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le Japon décide de faire l'impasse sur le foie gras français

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H5N1 : le Japon décide de faire l'impasse sur le foie gras français

Tokyo (Japon), 25 février 2006 - Le Japon a temporairement suspendu les importations de volailles françaises et des produits culinaires associés, dont le foie gras très apprécié, à la suite de l'apparition du virus H5N1 de la grippe aviaire dans un élevage du centre de la France.

Cette décision touche au premier chef le foie gras, une spécialité connue au Japon où la haute gastronomie française règne sur les tables de prestige de l'Archipel.

En 2005, le Japon a fait venir 377 tonnes d'abats, gésiers, foies gras et autres pâtés, selon les statistiques officielles. Environ la moitié du foie gras consommé au Japon est d'origine française.

Au total, le Japon a importé 1.510 tonnes de volailles en provenance de France, soit 0,3% seulement de l'ensemble de ses importations de volailles.

« L'interdiction provisoire est imposée sur toutes les importations de volailles, de viande de volailles et les autres produits associés », a déclaré samedi matin à l'AFP un porte-parole du ministère de l'Agriculture.

Dans un communiqué, le ministère de l'Agriculture a indiqué qu'il demanderait au gouvernement français de l'informer de l'état et de l'évolution de la grippe aviaire en France.

La France a confirmé dans la nuit de vendredi à samedi la présence du virus H5N1 de la grippe aviaire dans un élevage de volailles dans le département de l'Ain (centre-est), ce qui constitue le premier cas de contamination d'un élevage dans l'Union européenne.

« L'embargo (sur le foie gras) sera considéré comme une sérieuse déception pour les gourmets (japonais) », a commenté le quotidien Asahi Shimbun tandis que le Mainichi Shimbun prédit que « les restaurants français seront probablement touchés par la suspension des importations de foie gras ».

Les gourmets nippons, décidément malchanceux, doivent déjà se passer de caviar depuis le début janvier, après la décision internationale d'enrayer la contrebande des oeufs d'esturgeon afin d'éviter la disparition de l'espèce.

En outre, les nombreux amateurs japonais de bifteck sont privés de leurs mets favoris à la suite du récent rétablissement de l'embargo sur le boeuf américain, dont ils étaient les premiers consommateurs au monde.

Source : AFP

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