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Animal

Une lettre à Paul McCartney

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Trouvé dans le forum de M A ... Elle se sert des mêmes adresses de journaux où je trouve des nouvelles pour notre forum... J'en ai pas mal marre des copieuses !!!



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10 Mar à 18:34

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Mon cher Paul

Pardonnez-moi cette familiarité, mais ne comptez surtout pas sur moi pour m’en excuser. Bien que je le souhaite vraiment, j’ai bien peur que vous ne lisiez jamais cette lettre. Alors, comme une bouteille à la mer, je vous la lance en cette dérive, parmi les glaces, le « débaris » et toute cette controverse que, chaque année, des gens comme vous viennent semer sur nos Îles.

Certains me trouveront impoli, voire irrespectueux à l’égard de votre titre ennobli de « Sir » par la Couronne britannique. Sincèrement, je n’en ai rien à cirer puisque je viens de cette race d’ancêtres, que vos propres aïeux ont tenté d’éliminer par génocide au cours du dix-huitième siècle. Eh oui! Je suis Acadien et bien planté sur cette terre des Îles de la Madeleine, là où discrètement, je vous soupçonne d’avoir mis le pied, peut-être pour échapper à la presse une fois votre « travail » terminé. Disons que quatorze hélicoptères en plein ciel, tous en même temps et un jet privé sur une piste, on ne voit pas cela très souvent ici, même si nous habitons un des plus beaux coins du Québec et de l’Acadie.

L’homme que vous êtes
Malgré votre position prise à propos de la chasse aux phoques, je n’arrive pas à haïr l’homme et le chanteur que vous êtes devenu, ceci grâce à votre grand talent et aussi un peu, grâce à nous, les fans, qui avons acheté vos albums à grands coups de frissons, de rêves et d’admiration. J’avais tout juste 14 ans quand au Séminaire, on nous interdisait d’écouter votre musique « du diable ». Bon Dieu que je l’aimais cette musique! Eh oui, je l’avoue, je l’aime encore. Certains de vos albums trônent parmi mes préférés tout juste à côté de mon lecteur CD ainsi que dans ma voiture. C’est tout vous dire.

Difficile aussi de passer sous silence votre sens humanitaire dans son ensemble.Votre implication ou symphatie envers l’élimination des mines antipersonnelles sur tous les théâtres de guerre du monde, votre soutien à Amnesty International, à « Breakthrough Breast Cancer » (organisme voué à la guérison du cancer du sein) et même à (Peta.org), un organisme voué à la protection des animaux.

De plus, vos origines modestes doivent vous servir drôlement quand il s’agit de toucher toutes les masses de la population. Né à Liverpool d’un père vendeur de tissus de coton et d’une mère sage-femme en plus d’avoir été vous-même conducteur de camion de livraison, fait de vous un sacré bon porte-parole quand il s’agit de toucher les masses. En quelque sorte, votre renommée vous a forcé à chausser de bien gros sabots. Encore faut-il savoir bien les porter ces sabots-là!

Vos gros sabots
Vous ne les avez peut-être pas choisis, mais ils vous vont à merveille et je soupçonne que tout ce qui s’appelle organismes de soi-disant charité, de sauveurs de planète, de guérisseurs de maladies et de protecteurs d’animaux souhaitent bien se laisser porter par vos épaules alors que vos grands pieds peuvent parcourir plus de chemin en un jour que le meilleur des mégatransporteurs de nouvelles de notre bonne vieille terre.

Hélas! Quand on a de si grands sabots, on risque de débarquer en de petits endroits et de faire bien des dommages, ce même sans s’en rendre compte. Les abolitionistes de la chasse aux loups-marins l’ont bien compris eux. Chaque année, il leur faut une grosse paire de sabots pour les transporter sur la banquise avec toute la presse mondiale, un équipement à la fine pointe et tout l’attirail pour écraser plus que du museau, le moindre chasseur de petites bêtes à poil qui vient au monde sur les glaces du golfe Saint-Laurent. Peut-être avez-vous été surpris d’apprendre, en direct de l’émission « Larry King live » sur le réseau CNN, qu’on ne chasse plus le « bébé phoque » depuis 1987, ni aux Îles et nulle part ailleurs au Canada. Pourtant, c’est avec ce petit animal naissant qu’on vous a photographié pour faire de vous un symbole du chevalier protégeant ces petites bêtes. Comme manipulation des masses, il se fait mieux de par le monde. Vous-même devez le savoir, vous qui avez côtoyé les plus grands personnages de la terre comme les plus pourris. Vous aurait-on trompé à ce point? Permettez que j’en doute.

Nous sommes tous des hypocrites
J’enseigne parfois à des jeunes et ceci sur une base individuelle. Au cours de la semaine, j’ai demandé à deux jeunes filles de 16 ans ce qu’elles pensaient de la chasse aux phoques. Toutes deux m’ont vite répondu : « C’est barbare et sanguinaire. Le coup de bâton sur la tête de l’animal, ça fait pas loin de l’homme de cromagnon. » C’est donc vous dire que vous gagnez du terrain mon cher Paul. Alors j’ai demandé à ces deux jeunes personnes ce qu’elles avaient mangé au cours des derniers repas. De la viande évidemment. Boeuf, poulet et même poisson. Tiens, je viens tout juste, avant d’écrire ce texte, de me gaver d’un bon steak. Pourtant dans ma tête, je n’ai tué personne, je n’ai fait souffrir personne et je n’ai pas été barbare du tout. J’ai tout simplement acheté un beau morceau de viande dans un supermarché, bien emballé dans une pellicule de plastique et posé sur une couche absorbante faite de fibres et de papier poreux.

Bien sûr, je n’ai pas vu le boeuf en question être traîné des centaines de milles en voiture ou en train, entassé dans ces wagons de la mort. Bien sûr, je n’ai pas vu cet animal être poussé dans une descente métallique, la tête prise en étau entre deux barres de fer et être égorgé sans aucune pitié et laissé là jusqu’au bout de son sang. Non, monsieur Paul. Tout ça s’est passé en un bâtiment clos hors de mon regard et du vôtre. Contrairement au phoque qui a saigné rouge éclatant sur la banquise blanche pure, le sang de ce boeuf a coulé sur un plancher de ciment gris et pris une canalisation souterraine. Et puis vous savez quoi? J’ai mangé de ce boeuf et avec délice en plus. Quant à vous dire si j’en suis fier, la réponse est non. Sachant cela, je souhaiterais bien devenir végétarien, mais ceci n’est pas l’apanage de tous, même si un jour cela est souhaitable à moins que cela nous devienne inévitable. Alors, pour les carnivores comme moi et des millions d’autres sur la terre, il ne nous restera peut-être un jour que de la viande de loups-marins à bouffer. Vache folle, salmonellose, grippe aviaire, mercure et fièvre porcine auront fini par nous pousser, nous les nécessiteux de protéines, sur les glaces du Saint-Laurent. Croyez-le ou non, c’est peut-être pour cela que nous sommes les premiers, nous les Madelinots, à souhaiter protéger et contrôler cette espèce animale. Il ne faudrait surtout pas que la surpopulation de ce prédateur naturel de poissons et de crustacés en fasse une victime de la maladie tout comme c’est présentement le lot de bien d’autres animaux peuplant cette terre.

Une barbarie qui en vaut une autre
Et pour terminer, permettez-moi de vous rappeler que vos dignes ancêtres, gouverneurs et militaires sous le commandement de la Couronne britanique en cette année 1755, se sont échangé les lettres et commentaires suivants à l’endroit des miens en ce 3 septembre fatidique. En quelques heures, ils ont rassemblé en l’église de Grand-Pré en Nouvelle-Écosse, environ 300 hommes. Ce furent les premiers Acadiens qui portèrent le poids d’un génocide dont on étouffe l’histoire depuis.

« Si les moyens de douceur ne réussissent pas, vous aurez recours aux mesures les plus énergiques pour les embarquer et pour enlever à ceux qui prendront la fuite, toute possibilité de se mettre à l’abri, en brûlant leurs maisons et en détruisant dans le pays tout ce qui pourrait leur servir de subsistance (…) » Lettre de Lawrence à Winslow, août 1755. Vous avez là mon cher Paul, tout le début de ce que nous appelons chez-nous: « Le Grand Dérangement ». Sur une population d’environ 13 000 personnes habitant un territoire qu’on appelait Acadie et qui est aujourd’hui la Nouvelle-Écosse, le Nouveau- Brunswick et l’Île du Prince-Édouard, l’histoire nous enseigne que de 7 500 à 9 000 personnes perdirent la vie entre 1755 et 1763. Pour ajouter de l’ambition à ce projet de génocide, l’histoire raconte aussi que le gouverneur Lawrence offrait l’équivalent de 30 $ pour un scalp d’Acadien et 25 $ pour un scalp d’Acadienne, d’enfant acadien ou de Micmac. (peuple autochtone ami des Acadiens).

Que voulez-vous mon cher Paul? Il y a des chasses qui sont plus barbares que d’autres! Et c’est pour cela qu’on attend toujours des excuses de la Couronne britanique, monsieur « Sir » McCartney. Pas du sang mon cher Paul, des excuses... seulement des excuses!

Bonne chasse!

source: http://www.leradar.qc.ca/leradar/detail.cfm?id=132059
_________________
Animalement vôtre,
JB

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Citation :
Trouvé dans le forum de M A ... Elle se sert des mêmes adresses de journaux où je trouve des nouvelles pour notre forum... J'en ai pas mal marre des copieuses !!!


Son site étant lui-même une copie, on ne peut pas trop s'attendre à autre chose là non plus Shit En tous cas, à date, elle ne fait pas un trop grand massacre à travers son asso !!!

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J'ai vu qu'elle avait fait d'autres affiches, cette fois contre la chasse aux phoques et que la râge, la tofu et la 4 la félicite ... Cette fois, le mot Massacre Animal est écrit beaucoup plus gros que sur les autres affiches.

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je pense surtout qu'elles servent à la tofu quand elle fait ses tables au marché aux puces de St-Romuald car elle lui donne même des conseils sur ce qu'elle devrait écrire dessus...

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Je ne pas Cé car on ne peut pas vraiment voir ce qu'il y a sur ses tables, mais c'est sûr qu'elle utilise du matériel à la marge... Elle vend même son livre à sa table...

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