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Animal

Texte de David...

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Allo ma belle Cé,

Je place ici ton commentaire et celui de David en dessous...

J'ai aussi relu le texte de David mais je me suis dit que finalement ce sera mieux de ne faire qu'une intro de présentation de son texte et de mettre tout simplement son texte tel quel; seulement il y a certains endroits qu'il serait peut-être préférable de couper car il est un peu long : 6 pages. et il y a aussi un endroit où il approuve les actions de ceux qui endommagent les biens publics; ce qui pourrait peut-être nous mettre dans de mauvais draps Je te le ferai parvenir par email et tu me donneras ton opinion car pour le reste c'est un super papier. Je vais aussi le relire pour voir si j'ai bien compris ce qu'il écrit par rapport à ceci. Donc, je me suis dit que ce serait bcp + simple que de ne mettre que son texte et aussi comme je pense qu'il m'a dit (lors de la manif) qu'il l'avait envoyé je ne sais à qui ni où (peut-être une revue???) alors à ce moment si la revue publiait l'article et que l'un ou l'autre de nos lecteurs tombait sur la revue, il pourrait douter de la véracité de notre entrevue; il pourrait se dire que nous avons tout simplement pris l'article dans la revue et que nous l'avons transformé, c'est pourquoi j'ai finalement opté pour une intro, même si l'entrevue aurait quand même pu paraître authentique puisque ce serait normal que David exprime la même opinion, je me suis dit que mieux vallait cette formule, d'autant plus que ça me donnera moins de travail de cette façon.
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Oui ma belle Cé, je crois qu'une intro suivie de son texte tel qu'il est serait l'idéal (il y a cependant quelques fautes d'ortographe et il manque un mot à un certain endroit... je te le soulignerai en bas dans son texte...) Je ne crois pas que son opinion concernant ceux qui sont considérés comme des terroristes parce qu'ils endommagent des biens publics soit bien grave... Combien de fois a-t-on pu lire justement que ces personnes qui n'ont jamais commis de "crime" étaient considérés comme des terroristes, étaient même emprisonnées ! Tout le monde a le droit à ses opinions et nous avons encore le droit dans notre pays à la liberté d'expression. Je suis très contente qu'il souligne le fait que les Canadiens, comparativement aux Européens sont parmi les derniers dans le domaine des alternatives et de l’éducation humaine. Tout ce qui devient contesté en Europe ou remis en question, est repris ici en grandes pompes, non seulement la vivisection, mais aussi le foie gras, l'abattage halal, etc. etc. etc.
Bref, je trouve son article extraordinaire !!!!!!
thumleft
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Jusqu’à mon doctorat de neurosciences à l’université de Saskatchewan, le rythme de travail et la culture scientifique dans laquelle je baignais empêchaient la remise en question de certaines méthodes en vigueur, d’un certain mode de pensée qui était la norme ; les animaux servent de matériel de laboratoire pour épargner aux humains de servir de cobayes eux-mêmes et donc les souffrances et les privations causées par ces recherches. Tout semblait si évident.

Au Canada, l’utilisation des animaux a augmenté de 2,13 millions en 2001 à 2,48 millions en 2003, ceci en contradiction totale avec les vœux des autorités de promouvoir la réduction du nombre des animaux de laboratoire. Le nombre réel est inconnu mais largement au dessus des estimations car les chiffres ne prennent pas en compte les animaux considérés comme surplus de recherche, qui ne sont pas comptabilisés. De plus, les institutions privées de recherche ne sont pas obligées de dévoiler leurs chiffres. En fait, les programmes du Conseil canadien de protection des animaux, visant à évaluer l’utilisation des animaux, se font sur une base volontaire. Un système volontaire, où les laboratoires sont libres de recevoir la visite annoncée des inspecteurs, est un système sans force pour réprimer les abus.

Depuis l’antiquité mais surtout dès la fin 19 siècle, les animaux apparaissent comme la solution aux problèmes médicaux, les maladies transmissibles sont à la mode, Pasteur, Kock découvrent l’action pathologique des bactéries, on découvre le rôle de la cellule comme unité fondamentale du corps humain. Du dysfonctionnement de cette cellule découlent les pathologies et les maladies contagieuses. Cette convergence de la découverte du rôle cellulaire et de la théorie selon laquelle la maladie humaine peut s’étudier chez une autre espèce animale va être très populaire dans le milieu scientifique. Cette popularité se fait grâce à l’influence de savants tels que Claude Bernard pour qui les découvertes faites chez l’animal peuvent s’extrapoler chez l’humain et cette croyance devient pour lui et d’autres une profession de foi.

Il est vrai que des nombreuses recherches effectuées chez les animaux, ce magma scientifique assez confus, a émergé des techniques et des traitements dont nous bénéficions aujourd’hui. À en croire les défenseurs de l’expérimentation animale, nous devons les plus grands progrès de la médecine à l’utilisation des animaux de laboratoires, ce qui est largement exagéré. En fait, il faut faire des études historiques et des analyses si l’on veut vraiment chercher à comprendre la contribution de la recherche animale à la santé humaine. Il faut des années de recul pour comprendre l’impact d’une recherche et les analyses nécessaires pour pouvoir vanter les mérites de tel ou tel modèle animal et sa contribution à la médecine humaine sont rarement faites.

Le problème c’est de constater que l’utilité ou la nécessité du recours aux animaux et (est) loin d’être évidente et parait peu justifiée pour quelqu’un de rationnel qui viendrait avec un esprit ouvert sur la question ; a (à) fortiori quand on jouit d’une culture scientifique et qu’on essaie de trouver des preuves. À partir du moment où l’on fait l’effort (combien le font ?) de chercher ces preuves, on en arrive à la conclusion que la recherche sur les rats, les souris dans un but d’informer la médecine humaine est une fraude. L’analyse de la littérature montre que la majorité des expériences faites sur les animaux n’aidera pas les malades; quant aux innombrables expériences qui ne seront jamais publiées, elles tomberont dans l’oubli. En résumé, la recherche sur les animaux constitue un énorme gâchis.

Ce qu’il faut c’est évaluer la validité des modèles animaux et de justifier leur utilisation. Tant que l’argent alimente les institutions de recherche, notamment publiques, de façon continue et sans supervision indépendante, ces institutions ne se sentiront pas obligées de justifier leurs travaux, de rendre des comptes au public et travailleront pour leurs intérêts propres et non pas pour ceux du public.

Quand on est un jeune chercheur chargé d’enthousiasme, qu’on fait souffrir des animaux avec regret, que vos professeurs sont souvent prêts à défendre ces pratiques au nom de leur sacro-sainte liberté scientifique, de la médecine, des malades qui souffrent dans les hôpitaux et qu’on réalise la supercherie, on se trouve confronté à un dilemme. C’est justement parce que je veux promouvoir la santé, encourager la prévention de la maladie et améliorer l’état de la recherche en santé que j’appelle à la réforme du système actuel. Celui-ci favorise l’étude du modèle animal au dépends d’autres champs d’investigation, comme la recherche clinique et la mise au point des alternatives.

Pourquoi donc les chercheurs, certains conscients de l’échec du modèle animal comme substitut de l’homme, d’autres gauchement convaincus que les animaux sur lesquels ils expérimentent seront la source du progrès médical, continuent de défendre ces modèles animaux de cancer, de maladies respiratoires et cardiovasculaires malgré une littérature scientifique abondante qui remet en question la validité de ces modèles ? Regardons quelques chiffres :

Il est reconnu que 40% des nouvelles molécules qui parviennent jusqu’aux tests cliniques sont voués à l’échec à cause de mauvais paramètres pharmacocinétiques mesurés chez l’homme, en comparaison des données « prometteuses » découlant des études sur les animaux.

On estime à 80% des recherches cliniques de nouvelles thérapies, celles qui n’apportent pas de nouvelle information. Ces essais cliniques reposent sur des tests d’abord effectués sur des animaux, qui semblaient prometteurs, mais se retrouvent invalidés par les essais chez le modèle humain.

Seulement 1 molécule sur 1000 verra sa place sur les étagères des pharmacies, et aujourd’hui 20% des nouvelles molécules seront retirées du marché ou réétiquetées à cause de réactions adverses que les tests cliniques n’auront pu détecté. Que penser alors des tests sur les animaux afin de découvrir des effets qu’on ne peut voir chez un groupe de plusieurs milliers de personnes? Que faire des molécules qui ne passent pas les tests sur les animaux, qui semblent nocives ? Faut-il simplement les retirer alors qu’elles pourraient avoir un réel intérêt pour la médecine humaine? On estime qu’actuellement 40% des médicaments sur le marché sont sans effets thérapeutiques prouvés.

Un sondage récent auprès de médecins généralistes aux USA montre que 85% d’entre eux ne feraient pas confiance à l’expérimentation animale. Le système est loin d’être (il manque un mot) mais beaucoup s’en contente car il (ils) ne peuvent ou ne veulent pas voir d’autres solutions. C’est une attitude un peu curieuse de la part de l’élite scientifique.

L’analyse des souris transgéniques, très à la mode en ce moment, montre que 60 % des ces modèles n’apportent aucune information. La validité des modèles animaux de maladies humaines est largement exagérée et ne justifie pas que les Instituts de la recherche en Santé du Canada, par exemple, comme d’autres agences de financement d’ailleurs, investissent entre 50 et 75% de leur fonds dans la recherche sur les animaux. C’est scandaleux lorsqu’on sait que les parties perdantes sont les cliniciens, les chercheurs travaillant sur des modèles humains, ceux étudiant des problématiques de santé humaine et les chercheurs qui travaillent sur les méthodes alternatives. Ils savent que pour eux les sources d’argent seront limitées à ce que le modèle animal va leur laisser.

L’analyse de ces chiffres soulèvent bien des questions et montre que le schéma actuel de la recherche est loin d’être parfait, et on se (mots en trop) peut se poser la question de savoir pourquoi il est si peu contesté par nos scientifiques. La réponse est celle-ci : certains chercheurs pensent que pour certaines recherches il n’y a pas d’autres substituts ; comme ils disent souvent, il faut commencer quelque part, c’est à dire avec les animaux de laboratoires.

Les scientifiques impliqués dans la recherche animale, à des fins de santé humaine, savent défendre leurs intérêts. Même s’ils sont conscients des imperfections, assez fondamentales je dirais, des modèles animaux, ils ne seront pas forcement (*) enclins à changer leur méthodes, encore moins à abandonner leur prestigieuse occupation. Aujourd’hui, comme au 19ième siècle d’ailleurs, c’est la course à la reconnaissance, le stress pour être le meilleur, publié (publier) beaucoup d’articles si possible dans des revues prestigieuse (s) comme ‘Science,’ ‘Cell’ ou ‘Nature’ pour avoir davantage de financements; ceux-là qui vous maintiennent dans la course. C’est un cercle vicieux dans lequel les chercheurs doivent publier pour exister et survivre ; c’est le syndrome du «publish or perish.»

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2)

Aussi, le sort des patients dans les hôpitaux devient une préoccupation secondaire, qui d’ailleurs de manière assez ridicule, s’offusquent avec véhémence quand on leur reproche. Les chercheurs sont comme vous et moi ; ils ont des factures à payer, un nom à se faire, et ils sont remplis d’une assez forte dose d’orgueil et de vanité. On arrive à un moment de notre histoire où il faudrait abandonner cette idolâtrie naïve envers les représentants de la médecine et de la recherche. Dans notre monde où la progression des maladies chroniques bat tous les records, le stress, le mal-être de nos sociétés riches, la pollution de l’environnement et ses conséquences sur la santé, il est incongru de se prosterner à l’autel de cette science qui devait, en principe, nous libérer de tous ces problèmes. Il n’y a pas de vrai progrès technologique sans progrès moral, c’est évident. Il n’y aura pas de vrai progrès médical aussi longtemps que la volonté politique de faire de la prévention de la maladie une priorité sociale et économique sera équivoque voire inexistante. Il est certain que la prévention ne rapporte pas autant d’argent à l’industrie pharmaceutique.

Enfin, le sort funeste qui attend les animaux de laboratoires et la validité de l’expérimentation animale, dans un contexte de santé humaine, sont des sujets secondaires voire tabous pour les chercheurs. Il leur est difficile de remettre en cause un type de recherche qui leur a donné leur statut, qui en plus donne tant d’ouvrage à tant de personnes et qui peut créer l’espoir chez les patients qui souffrent. Il est également difficile de voir une remise en question et un débat au niveau du public qui a adhéré en partie à la propagande politico scientifique.

En plus du profil psychologique des chercheurs qui respectent le pacte du silence, il y a des intérêts financiers à protéger. On ne maintient pas une recherche si gaspilleuse, si peu valide et productive, et si cruel (cruelle) parfois, sans un motif mercantile. Ce que sait (savent) très bien l’industrie pharmaceutique, les marchands de produits vétérinaires, de matériel de laboratoire. Comme on l’a vu, l’utilisation des animaux de laboratoires augmente au Canada. La recherche animale occupe beaucoup de monde, cela à un poids économique substantiel qui justifie à lui seul la continuation de la vivisection, c'est-à-dire une recherche sur l’animal vivant, traité comme simple matériel de laboratoire, qu’on élève, sur lequel on expérimente et puis qu’on jette à la poubelle. J’ai toujours eu la conviction que l’un des principes moraux du biologiste devrait être le respect de la vie, cette vie dont on essaie de comprendre les facettes. Bien des biologistes sont les docteurs des sciences de la mort.

Mais les temps changent, lentement, et l’industrie elle-même se rend compte de la difficulté de mettre sur le marché des produits qui sont inoffensifs et efficaces, surtout après le scandale du VIOXX (55,000 morts) qui a mis en lumière les imperfections des tests sur les animaux. Ironie dans le monde des sciences, quand les tests cliniques invalident les tests sur les animaux, c’est trop souvent les tests sur les animaux que l’industrie tente de créditer, quand elle ne falsifie pas directement les résultats des recherches cliniques.

Aussi, je pense qu’il y a des jeunes chercheurs qui hésitent à se diriger dans le domaine de la recherche animale, justement a cause de l’évolution des sociétés, du droit des animaux et ceci indépendamment de leur conviction quant à l’utilité des animaux de laboratoire. Ce n’est plus « in », la recherche sur les animaux, c’est plutôt « out. » Mais beaucoup d’autres ne veulent pas abandonner et commencent à manifester en faveur des tests sur les animaux, comme à Oxford en Grande-Bretagne. J’ai souvent des discussions avec les étudiants et il est assez triste de voir comment certains d’eux, en début de cycle universitaire, défendent la vivisection avec souvent plus de vigueur que leurs professeurs qui, en règle générale, préfèrent garder un profil bas.

De même, et c’est encourageant, beaucoup de chercheurs à travers le monde travaillent déjà sur des méthodes de substitution qui remplaceront les animaux de laboratoires. Il y a de nombreux exemples, et c’est déjà la course dans ce domaine car l’industrie a vu l’opportunité de faire des économies et de mettre au point des médicaments de manière vraiment scientifique. Cette industrie fera donc pression sur nos dirigeants pour faire accepter ces nouvelles méthodes.

Dernièrement, le prix Nobel de Physiologie de 2005 fut attribué aux australiens Barry J. Marshall et J. Robin Warren pour leur découverte du rôle de Helicobacter pylori dans les ulcères peptiques. Ils firent leur observation cruciale chez les patients. Les modèles animaux d’ulcère étaient eux sans aucune validité. On pourrait continuer la liste des découvertes médicales qui ne doivent rien ou si peu à l’expérimentation animale.

Si les réformes n’avancent pas vite au Canada, elles se font ailleurs en Russie où en Octobre 2005, l’académie vétérinaire de Saint-Pétersbourg s’engageait avec InterNiche à remplacer les animaux de laboratoires avec des alternatives. En Europe, la commission européenne a décidé de bannir les produits cosmétiques dont les ingrédients auront été testés sur des animaux, ceci dès 2008. Cette même commission est en train de revoir sa politique de tests des produits chimiques pour faire une plus large place aux alternatives.

Il y a des nouvelles compagnies qui travaillent sur des méthodes de pointe s’appuyant sur l’utilisation de tissu humain, comme Matek Corporation, Pharmagene, Karocell, les laboratoires Skinethic, In Vitro Technologies, etc…

Il va y avoir encore beaucoup de résistance au remplacement des animaux, ici au Canada que je considère l’un des derniers de sa classe dans le domaine des alternatives, de l’éducation humaine (il y a encore des enfants à qui l’on demande de tuer des grenouilles, des souris dans les écoles, etc… Cet exercice de dissection a été absolument futile pendant mon parcours dans les sciences biologiques). Je ne sens pas de volonté de créer des banques de tissus qui permettraient aux chercheurs d’accéder à un matériel vivant précieux, qu’on jette trop souvent dans les poubelles et qu’on incinère ensuite. Ne devrait-on pas trouver cela scandaleux ? Mes communications avec les autorités sont souvent sans réponses, constat du mépris que l’élite scientifique a envers ceux qui ne font pas partie de leur club.

J’aurais pu faire une carrière dans les neurosciences, à force de travail et motivé par ma fascination pour le système nerveux, que j’ai toujours d’ailleurs. Cependant, j’ai réalisé en observant l’état de misère des animaux de laboratoire, que la science sans conscience, comme disait l’écrivain Rabelais au 15ième siècle, n’est que ruine de l’âme. Continuer aujourd’hui à exercer cet art de la futilité qu’est la vivisection, vous conduit à ce délabrement de votre âme. C’est un prix que je ne voulais pas payer.

Après cette réflexion, je reste néanmoins amoureux des sciences, soucieux de la santé, j’ai décidé de monter un site d’information pour informer les canadiens et les canadiennes qu’il est désirable et possible de sortir la science du 19ieme siècle. Nous avons fait une conférence où nous avons invité des chercheurs à Ottawa en 2004, et nous continuons notre campagne d’information dans le but d’expliquer les enjeux de la santé, la prévention de la maladie et les alternatives à la recherche animale. Nous avons le soutien des militants des droits des animaux, de certains chercheurs et de médecins, d’autres garderont l’anonymat par peur de représailles. Nous sommes face à un sujet très controversé que le pouvoir essaie de taire.

Face à l’incurie et la duplicité de nos gouvernants, je me suis radicalisé. C’est le pouvoir et son oppression qui crée les activistes, les radicaux, les extrémistes et enfin les terroristes. C’est parfois, ces gens-là qui peuvent rendent (rendre) le monde meilleur. Savez-vous que des personnalités comme Mahatma Gandhi et Martin Luther King étaient considérés comme des terroristes en leur temps ? Aujourd’hui, ils sont des héros et ceux qu’on nomme « terroristes » aujourd’hui, en parlant des défenseurs des animaux les plus radicaux sont déjà les héros d’aujourd’hui. Aux Etats-Unis, ce n’est pas Bin Laden qui représente la première menace terroriste pour le FBI, ce sont des individus non-violents, simples citoyens, qui vandalisent les propriétés des esclavagistes du monde animal, les marchands de la vie. Ils sont des terroristes parce qu’ils se confrontent aux industries les plus destructrices au monde et remettent en cause le système capitalisme (capitaliste) et l’idée que la propriété et le profit sont plus importants que la vie. Je pense que les dirigeants politiques comme les barons des media qui osent comparer des groupes armés, lançant des avions de ligne dans des tours, à des étudiants qui incendient des abattoirs ou des laboratoires de recherche sont des hypocrites qui espèrent créer un amalgame et la confusion dans l’opinion publique. Leurs intentions sont claires ; défendre un modèle de société où propriété et profit priment sur tout le reste. Tout cela pour vous dire que je ne m’inquiète pas des étiquettes ou des quolibets mais plutôt des manipulations de l’opinion publique pour réduire le droit de parole et d’action des citoyens. Il y a un grand effort d’information auprès du public, c’est d’abord la mission de notre association.

Regardons vers l’Europe qui est pionnière dans le domaine des alternatives, qui finance cette recherche, qui invite ces citoyens à se prononcer sur des sujets difficiles. Mon expérience au Canada, me montre que les autorités ici font preuve de mépris envers les citoyens et prennent les canadiens et les canadiennes pour des enfants. Mon expérience me suggère que ce que les canadiens et les canadiennes savent des sciences, comme de la politique, ils le tiennent beaucoup des media de masse contrôlés par les corporations. Pas étonnant donc de voir des sujets complément éclipsés de l’horizon médiatique ou de constater un certain soutien citoyen pour les conservateurs comme le montre les dernières élections! En Europe, les choses sont différentes ; 70 % de personnes interrogées au sein de l’Europe sont pour l’interdiction des tests sur les animaux en cosmétologie (sondage BUAV/RSPCA) alors que 64 % des français par exemple sont pour l’interdiction de l’expérimentation animale (sondage IPSOS 1999).

En ayant eu la chance de vivre dans l’Ancien et le Nouveau Monde, j’ai pu vérifier que les européens, malgré tous leur défauts, savent reconnaître la cruauté et les abus envers les animaux quand ils les voient et ils protestent en essayant d’engager un débat. Ce n’est pas encore dans la culture d’ici. Cela ne me décourage pas, bien au contraire cela me renforce dans ma détermination.

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OK ma belle Do, merci bcp pour ton avis; si tu penses que cela ne nous causera pas de problèmes alors on ira avec le tout, quoique je couperai peut-être le paragraphe de l'historique de la science (??) pour réduire un peu car c'est un très long article. J'avais aussi remarqué qqes fautes par ci par là. Pour a fortiori, je ne suis pas certaine si on ne laisse pas le a sans accent car il s'agit peut-être de la locution latine ? Je vais vérifier. Je vais aussi lui demander pour les mots manquants.

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Citation :
OK ma belle Do, merci bcp pour ton avis; si tu penses que cela ne nous causera pas de problèmes alors on ira avec le tout,


Je ne crois pas ma belle Cé ! Nous avons des articles en ligne, ré. piégeage, chasse au phoque, etc. qui pourraient eux aussi nous causer des problèmes car les gens ne sont pas tous et toujours d'accord avec ce qu'ils lisent, mais le droit à la liberté d'expression existe, tant que l'on ne fait pas d'incitation à la haine ou à la violence, ou au racisme, etc., je ne vois pas pourquoi nous aurions des problèmes... En tous les cas, j'espère que je ne me trompe pas... ! Neutralcontent

Lorsque je relis son paragraphe, je ne peux qu'être qu'en total accord avec lui:

"Aux Etats-Unis, ce n’est pas Bin Laden qui représente la première menace terroriste pour le FBI, ce sont des individus non-violents, simples citoyens, qui vandalisent les propriétés des esclavagistes du monde animal, les marchands de la vie. Ils sont des terroristes parce qu’ils se confrontent aux industries les plus destructrices au monde et remettent en cause le système capitalisme (capitaliste) et l’idée que la propriété et le profit sont plus importants que la vie. Je pense que les dirigeants politiques comme les barons des media qui osent comparer des groupes armés, lançant des avions de ligne dans des tours, à des étudiants qui incendient des abattoirs ou des laboratoires de recherche sont des hypocrites qui espèrent créer un amalgame et la confusion dans l’opinion publique."

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