Animal 0 Posté(e) le 18 février 2006 Le vendredi 17 février 2006 Production ovine : le Québec prend le premier rang Réjean Lacombe Le Soleil L'engouement des consommateurs québécois pour la viande d'agneau a propulsé le Québec au premier rang des provinces productrices de moutons et d'agneaux. En janvier, selon Statistique Canada, le Québec a réussi à devancer l'Ontario qui détenait, depuis bon nombre d'années, la première place. En début d'année, le cheptel ovin québécois a atteint 255 000 têtes comparativement à 230 000 pour l'Ontario. Mais les producteurs québécois ont déjà fait mieux. Le pic de la production a été atteint en juillet 2005, alors que l'on dénombrait 301 000 bêtes dans les bergeries québécoises. À la même époque, l'Ontario affichait une présence de 310 000 moutons et agneaux. Au Québec, l'objectif visé par l'élevage de l'agneau est avant tout la viande destinée au marché de la consommation. La laine est considérée comme un sous-produit. Ainsi, au début de l'année, la production québécoise d'agneaux destinés au marché atteignait 52 200 tandis que le nombre d'agneaux désignés pour la reproduction s'élevait à 22 000. La population de brebis s'élevait à 175 300. On retrouvait également 5500 béliers non castrés. Des bas Les producteurs québécois n'ont pas toujours eu la vie facile. En 2000, le troupeau ovin a été touché durement par la tremblante du mouton. On a dû abattre des milliers de moutons afin d'enrayer la maladie. Si bien qu'au 1er janvier 2000, la population ovine a été la plus faible des six dernières années. On retrou-vait au Québec 160 200 moutons, agneaux et béliers. À la même époque, l'Ontario dénombrait 209 000 bêtes. Toutefois, l'industrie ovine canadienne n'a pas la même ferveur qu'au Québec et qu'en Ontario. Deux autres provinces seulement possèdent un cheptel ovin supérieur à 100 000 bêtes. On retrouvait ainsi, au 1er janvier dernier, l'Alberta qui comptait 155 000 têtes et la Saskatchewan avec 110 000 bêtes. Selon la société d'État, la population ovine canadienne n'a pas encore atteint le million de têtes. Au 1er janvier 2006, on a dénombré quelque 919 000 brebis, béliers et agneaux. Même si l'industrie ovine québécoise se concentre davantage sur la production de viande d'agneaux, contrairement à beaucoup d'autres provinces canadiennes, la laine représente un revenu, d'appoint. Ainsi au Québec, en 2004, les quelque 1000 producteurs ovins ont vendu, à la ferme, 326 700 kilogrammes de laine représentant une valeur de 290 000 $. Seulement 6200 kg de laine ont été utilisés à la ferme, entre autres, pour la fabrication de vêtements. À titre de comparaison, au cours de la même année, l'Ontario livrait 439 700 kg de laine représentant une valeur de 437 000 $. Pour leur part, les producteurs albertains ont vendu 385 400 kg affichant ainsi un revenu de 552 000 $. Dans tout le Canada, les 1 587 100 kg de laine produits en 2004 ont rapporté près de 1,9 million $. RLacombe@lesoleil.com 2006 Le Soleil. Tous droits réservés. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites