L’écureuil gris fait partie des animaux les plus détestables

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Un article paru l'an dernier dans le journal Le Soleil
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Les importuns (2)
Jacques Samson, Le Soleil
23/01/2005
Le Soleil, Jacques Samson L’écureuil gris fait partie des animaux les plus détestables de notre environnement. Il peut causer des dommages considérables si on le laisse faire.
Il y a deux grandes familles d’écureuils au Québec. Il y a d’abord l’écureuil roux, un rongeur qui fait de 28 à 35 cm de long, qui a un pelage roux en hiver et brun olive et gris en été. Son cousin, l’écureuil gris, est plus volumineux. Il fait de 43 à 54 cm. Sa fourrure est grise ou noire et, dans le sud-ouest du Québec, certains ont un pelage blanc ou cannelle.

Qu’il soit gris ou roux et même s’il a l’air d’un animal tout à fait inoffensif, l’écureuil fait beaucoup de dommages dans son environnement. Parlez-en aux producteurs de sirop d’érable : les écureuils coupent et grugent la tubulure des érablières et, souvent, ils volent les chalumeaux.





Ailleurs, ils s’introduisent souvent dans les maisons ou les cabanons et il leur arrive de gruger des fils électriques, de provoquer des courts-circuits et même de mettre le feu.

Ils s’attaquent aux nichoirs d’oiseaux en détruisant les nids et en mangeant les œufs, ils volent la nourriture destinée aux oiseaux et ils grugent les mangeoires.

Dans votre jardin, l’écureuil s’empare souvent des bulbes de vos plantes ornementales et il en bouffe une quantité incroyable. Il ronge aussi l’écorce des arbres et mange les bourgeons.

Son portrait est pas mal sombre, vous me direz, mais il joue aussi un rôle utile dans la nature. C’est un régénérateur de forêts extraordinaire. À l’automne, il enterre une quantité incroyable de graines pour s’assurer de provisions pour l’hiver ; il les oublie, et ces graines deviennent des arbres.

L’écureuil s’adapte à peu près à tous les milieux, ce qui le rend énormément prolifique. Sa nourriture est extrêmement diversifiée : cônes de conifères, glands, graines, noisettes, bourgeons, fleurs, champignons, insectes, œufs d’oiseaux, oisillons, souris et même de jeunes lapins. Le printemps, il arrache l’écorce des érables pour boire la sève qui s’en écoule.

Et ceux qui sont tentés de les apprivoiser doivent être prudents : il arrive aux écureuils de mordre, même la main qui les nourrit.

Comment s’en protéger

Si vous avez décidé de ne pas vous en accommoder, contrairement à quelqu’un comme Gabrielle LaRue, de Charlesbourg (qui leur fournit graines et arachides dans leur propre mangeoire et dont le chat et les chiens permettent d’en assurer le contrôle au sol), reste la solution de vous en protéger.

Je n’élaborerai pas sur les méthodes pour protéger les érablières, les gens concernés savent très bien quoi faire pour empêcher les écureuils de faire du dégât. Je m’attarderai plutôt à ce qui se passe autour de la maison.

Si les écureuils réussissent à s’introduire dans votre maison ou dans votre cabanon, il faut vous assurer de bien bloquer toutes les issues qui lui facilitent l’entrée. On suggère d’utiliser un grillage métallique solide, dont les mailles sont de 1 cm ou moins.

Autour de la maison ou du cabanon, il est préférable de tailler les arbres pour qu’ils ne soient pas à moins de trois mètres de la bâtisse. Comme ça, l’écureuil ne pourra pas se servir de l’arbre pour sauter sur la maison.

Pour protéger ses fils électriques, on peut mettre un tuyau de plastique d’une soixantaine de centimètres de long aux extrémités du fil. On prend un tuyau de cinq à sept centimètres de diamètre et on fait en sorte qu’il soit mobile. Quand l’écureuil montera sur le tuyau, ce dernier tournera sur lui-même et la bestiole se retrouvera par terre.

Il existe aussi un tas de façons de protéger ses mangeoires d’oiseaux. Si on suspend la mangeoire à un long fil très fin, l’écureuil ne pourra s’y agripper pour y accéder. On peut aussi placer des cônes au-dessus ou en dessous des mangeoires. Ça aussi, ça lui bloque la route.

Il faut éviter de placer les mangeoires près d’un arbre, d’une galerie ou de tout autre chose de laquelle l’écureuil pourrait sauter directement sur la mangeoire. Une distance de trois mètres est jugée efficace.

Il y a les mangeoires antiécureuils comme celles qui sont à bascule, mais il faut aussi s’assurer que l’écureuil ne puisse y accéder en se suspendant la tête en bas, donc en déjouant la fameuse trappe.

Il y a aussi une autre façon d’éloigner les écureuils de ses mangeoires. On suggère de mélanger aux graines un produit à base de capsaicine (poivre de Cayenne). C’est un mélange tout à fait inoffensif pour les oiseaux et qui incommode les écureuils et les autres rongeurs.

Pour protéger les fleurs, il existe une panoplie de choses à faire. Ça va du grillage sur les bulbes, du répulsif à l’utilisation de paraffine. Il y a aussi des bulbes qui n’intéressent pas du tout les écureuils. Je ne veux pas élaborer, je vous suggère plutôt de poser la question à mon voisin de page, Larry Hodgson, qui saura sans aucun doute vous donner de bien meilleurs conseils que moi.

Dans la panoplie des moyens pour contrer les écureuils, il y a la capture et la relocalisation. Il existe sur le marché, dans des endroits comme chez Latulippe, de nombreuses cages qui peuvent faire le travail. Les appâts pour les attirer sont tout aussi nombreux : tranches de pommes, tranches d’oranges, noix écalées ou beurre d’arachide.

Cette méthode semble beaucoup plus humaine que celle de la mise à mort pure et simple, mais elle peut avoir des conséquences très graves pour la nature.

Par exemple, en déplaçant un écureuil gris sur une longue distance, on peut favoriser son implantation dans un autre milieu et nuire à la faune locale. L’arrivée d’écureuils gris dans certains territoires a fait en sorte que l’écureuil roux est pratiquement disparu par manque de nourriture.

Si on déplace un écureuil à l’automne, on le condamne quasiment à une mort certaine, le privant de ses provisions de nourriture ramassées durant tout l’été. Par ailleurs, le déplacer au printemps n’est pas une meilleure solution. Les nouveau-nés seraient laissés à eux-mêmes et mourraient sans aucun doute.

Piégeage ou chasse

Reste enfin le moyen dramatique : la mise à mort. On peut le faire par piégeage ou par arme à feu. Le commerce offre un nombre incroyable de pièges qu’on appâte de toutes les façons, mais il y a un danger à tout ça. En voulant piéger un écureuil, vous pourriez retrouver le chat de votre voisin ou votre propre chat coincé dans le piège, mort ou blessé sérieusement.

Quant à l’utilisation d’une arme à feu, ça se passe de commentaires.

La semaine prochaine : les ratons laveurs.

Source : Faune Québec

http://lesoleil.cyberpresse.ca/journal/2005/01/23/oiseaux_et_compagnie/03156_les_importuns_2_.php

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Bande de salopards !

Citation :

L’écureuil gris fait partie des animaux les plus détestables de notre environnement. Il peut causer des dommages considérables si on le laisse faire.

Ça ressemble à l'homme !

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C'est scandaleux de permettre à des journalistes d'écrire de telles choses ! C'est une façon encore une fois de manipuler la population.., de lui apprendre à détester les écureuils, comme on lui apprend à détester les pigeons, les mouettes, les ratons-laveurs, les mouffettes, etc. Ça me révolte !

[animo-aequoanimo 0]

Un temps, il y a de cela + ou - 7 ans, j'étais abonnée à une asso faunique et dans leur page, ils disaient comment attirer les oiseaux tout en éloignant les écureuils indésirables. Je leur avais écrit pour leur donner mon opinion qu'une asso protectrice de la faune ne devrait pas qualifier ainsi les écureuils; je n'ai pas reçu de réponse de leur part et j'ai discontinué mon abonnement vite fait.

[Animal 0]

Tu as très bien Cé ! Incroyable !!!!!!!!!!!!!!