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Abbatage de 6 loups autorisé dans les Alpes

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Le gouvernement a décidé d'autoriser l'abattage de six loups au maximum en 2006 dans neuf départements du sud-est de la France, provoquant la colère des défenseurs de la faune sauvage.

Il s'agit d'une mesure dérogatoire car le loup est une espèce protégée, ont souligné les ministres de l'Ecologie et de l'Agriculture dans un arrêté publié jeudi au journal officiel.

Mais "il peut être procédé à des prélèvements sur la population des loups" quand "il est nécessaire de prévenir des dommages importants aux élevages" et quand "il n'existe pas d'autre solution satisfaisante", précise l'arrêté.

...Ainsi les tirs peuvent être déclenchés plus rapidement qu'en 2005, soit après sept jours d'effarouchement effectif et deux attaques faisant au moins une victime: auparavant, il fallait attendre trois semaines d'effarouchement et quatre attaques faisant plusieurs victimes.

Ces améliorations sont destinées à "satisfaire à la fois les éleveurs, à qui elles autorisent une meilleure réactivité, et la protection de l'espèce" grâce à une meilleure efficacité des mesures de protection des troupeaux et d'effarouchement des loups, selon le ministère.

...L'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) a pour sa part dénoncé le "manque de cohérence" du gouvernement.
"Que penser d'un Etat qui investit une énergie considérable pour à la fois sauver des ours et tuer des loups", a-t-elle commenté.



Le gouvernement autorise le tir de six loups, les défenseurs de la faune en colère - 02/06/06
http://www.tv5.org/TV5Site/info/afp_article.php?rub=sci&idArticle=060601174210.m23760fz.xml


Citation :
"Que penser d'un Etat qui investit une énergie considérable pour à la fois sauver des ours et tuer des loups", a-t-elle commenté.

Sauf qu'introduire 5 ours dans les pyrénées ce n'est pas "sauver" des ours.
Quant aux loups, on peut les tuer sans problème. Ils sont venus de leur plein gré, ce n'est pas dans cette "biodiversité là " qu'on avait décidé d'investir (c'est vrai après tout, un loup c'est jamais qu'un berger allemand qu'aboie pas) alors.... MadMadMad

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L'ASPAS attaque le plan loup 2006

Communiqué de presse du 11/07/06





L'ASPAS demande auprès du Conseil d'Etat la suspension en référé de l'arrêté interministériel du 24 mai 2006 autorisant les opérations d'effarouchement, de tirs de défense et de prélèvement sur les animaux de l'espèce Canis lupus pour la période 2006-2007.

Cette année encore, cet arrêté pris conjointement par les ministères de l'Ecologie et de l'Agriculture, autorise l'abattage de six loups, une mesure inutile et illégale si l'on se réfère à la Convention de Berne et la Directive Européenne Habitat.

Tout en protégeant intégralement le loup, ces protocoles internationaux autorisent les tirs à titre dérogatoire, mais sous certaines conditions : "l'existence de dommages importants, l'absence d'autre solution satisfaisante, et la garantie du bon état de conservation des populations". Et selon l'ASPAS, les modalités mentionnées par l'arrêté du 24 mai 2006 violent les exigences de ces textes.

Deux points précis de ce protocole sont principalement critiqués par l'Association :

v L'ASPAS conteste l'utilisation de la grenaille de fer pour les tirs d'effarouchement. L'arrêté impose la mise en œuvre de mesures d'effarouchement avant de pouvoir tirer l'animal. Expertise scientifique à l'appui, l'ASPAS démontre que ces tirs d'effarouchement à la grenaille sont très dangereux pour l'animal visé et menacent de le blesser ou de le tuer alors qu'ils sont censés uniquement l'effrayer.

v Le second point litigieux concerne les délais entre les attaques, qui sont pris en compte pour autoriser l'abattage d'un loup. Auparavant, trois attaques en trois semaines étaient nécessaires pour demander une autorisation au Préfet. Aujourd'hui, deux attaques suffisent, sans qu'aucun délai ne soit mentionné.

Ainsi, si un éleveur subit une attaque en juillet et une autre en septembre, il pourra demander l'abattage d'un loup près de son troupeau alors que près de trois mois se seront écoulés entre les deux attaques.

L'ASPAS récuse l'assouplissement des conditions de mise en œuvre des tirs désormais autorisés malgré des dommages qui ne peuvent être considérés comme "importants".

L'ASPAS rappelle que ce protocole qui ne fera qu'endommager une population française de loups loin d'être stable, ne règlera en aucun cas les problèmes de la filière ovine.

À travers cette décision, Mme Olin tenterait-elle d'apaiser les éleveurs alpins quant elle scandalise leurs confrères pyrénéens ?



www.aspas-nature.org/communiques/2006/comPlanLoup110706.html


Pour consulter le Plan Loup (2006-2007) :
www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=DEVN0650329A

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