allo ma belle Cé

[Animal 0]

Je viens d'apprendre à l'instant que maman va être opérée demain en fin d'après-midi. Je m'attendais à partir demain en fin de journée, mais il va maintenant falloir que je parte beaucoup plus tôt et tâcher d'être à l'hosto avant que maman ne soit opérée, car le chirurgien lui a dit qu'il y avait des chances que "ça ne réussisse pas"... ! Maman m'a dit que toute la famille serait là demain avant qu'elle parte en salle d'opération et il faut donc que j'y sois aussi.

Je t'ai envoyé l'article avec les photos à l'adresse de courriel aequoanimo. J'espère que tu pourras les lire ma belle Cé... J'ai eu de la misère à ouvrir les fichiers...

Pour le formulaire, étant donné que je ne serai pas là demain et que je préfèrerais y être quand P. fera la modification, il faudra probablement attendre que je revienne de Québec. J'espère qu'il continuera de fonctionner jusqu'à mon retour...

Voila ma belle Cé, il faut que je me grouille, que je finisse de laver mon linge et que je prépare ma valoche: c'est la panique !

Si je le peux, je t'écrirai un petit mot de chez Za...

Je t'embrasse bien fort ma belle Cé, et te dis à bientôt,

do XXXXXXXXXXXXXX

p.s.: je reviendrai faire un tour sur le forum un peu plus tard, avant de fermer pour de bon...

[animo-aequoanimo 0]

Animal a écrit:

Je viens d'apprendre à l'instant que maman va être opérée demain en fin d'après-midi. Je m'attendais à partir demain en fin de journée, mais il va maintenant falloir que je parte beaucoup plus tôt et tâcher d'être à l'hosto avant que maman ne soit opérée, car le chirurgien lui a dit qu'il y avait des chances que "ça ne réussisse pas"... ! Maman m'a dit que toute la famille serait là demain avant qu'elle parte en salle d'opération et il faut donc que j'y sois aussi.

J'espère que tout se passera bien ma belle, Do. Bon voyage et bon courage.

Je t'ai envoyé l'article avec les photos à l'adresse de courriel aequoanimo. J'espère que tu pourras les lire ma belle Cé... J'ai eu de la misère à ouvrir les fichiers...

Je ne l'ai pas reçu, Do. Ce n'est pas grave. Je vais essayer d'arranger ça avec l'ordinateur du bureau. Mon chum dit qu'il faudrait qu'il examine mon ordi de la maison... ça n'a plus d'allure.... mais il n'a jamais le temps de le faire.

Pour le formulaire, étant donné que je ne serai pas là demain et que je préfèrerais y être quand P. fera la modification, il faudra probablement attendre que je revienne de Québec. J'espère qu'il continuera de fonctionner jusqu'à mon retour...

Ça ne presse pas, Do, puisque nous recevons rarement de formulaires complétés.

Voila ma belle Cé, il faut que je me grouille, que je finisse de laver mon linge et que je prépare ma valoche: c'est la panique !

Je te comprend, pauvre, Do.

Si je le peux, je t'écrirai un petit mot de chez Za...

Ok ma belle Do. J'attendrai de tes nouvelles.

Je t'embrasse bien fort ma belle Cé, et te dis à bientôt,

do XXXXXXXXXXXXXX

Moi aussi Do. Prends bien soin de toi. Je penserai à toi. xxxxxxxxxxxxxx

p.s.: je reviendrai faire un tour sur le forum un peu plus tard, avant de fermer pour de bon...

[Animal 0]

Je ne l'ai pas reçu, Do. Ce n'est pas grave. Je vais essayer d'arranger ça avec l'ordinateur du bureau. Mon chum dit qu'il faudrait qu'il examine mon ordi de la maison... ça n'a plus d'allure.... mais il n'a jamais le temps de le faire.


Pourtant, ma messagerie videotron me dit que mes courriers sont bel et bien partis et je peux même voir le texte et les images... Je vais essayer de te le réenvoyer à ton courriel yahoo...

je reviens....

[Animal 0]

meganveg@yahoo.ca

Regarde à cette adresse de courriel Cé ! J'espère que ça a marché...

[animo-aequoanimo 0]

ok je vais aller voir do tout de suie, Do.

[Animal 0]

il a un site le gras producteur de foie gras du champs d'Élisée, mais il n'en dit pas + qu'il faut...

http://www.auxchampsdelise.com/

[animo-aequoanimo 0]

Ok ma belle Do. Il y a eu confusion. Je viens de les trouver dans yahoo. Je voulais que tu me l'envoies à aequoanimo@mail.com mais c'est parfait de cette façon, je pourrai le faire moi-même car le problème était d'enlever les textes des emails et de ne conserver que les articles et photos. Un grand merci ma belle DO. Reposes-toi bien ce soir et fais de gros bisous à Fanie. xxxxxxxx

[Animal 0]

Ah excuse-moi ma belle Cé ! Je suis encore dans les patates....


Au fait, j'avais conservé cet article dans mes documents (on voit des canards entassés dans des cages, et les proprios juste à côté ... Cet article avait paru dans la coopérative fédérée de Québec (Le coopérateur agricole)


juillet-août 2003

par Isabelle Éthier, agr

Près de 80 000 canards de foie gras de race Mulard sont gavés et vendus chaque année sous forme de foie gras, magrets et cuisses par Palmex inc. Si tout se passe bien, nous verrons bientôt différents sous-produits de canards signés Palmex inc. Mention Canada 100 garnir les tablettes d’épiceries fines et de supermarchés d’ici et d’ailleurs.



Natifs des Landes, au cœur de la région française du foie gras, les précurseurs du projet Palmex, Pascal Fleury et sa conjointe Francette, s’établissent sur une ferme céréalière à Carignan en 1983. Cinq ans plus tard, ils cultivent 1 000 hectares qui font vivre trois familles de la lignée des Fleury. En marge de la production de maïs grain, de blé et de soya, Francette et ses deux belles-sœurs mettent en place un atelier d’élevage et de gavage de canards. « Un à côté permettant de s’occuper tout en se gardant du temps pour élever les enfants », sourit Francette.

Après deux ans de nourrissage à forfait pour une entreprise du coin, les femmes prennent en main la commercialisation de leurs produits et fondent leur propre entreprise : Le Duc d’Albret. « La demande croissante du côté des restaurateurs nous a encouragés à faire ce choix », reprend Francette. Pour sa part, Pascal y voit une occasion de sonder le marché et de pouvoir un jour se lancer dans la production de canards de foie gras à plus grande échelle.

En 1997, les femmes vivent un certain essoufflement. « On ne savait pas que les tâches liées à la commercialisation étaient aussi accaparantes, souligne Francette. Je ne voulais plus m’en occuper. Nous avons repris le gavage à forfait pour l’entreprise Bec fin, un abattoir spécialisé dans l’élevage et la transformation de petits gibiers. »


Envol, atterrissage forcé et regain
La demande croissante pour le canard de foie gras liée à l’augmentation du prix des terres a modifié le cours de l’entreprise céréalière. La vente d’une portion des terres permettra de réinvestir dans un atelier de gavage doté d’un équipement sophistiqué en provenance de la France.

Durant un an et demi, soit de 1997 à 1999, Palmex inc. produira à forfait pour l’entreprise Bec fin. Du canard de Barbarie, gavé en 21 jours, on passe au canard Mulard, gavé en 13 jours et demi. Les équipements ont un potentiel de 1 000 places et de faire abattre 500 canards par semaine. Pascal et Francette Fleury, ainsi que Philippe Colard, deviennent les têtes dirigeantes de la nouvelle exploitation.

Tout va bien jusqu’au jour où l’abattoir Bec fin fait faillite. C’était le seul et unique client de Palmex inc. Nous sommes au début de l’an 2000. La ferme est en reste et ne réussira qu’à récupérer 20 % des 120 000 $ dus. « Le choix de poursuivre nécessitait un réinvestissement et un refinancement, explique Pascal en soulignant bien le rôle crucial joué par la coopérative Coopexcel. Nous avons pu bénéficier d’une entente de crédit. » « Cela fait partie de notre rôle socio-économique », appuie Mohamed Ghalem, représentant de la Coopérative fédérée et responsable du suivi de l’alimentation des canards.

Après s’être fait valoir auprès de nouveaux clients, soit les abattoirs Périgord de Saint-Louis de Gonzague et Agribio de Saint-Agapit, un vendeur est engagé pour que Palmex puisse développer son propre réseau de distribution. Aujourd’hui, deux autres bâtiments de gavage se sont ajoutés pour un potentiel de 4 800 places et une capacité d’abattage de 2 400 canards par semaine.


Une expertise métissée
L’expertise développée par Pascal, Francette et Philippe se raffine, mais à gros prix, comme ils le disent bien. Ils ont beau être de souches landaises, le climat d’ici est bien différent de celui de leur pays d’origine. « Nous lisons, observons ce qui se passe, nous en discutons avec Mohamed. C’est ainsi que l’on améliore notre savoir-faire, explique Pascal. En France, le canard de foie gras est élevé sur des parcours à l’extérieur, ce qui est impossible à reproduire ici. Nous y allons parcimonieusement avec l’aide de la coopérative. » Notons que la Coopérative fédérée, en étant membre du réseau Cooperative Research Farms (CRF), est branchée sur l’expertise développée par l’INZO, mieux connue sous l’appellation UCAAB, une association de coopératives impliquées dans l’alimentation animale et le développement du canard de foie gras, entre autres.
Outre le savoir-faire technique, celui des marchés est tout aussi important. « La demande nord-américaine progresse bien, constatent Pascal et Francette, mais se distingue de celle des Européens. En France, les foies gras sont surtout transformés et vendus en bocaux, tandis qu’ici, ils se consomment surtout cuits en poêle. Par conséquent, on recherche des foies plus gros et plus durs, ce que nous nous exerçons à produire depuis quelques années avec la race Mulard. »


Du caneton au foie gras
La race Mulard fait partie des races les plus propices à la production de foie gras. Le canard de Barbarie est une race également primée notamment pour sa fécondité et la qualité de sa viande moins grasse et destinée à être rôtie. Toutefois, le gavage doit se faire en 21 jours au lieu de 13 et demi comme c’est le cas pour le Mulard. Le canard Mulard est un animal stérile puisqu’il est issu d’un croisement entre deux espèces différentes, soit d’une femelle Barbarie et d’un mâle généralement de type Pékin. Aucun couvoir québécois n’offre cette race. Par conséquent, les canetons sont importés directement de France. « Ils arrivent à l’âge d’un jour, nous renseigne Pascal, puis mis en quarantaine pendant 28 jours et élevés à forfait chez les frères Deslaunay jusqu’à 12 semaines. La moulée consommée provient de la coopérative de Saint-Damase. Lorsqu’ils arrivent chez nous, les canards sont prégavés et donc prêts pour le nourrissage. » Cette dernière étape se déroule sur 13 jours et demi. Les canards sont mis en cage séparée pour être gavés deux fois par jour. Outre l’eau qui doit être servie à volonté, la nourriture se compose de farine de maïs et d’un Pré-mix CO-OP contenant des vitamines et des minéraux. L’éleveur insiste : « Le maïs doit être de bonne qualité, le plus sain et plus lourd possible. C’est un des facteurs de réussite pour qu’un foie prenne du poids et du goût. » L’aliment provient de Coopexcel.


Les canards ainsi nourris seront envoyés à l’abattoir puis acheminés à l’usine AURPAL, spécialisée dans la découpe et la transformation de gibiers. Située à Marieville, cette entreprise est devenue, en novembre 2002, la propriété conjointe de Palmex inc. et de François Ste-Marie. « En plus de la découpe et de la transformation des produits de Palmex, nous fabriquons plusieurs marques privées, souligne Pascal. Avis aux intéressés. Des éleveurs de bisons, de faisans et de caribou font actuellement transformer leurs sous-produits chez nous. »

Outre les foies gras, les poitrines communément appelées magrets et les cuisses qui sont emballés sous vide, une gamme de sous-produits à base de canard est en voie d’être approuvée et commercialisée. La moitié des produits Palmex est exportée vers les États-Unis. Le reste est distribué au Canada. Le marché de la restauration justifie 25 % de la production. « Le pic du marché pour le canard gras se situe entre les mois de septembre et décembre, poursuit Pascal Fleury. Notre philosophie est de garantir un approvisionnement régulier à nos clients tout au long de l’année et en leur assurant un surplus disponible autour de Noël, ce qui n’est pas facile à gérer compte tenu des investissements que cela exige. » Vous êtes confiants? « On se donne cinq ans pour consolider et coordonner les activités de la ferme et de l’usine. On espère bien y arriver sans trop d’obstacles. »


Combien pèse le foie?
Seuls les mâles sont gavés, le foie des femelles étant trop veineux. À l’étape du gavage, le canard Mulard ingère environ dix kilos de maïs. À l’état naturel, le foie pèsera près de 60 grammes. Le prégavage augmentera son poids à environ 100 grammes. Le gavage fera grossir le foie jusqu’à six ou sept fois. Les canards Palmex, quant à eux, semblent battre des records. Le dernier foie enregistré parmi les plus lourds pesait 1 200 grammes, croyez-le ou non!


* L’auteure est journaliste.

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[animo-aequoanimo 0]

Si tu as les photos, pourrais-tu me les faire parvenir ma belle Do. Il me semble me souvenir de photos avec des appareils de gavage mais il me semble que c'était dans un article plus récent. Je vais fouiller dans notre forum car je crois que c'est là.

[Animal 0]

je viens de te l'envoyer dans ton courriel yahoo Cé.... On voit seulement les pauvres canards dans des cages (seules leurs têtes sont sorties)...

[animo-aequoanimo 0]

OK merci ma belle DO. Je vais essayer de mettre la main sur ces autres photos de machines à gavage. C'est un article récent et un producteur du Québec. Je le retrouverai sans doute. Peut-être dans la liste Anti-Foie Gras d'Antoine Comiti.

[Animal 0]

ok ma belle Cé ! Désolée de ne pouvoir t'aider +, mais je ne me souviens pas de ces photos qui auraient été prises au Québec... Encore un affreux blanc de mémoire !


Pour le texte et les images que tu m'avais faits parvenir, je n'aurais pas pu ne conserver que les images et enlever le texte, car je ne pouvais même pas sauvegarder le document... Je ne comprends pas pourquoi: peut-être à cause du format dans lequel se trouve ce document... Espérons que Daniel arrivera à le faire...