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information sur le racisme au Canada...

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Pour ton info, au cas où tu en aurais besoin


Dans les années 1930, le Canada a fermé ses portes à tous les immigrants. Malgré cette interdiction, le Canada appliquait, depuis la fin de la Première Guerre mondiale, une politique d’immigration fondée sur la race, dictée par les stéréotypes définissant le type d’immigrants qui profiterait le plus au pays. Au bas de la liste figuraient les Chinois, les Japonais et les juifs. On estimait que les colons juifs étaient indésirables parce qu’ils voulaient vivre à la ville, alors que le Canada voulait attirer des gens pour cultiver et peupler les régions rurales.

C’est le premier ministre Mackenzie King qui a assumé la responsabilité de la politique d’immigration du Canada pendant toutes les années 1920 et la Deuxième Guerre mondiale. Son ministère de l’Immigration, dirigé par Frederick Blair, se vantait de pouvoir tenir les immigrants juifs loin du Canada. Même si la situation catastrophique des juifs dans l’Allemagne nazie devenait de plus en plus évidente, Blair refusait d’admettre les réfugiés juifs, invoquant qu’il ne voulait pas que le Canada devienne « un dépotoir pour 800 000 réfugiés juifs ».

Vers la fin des années 1930, le Canada a eu deux occasions d’aider les juifs d’Europe. La première s’est présentée en juillet 1938, lors de la conférence tenue à Évian, en France, et convoquée par le président américain Franklin D. Roosevelt. Trente et un pays y étaient représentés, dont la Grande-Bretagne qui a accepté l’invitation à condition que la question palestinienne ne soit pas abordée. La conférence était convoquée en raison de l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne nazie et du sort de 200 000 réfugiés juifs. Myron C. Taylor a déclaré dans son discours d’ouverture : « […] Le temps est venu pour les gouvernements […] d’agir, et d’agir vite ». Le Canada a rétorqué qu’il était intéressé à n’accueillir que des fermiers, et il fermait ainsi la porte à la grande majorité des juifs autrichiens et allemands.

Des 31 pays présents, le seul disposé à aider était la République dominicaine, qui a offert des concessions particulières aux exilés autrichiens et allemands. Juste après la conférence, ce pays a consenti à accueillir de 50 000 à 100 000 réfugiés. Malheureusement, à peine 5 000 d’entre eux ont atteint ses côtes avant que n’éclate la Deuxième Guerre mondiale. Les 30 autres pays représentés à la conférence, y compris le Canada, ont refusé de venir en aide aux juifs d’Europe.

Hitler a interprété ce geste comme un signe que personne ne voulait des juifs. « À Évian, a-t-il déclaré, le mythe de la puissance et de l’influence des juifs dans le monde a volé en éclats. » La non-intervention du reste du monde constituait un pas de plus vers la « solution finale ». La Conférence d’Évian a confirmé aux juifs ce qu’ils soupçonnaient déjà : ils étaient vraiment laissés à eux-mêmes. Le reste du monde se taisait. Mackenzie King a déclaré : « En 1938, le Canada était peut-être plus menacé par l’admission de réfugiés que par Hitler lui-même. »18 Le 15 mai 1939, le paquebot de luxe S.S. St. Louis quittait le port de Hambourg, en Allemagne. Il transportait 907 passagers juifs qui avaient appartenu à la haute classe de la société allemande avant d’être dépouillés de tous leurs biens par le gouvernement nazi. Comme ils étaient toutefois munis de visas d’entrée cubains, le St. Louis s’est dirigé vers La Havane.

Une fois à destination, les passagers ont cependant été refoulés car le gouvernement cubain refusait de reconnaître la validité des visas. La quête d’un refuge commençait. L’Argentine, l’Uruguay, le Paraguay et Panama ont été pressentis, mais tous ont refusé d’accueillir le navire. En deux jours, tous les pays d’Amérique du Sud avaient rejeté la demande d’asile des passagers juifs du S.S. St. Louis. Pendant que le navire se dirigeait vers le nord, les États-Unis l’ont fait suivre par un vaisseau de guerre pour s’assurer qu’il ne pénètre pas dans les eaux américaines.

Lorsque le premier ministre Mackenzie King a entendu parler des mésaventures du S.S. St. Louis, il accompagnait le roi et la reine de Grande-Bretagne à Washington dans leur tournée américaine. Il a commenté les événements en déclarant qu’il était « catégoriquement opposé à l’admission des passagers du St. Louis ». De son côté, le ministre de l’Immigration Frederick Blair a affirmé que ces réfugiés n’étaient pas admissibles en vertu des lois sur l’immigration et que de toute façon, le Canada en avait déjà trop fait pour les juifs; « […] si ces juifs étaient admis (au Canada), ils seraient probablement suivis d’autres bateaux. Aucun pays ne peut ouvrir ses portes assez grand pour accueillir les centaines de milliers de juifs qui veulent quitter l’Europe; il y a des limites à tout. »

Le S.S. St. Louis n’a eu d’autre choix que de retourner en Europe. La réaction du monde aux malheurs des passagers juifs du St. Louis a justifié davantage aux yeux de Hitler la « solution finale »."


http://www.whitepinepictures.com/seeds/iii/36-f/director-f.htm
http://www.whitepinepictures.com/seeds/iii/36-f/sidebar-f.htm

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J'aurais bien aimé avoir ajouté ce point, que je connaissais mais auquel je n'avais pas pensé, mais ça ne fait rien, je pense que la bonne femme va en avoir pour son p'tit change avec ce qu'elle va recevoir de nous toutes. En espérant qu'il en sera ainsi du côté des anglais de la liste.

Pour ma part, Do, aucune adresse ne m'est revenue. scratch

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Allo Cé, je n'ai pas encore réessayé de renvoyer mon courrier aux sénateurs car je n'ai pas encore eu le temps... Je le ferai plus tard en fin de journée...

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Concernant la fabrication d'armes au Canada, voici une autre info qui pourra peut-être nous servir lorsque l'occasion se présentera...
p.s.: Lorsque j'étais petite, nous vivions sur la base militaire de Valcartier tout près d'une grosse usine de fabrication d'armes... Beaucoup de civils travaillaient dans cette usine, qui est fermée maintenant depuis plusieurs années.
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Au début de la guerre, l'Angleterre possédait 80 000 véhicules militaires de toutes sortes. Toutefois, lors de l'évacuation de Dunkerque en 1940, 75 000 de ses véhicules ont été abandonnés. À peu près sans défense sur terre, la Grande-Bretagne s'est tournée vers le Canada, et particulièrement vers l'industrie automobile, pour remplacer les pertes. Le Canada a fait beaucoup plus.
L'industrie canadienne a produit plus de 800 000 véhicules militaires de transport, 50 000 chars, 40 000 canons (de campagne, de port et anti-aériens) et 1 700 000 armes portatives.
Des 800 000 véhicules de tout type sortis des usines canadiennes, seulement 168 000 ont été livrés aux Forces canadiennes; trente-huit pour cent de la production est allée à la Grande-Bretagne, et le reste aux Alliés. Cela signifie que l'armée canadienne en campagne disposait d'un véhicule pour trois soldats, ce qui en faisait l'une des forces les mieux mécanisées pendant la guerre.
Bombardier, à Valcourt (Québec), a construit plus de 150 motoneiges militaires. General Motors a mis au point un châssis pour une autre motoneige, dont 300 unités sont sorties de l'usine.
La compagnie Canadien Pacifique a fabriqué 788 chars Valentine dans son usine Angus, à Montréal; GM a construit les moteurs pour ces chars (5 200 chars ont été produits aux ateliers Angus and Montreal Locomotive Co. du CP à Montréal pendant la guerre).
La compagnie Montreal Locomotive Works a construit 2 150 autocanons « Sexton » de vingt-cinq livres.
La carrosserie d'un véhicule utilitaire lourd a été mise au point au Canada; la General Motors d'Oshawa en a construit 4 000. Elle pouvait être montée sur un châssis de 4 x 4 et, avec de légères modifications, elle pouvait être transformée en véhicule de transport de troupes, en ambulance, en véhicule léger de T.S.F. ou en camion de transport de machinerie.


Tous les navires en mer
Il y a eu 348 navires marchands de dix mille tonnes construits au Canada au cours de la guerre. Énormes, relativement lents, mais fiables et faciles à convertir pour transporter toutes sortes de marchandises, ces navires et leurs équipages ont assuré le transport d'une grande partie de la production de guerre du Canada.

En 1941, il fallait en moyenne 307 jours pour construire les premiers navires marchands de 10 000 tonnes (426 jours dans un cas). Un an plus tard, le temps de production était tombé à 163 jours, et un navire a même été construit dans un temps record de 112 jours.
Quelque 57 000 personnes ont travaillé à la construction de navires marchands, et 27 000 autres à la construction de navires de guerre, tels que des contre-torpilleurs, des frégates, des corvettes et des dragueurs de mines.

Les industries canadiennes ont fabriqué des pièces pour les bombardiers et avions de chasse géants, comme le Wasp, le Mosquito et le Hawker Hurricane (dont les fuselages laminés étaient construits avec le bois des forêts de la Colombie-Britannique).

La production dans l'avionnerie, qui était à peu près inexistante avant la guerre, est passée à 4 000 avions militaires par année à la fin de la guerre. À son apogée, l'industrie employait 120 000 hommes et femmes.
Le Canada a assemblé 16 000 avions militaires, dont 10 000 ont été envoyés en Angleterre et le reste aux États-Unis ou au Canada pour être utilisés par le Plan d'entraînement aérien du Commonwealth britannique.
La surface de production d'avions était de 500 000 pieds carrés avant la guerre; elle a atteint un sommet de 14 000 000 pieds carrés durant la guerre.
L'industrie canadienne s'est mobilisée à bien des égards pour coopérer de façon importante à la production du matériel de guerre dont on avait extrêmement besoin. Le chasseur-bombardier Mosquito est un bon exemple du travail de collaboration des compagnies. Le marché de fabrication de 1 100 appareils a été attribué à De Havilland qui n'a réalisé que l'assemblage final. General Motors fabriquait les fuselages, Massey Ferguson les ailes, Boeing Aircraft les empennages horizontaux, tandis que ailerons étaient faits par Canadian Power Boat Company et les trains d'atterrissage par Otaco. De nombreuses autres petites sociétés ont participé à la fabrication de pièces destinées au Mosquito.


http://www.vac-acc.gc.ca/youth_f/sub.cfm?source=history/secondwar/fact_sheets/material

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Quelqu'un m'avait aussi dit, il y a une vingtaine d'années, qu'à Granby, il y avait une usine qui fabriquait et vendait des armes à je ne sais plus quel pays... je crois que c'était pour des arabes. Je ne me souviens plus du nom de l'entreprise, cependant.

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oui tu as raison Cé ! Mais moi non plus je ne sais plus exactement pour quel pays, mais je sais aussi que c'est pour un pays arabe !
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Avec tout ce qu'on vient de lire, la Hervieux-Paillette aurait dû se fermer la trappe et j'espère que plusieurs lui mettront le nez dans son caca...
Ma soeur Rose lui a également fait une bonne remarque que je te transcrit ici: " ..... Vous disiez aussi ceci : "c'est le massacre quotidien de personnes innocentes en Irak, l'exécution de prisonniers" - En parlant de massacre et de corruption, moi je me souviens d'un certain 18 juin 1993, où mon neveu, le caporal D.G. a été assassiné en Bosnie: L'armée canadienne et le gouvernement ont caché la vérité...."

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Ah ! Oui, Do ! Elle lui a écrit cela ?! OUF !!!!! Là, la bonne femme va se mordre la langue. Est-ce qu'elle en a fait parvenir une copie aux sénateurs ?

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non Cé, mais elle m'a dit qu'elle en enverrait une copie à Charron...

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C'est très bien. Sinon, la bonne femme se gardera bien d'en parler et il faut que ça lui revienne dans la face, la mauditte.

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j'ai décidé d'afficher cet article sur le racisme envers les Juifs, car j'avais fait une petite erreur dans la période durant laquelle cela s'était passé...
De plus cet article corrobore très bien ce que tu as écrit concernant les Chinois dont il est également fait mention dans ce même article !

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