriche et placerait le pays en position d'avant-garde dans ce domaine. Seuls la Suède et les Pays-Bas ont à ce jour introduit, ou envisagent d'introduire des règlements empêchant les expérimentations sur les grands singes.

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Citation :
24 août 2005- Méthodes de substitution pour les tests de cosmétiques sur animaux - Les expérimentations animales visant à tester des produits cosmétiques «finis » sont interdites depuis le 11 septembre 2004 au sein de l’Union européenne. Dès que des méthodes alternatives à l’utilisation d’animaux seront disponibles, l’interdiction de tester «chaque ingrédient» de chaque produit cosmétique entrera également en vigueur. La durée nécessaire au remplacement complet des expérimentations animales dans ce domaine devrait être d’une durée d’au moins dix ans. Pour en savoir plus, consultez le site du Centre européen pour la validation des méthodes alternatives (European Centre for the Validation of Alternative Methods - ECVAM)à cette adresse Internet : http://ecvam.jrc.cec.eu.int/index.htm
Ici, on pourrait peut-être faire de la publicité pour David et ajouter l’adresse de son site en lien… (?)



Do, j'ai mis cette nouvelle à la fin de l'article de David mais je me demandais s'il n'y avait pas une contradiction dans les données entre l'article par rapport à la nouvelle ?? Est-ce que ça te semble correct ? Je trouve ça bien mélangeant ...


En Europe, la commission européenne a décidé de bannir les produits cosmétiques dont les ingrédients auront été testés sur des animaux, ceci dès 2008. Cette même commission est en train de revoir sa politique de tests des produits chimiques pour faire une plus large place aux alternatives.

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Allo ma belle Cé, j'ai quelque peu changé mon paragraphe. C'est vrai que c'est mêlant Cé... et je crois que c'est parce qu'on parle de produits et cosmétiques et chimiques et qu'il y a une différence entre les deux. Je suppose que les produits chimiques ne font pas partie des autres produits utilisés en cosmétologie... (?)
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24 août 2005- Méthodes de substitution pour les tests de cosmétiques sur animaux - Les expérimentations animales visant à tester des produits cosmétiques «finis » sont interdites depuis le 11 septembre 2004 au sein de l’Union européenne. En 2008, la commission européenne interdira de tester sur des animaux, «chaque ingrédient» utilisé pour fabriquer un produit cosmétique. De plus, dès que des méthodes alternatives seront disponibles, il sera interdit de tester des «produits chimiques» sur des animaux. ( Dans ce domaine, la durée nécessaire au remplacement complet des expérimentations animales devrait être d’une durée d’au moins dix ans ).
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Citation :
Je suppose que les produits chimiques ne font pas partie des autres produits utilisés en cosmétologie... (?)


Oui, d'après moi, ils font une différence bien précise entre les deux.

Je vais relire le tout à tête reposée car je travaille sur tout ça depuis ce matin et je crois que ma petite cervelle nécessite une pause.

Merci ma belle Do.

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Citation :
Oui, d'après moi, ils font une différence bien précise entre les deux.


OK ma belle Cé. Dans ce cas, le paragraphe que je viens tout juste de modifier serait exact...

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Citation :
Dans le monde entier, cette fête du sacrifice contribue à l’égorgement, en quelques jours seulement, de milliards d’animaux, sans compter de milliers d’autres sacrifiés clandestinement, faute de capacités d'abattage suffisantes, comme en Europe par exemple.


Ma belle Do, on ne sait pas ce qu'il faut comprendre par la dernier phrase. Le "comme en Europe, par exemple" n'est pas clair. On ne saisit pas si l'Europe manque de capacités d'abattage ou si elle en possède suffisamment.

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Une autre question ma belle Do. Est-ce que les loups tombent dans des pièges tels que dans le texte ou se prennent une patte dans des pièges ?

Sur les 5 ou 6 milles loups vivants sur ce territoire, 1,500 sont tués tous les ans. Le bureau du gouverneur a justifié cette chasse par la nécessité de réguler la population de ces prédateurs qui s'attaquent à d'autres animaux (caribous, orignaux), dont la chasse est nécessaire à la survie de nombreux habitants de l'Alaska. Les loups pourchassés dans cette toundra où pratiquement aucune végétation ne subsiste n’ont aucune chance de pouvoir se cacher. Nombreux sont blessés et meurent de faim, alors que d’autres tombent dans des pièges préalablement appâtés qui ont été installés dans le cadre de cette tuerie.

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tu as raison ma belle Cé "se prennent une patte dans des pièges"
serait préférable... ou bien sont victimes de pièges (?)

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Citation :
Encore une petite phrase qui me fait sourciller, ma belle Do:

Chasse à l’ours polaire- Le Groenland a instauré pour la première fois un quota pour ses chasseurs d'ours polaires en 2006, mais a repoussé à plus tard (en 2007) la chasse aux trophées réservée aux touristes fortunés.


Que signifie cette phrase ? Est-ce bien la chasse aux trophées qui est repoussée ou "la réglementation" de la chasse aux trophées ?



Ce quota a été fixé à 150 animaux en 2006, et sera revu l'année prochaine. Seuls les chasseurs professionnels dotés d'une autorisation spéciale délivrée par leurs communes respectives ont le droit depuis le 1er janvier de tuer au maximum 150 ours durant l'année, soit beaucoup moins qu'en 2004, mais plus que ne le recommandaient les biologistes. Les autorités envisagaient depuis l'an 2000 la réglementation de cette chasse afin de réduire le nombre d'ours polaires tués, qui est de l'ordre de 200 à 250 par an. Elles ont décidé fin de 2005 de fixer des quotas sur la base d'une moyenne des prises entre 1993 et 2002, afin de protéger ces animaux menacés par le réchauffement climatique en Arctique, qui fait fondre la banquise, leur terrain de chasse, où ils ont de plus en plus de difficultés à trouver à manger. Les autorités ont interdit aux chasseurs de tuer les jeunes ours et les mères les accompagnant.

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Chasse à l’ours polaire- Le Groenland a instauré pour la première fois un quota pour ses chasseurs d'ours polaires en 2006, mais a repoussé à plus tard (en 2007) la chasse aux trophées réservée aux touristes fortunés.


Que signifie cette phrase ? Est-ce bien la chasse aux trophées qui est repoussée ou "la réglementation" de la chasse aux trophées ?

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Si j'ai bien compris Cé, la chasse aux trophées est repoussée à 2007 mais les chasseurs locaux (esquimaux) pourront quand même tuer des ours pour leurs "besoins" personnels ....
Depuis quelques années, les esquimaux servent de "guides" ($$$) pour des chasseurs d'ours polaires, américains, français, allemands, etc. C'est cela qui est repoussé jusqu'en 2007.

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