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LE PHOQUE U MÉPRISANT DE MME BARDOT- DE LAFRANCE...COMMENTEZ

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Le 23 mars 2006 - 22:40


Le PHOQUE U méprisant de Madame Bardot
Citoyen Lafrance


Si vous êtes bilingue, vous me pardonnerez d’avoir repris ce jeu de mots grossier proposé par certains pour décrire le spectacle Bardot auquel nous avons été soumis au cours des derniers jours. (Si vous n’êtes pas bilingue, oubliez ça !)

Je reconnais que Brigitte Bardot a fait, à une autre époque, vibrer ma libido d’adolescent. Elle est un mythe. Mais elle est aussi une mythocide (comme matricide ou fratricide). Son mythe s’autodétruit encore plus rapidement que son visage. Il y a des gens qui vieillissent bien. Mais il y en a d’autres qui s’accrochent, par tous les moyens, à cette drogue dure qu’est la visibilité médiatique. Or, comme toutes les drogues, celle-ci transforme les visages en masques horribles où la sérénité que pourrait apporter la maturité est remplacée par la haine et le mépris.

Et voilà que nous avons été, au cours de la semaine qui s’achève, soumis, par nos médias serviles, à l’image et au discours de cette poufiasse poudrée qu’est devenue le mythe d’un autre siècle.

Car Madame Bardot a « pris la peine » de traverser l’océan pour venir dire aux Canadiens et à leurs dirigeants qu’ils doivent faire cesser la chasse aux phoques, autorisée sur une très courte période du printemps.

En mi-carrière, cette « actrice » a joué dans un long métrage qui s’intitulait « le mépris » et qui aurait plutôt dû s’appeler « l’ennui ». Mais il semble que Madame Bardot ait gardé de ce film une façon de voir et de dire (à mon souvenir, sûrement pas de « jouer » !). Ses conférences de presse, commanditées par l’un des groupes faisant commerce de zoocataclysme, ont été marquées du plus grand mépris :

- mépris pour les Canadiens qui auraient besoin d’être « éduqués » quant aux « vraies valeurs humaines »,
- mépris pour les dirigeants canadiens qui ont « osé » ne pas déplacer d’autres rendez-vous de travail pour recevoir « immédiatement » une personne « aussi importante » qui « avait pris la peine » de venir de si loin,
- mépris pour la plupart des experts de la faune qui ont reconnu que la chasse se faisait maintenant de la façon la plus « humaine » possible.
- mépris pour les victimes des véritables génocides, mot dont la dame réduit la valeur tragique en répétant son accusation de « génocide animalier », lequel est d’ailleurs contredit par l’augmentation exponentielle des troupeaux de phoques,
- mépris envers nos concitoyens qui gagnent – difficilement – une partie de leur vie avec cette chasse annuelle (facile, du haut de ses millions, de dire au « petit peuple » de cesser une pratique qui lui rapporte quelques milliers dollars).

Certes la dame n’a fait que répéter le message de Sir Paul ex-Beatle venu faire des photos promotionnelles sur la banquise dans son beau petit costume blanc design et son yacht doré.

Heureusement que la sénatrice Hervieux-Payette veillait au grain. Encore une fois, c’est à une de ses explosions verbales que l’on doit une véritable défense des chasseurs des îles de la Madeleine soumis au mépris de la dame « venue d’ailleurs ». Le premier ministre de Terre-Neuve s’est dépêché, quant à lui, de se faire inviter par CNN pour expliquer ce qu’était vraiment la chasse aux phoques, telle que pratiquée par ses concitoyens, dès que les premières attaques sont apparues. Vous avez entendu des élus québécois ? Où étaient les belles personnes du Parti Québécois et du Bloc Québécois, « ardents défenseurs » de leurs compatriotes ? Trop gênées de contredire publiquement la Dame de St-Tropez (elle a peut-être déménagé ; je ne lis pas « Paris-Match » assez régulièrement) ? Car cela pourrait leur valoir certains reproches dans les « beaux salons » de Paris où elles vont périodiquement aux frais des contribuables ?

C’est dans de telles circonstances que les citoyens constatent où sont leurs véritables amis ! Et le cas tragique de la décadence de Madame Bardot nous aide à encore mieux apprécier la sagesse de la retraite que s’était imposée Greta Garbo.
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Cliquez sur mon nom en haut de la chronique.
http://www.matin.qc.ca/lafrance.php?article=20060323223748

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C'est incroyable ! Et tous ces abrutis font partie de l'élite de nos journalistes ! Quelle honte pour le Québec !

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