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Animal

Des zoos pour petits et grands

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Des zoos pour petits et grands
(C'EST PAS LE CHOIX QUI MANQUE!!!!!!!!!!!!!!!! Mad )

Extrait du Guide Ulysse Les plus belles escapades à Montréal et ses environs, par Alain Demers


Rien ne capte plus l’attention des enfants que les animaux. Voilà pourquoi visiter un zoo est une sortie idéale en famille. La curiosité des bambins étonne. Leurs remarques font sourire.
Si les lions, les girafes et les éléphants sont des animaux habituels dans un zoo, ils ne sont pas les seuls qui valent le déplacement. En fait, plusieurs parcs zoologiques vous permettent de découvrir d’autres espèces, d’ici ou d’ailleurs.

Oiseaux de proie, papillons, colibris, serpents, grenouilles, la variété est immense. Fort différentes, les institutions zoologiques plus récentes tendent à se spécialiser.

Si vous ne faisiez qu’une seule sortie au zoo par année, peut-être en ferez-vous davantage après avoir parcouru les suggestions qui suivent. Pour les enfants, les occasions de s’émerveiller et d’apprendre sont nombreuses.

Écomuseum

La faune du Québec
Situé dans l’ouest de Montréal, l’Écomuseum est un petit zoo bien spécial qui permet de voir de près seulement des animaux originaires de chez nous. Au cours des dernières années, plusieurs nouveaux pensionnaires sont arrivés.

Montréal et ses environs




Des oiseaux
Le pavillon d’accueil comprend une section réservée aux bêtes nocturnes. Une des volières vitrées nous permet de voir Makita, une petite nyctale d’à peine 22 cm de haut. Au Québec, c’est la plus petite espèce de nos hiboux.

Dehors, des volières abritent des rapaces et bien d’autres oiseaux. Une femelle harfang des neiges, nommée Qi, a remplacé celle qui est morte du virus du Nil. Elle partage son espace avec un mâle, Casper. Outre sa plus grande taille, phénomène courant chez la femelle des rapaces, on la reconnaît par ses taches brunâtres sur fond blanc, alors que le mâle est blanc comme neige.

Espèces variées
Dans un enclos où ils peuvent courir, deux loups, frère et sœur, fascinent les visiteurs. Nés au zoo de Saint-Félicien, ils ne sont pas farouches, à tel point qu’ils se tiennent souvent près de la passerelle d’observation. Le mâle se nomme Farley, en mémoire de Mike Farley, un dévoué guide bénévole décédé d’un cancer.

Un renard arctique, un mâle, accompagne la femelle Patty. Il se nomme Tipper.

Ces animaux font partie de la faune de l’Écomuseum déjà constituée de plusieurs espèces de canards, de rapaces, de poissons, de tortues ou autres. Les enfants ont de quoi avoir les yeux grands d’admiration et de curiosité. Pour une sortie en famille, on ne se trompe pas.

L’Arche des Papillons

Un morceau de jungle
Vous aimeriez voir de vos yeux le mythique papillon bleu? Vous savez, celui du film qui raconte l’histoire de l’entomologiste Georges Brossard en expédition avec le petit David atteint d’un cancer? L’idéal, ça serait d’aller dans la jungle d’Amérique centrale. Mais vous pouvez également vous rendre à L’Arche des papillons.

Le morpho bleu, comme on l’appelle aussi, est l’une des 40 espèces de L’Arche des papillons, située à Saint-Bernard-de-Lacolle, près de la frontière américaine. Une serre abrite un jardin où la température est maintenue à 25oC, avec un taux d’humidité supérieur à 70%. Comme dans la jungle du Costa Rica!

Là s’ébattent en liberté de 400 à 500 papillons. Il faut faire preuve d’un bon sens de l’observation pour les distinguer. Lorsque posé, le morpho bleu est méconnaissable car ses ailes repliées montrent leur face extérieure, brun terne pour des raisons de camouflage.

Aussi des colibris!
L’Arche des papillons donne aussi l’occasion de voir de près des colibris, ce qui est rare dans la nature. L’institution zoologique abrite cinq colibris à gorge rubis dont un est né à L’Arche des papillons, chose exceptionnelle en captivité. Seule espèce à séjourner au Québec en été, l’oiseau va jusqu’en Amérique centrale pour passer l’hiver.




L’Arche des papillons est la seule institution zoologique au Canada à garder des colibris. Les visiteurs peuvent demander conseil sur la façon de bien utiliser les buvettes à colibris, afin d’attirer ces jolis oiseaux dans leur cour.

Le Biodôme

Des écosystèmes reconstitués
Il y a quelques années, le Biodôme avait fasciné tout le monde avec un printemps provoqué six semaines d’avance dans l’écosystème de la forêt laurentienne. Pour y arriver, on a graduellement fait passer la température de 4o C à 15o C à compter de la mi-février. Les journées ont été allongées avec des réflecteurs qui ont fourni trois heures de lumière supplémentaires.

De petites feuilles sont alors apparues dans les bouleaux et les érables. Le thé du Labrador et les amélanchiers sont devenus en fleurs. La forêt s’est littéralement réveillée.

Érablière
Cet écosystème reconstitué simule l’érablière à bouleaux jaunes, trait d’union entre la forêt mixte du sud et la forêt boréale. C’est le type de milieu qu’on retrouve au parc national de la Mauricie.

Chaud et froid
Le Biodôme comprend quatre autres écosystèmes, allant de chaud à froid. Pour aller dans l’érablière, il faut d’abord traverser la chaude forêt tropicale, agrémentée de cascades et d’oiseaux colorés.

Après la forêt laurentienne, vous découvrez le Saint-Laurent marin, avec ses bas-fonds poissonneux, ses caps rocheux survolés par les sternes et ses cuvettes de marée remplies d’oursins. Vous arrivez ensuite dans le monde polaire. Sans avoir froid, vous voyez s’ébattre des petits pingouins de l’Arctique (pôle Nord) et des manchots de l’Antarctique (pôle Sud).

Si l’exploration des écosystèmes vous tente, ne résistez pas plus longtemps à cet appel de la nature. C’est à seulement deux pas du métro.

L’Insectarium

Une attraction internationale
À l’Insectarium de Montréal, dans le Jardin botanique, plus de la moitié des 400 000 visiteurs par année sont des touristes, surtout des États-Unis et de l’Europe. C’est dire le caractère international de ce musée du monde des insectes. Après tout, il y a des spécimens provenant de cinq continents. Il s’agit, dit-on, du plus grand insectarium en Amérique du Nord.

Crainte exagérée
Comme tout le monde, vous avez sans doute un peu peur des insectes. Juste pour vaincre cette crainte exagérée, il vaut la peine d’aller y faire un tour.

À vrai dire, ce n’est pas tant la collection remarquable de spécimens naturalisés ou vivants qui frappe le plus. C’est que, petit à petit, vous réalisez le rôle vital des insectes sur la planète.

Un rôle essentiel
Certains insectes décomposent la végétation morte pour la recycler. D’autres servent de nourriture aux oiseaux. Plusieurs sont aussi utiles aux humains. C’est le cas du ver à soie, à la base d’un art millénaire développé par les Chinois, pour fabriquer le fameux tissu.

Au menu
L’utilité des insectes va encore plus loin car plusieurs espèces sont consommés avec délectation par les gens de plusieurs pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Sud. Les criquets, saisis dans l’huile, seraient aussi savoureux que les crevettes.

Parc Omega

Un safari condensé
Imaginez un jardin zoologique sans cage que vous visitez en voiture. Ici et là, vous croisez des wapitis, des bernaches du Canada et d’autres animaux, pour la plupart nord-américains.

Petites routes
À la billetterie, on vous remet une carte du circuit routier de 10 km. La plupart des visiteurs en profitent pour acheter un sac de carottes, afin de nourrir les animaux le long du trajet.

Prédateurs et proies
Au Parc Oméga, on a beau dire que les bêtes vivent en liberté, on ne peut reproduire exactement la vie dans la nature. Pas question de mêler prédateurs et proies. On ne peut non plus laisser les bêtes à elles-mêmes sans les nourrir, car la forêt à elle seule ne pourrait subvenir aux besoins de tous ces animaux.

N’empêche. Le parc vaut le déplacement, car vous avez l’occasion de voir plusieurs mammifères nord-américains dans un milieu naturel, ce qui est rare, sinon unique.

Perroquets en folie

Une ambiance tropicale
Un peu passé Oka, à Saint-Placide, la dernière chose à laquelle on s’attend, c’est de voir des volières d’oiseaux exotiques. Cet endroit surprenant se nomme «Perroquets en folie».

La musique cubaine se mêle aux jacassements des volatiles de toutes les couleurs. Avec leurs faux toits de tuiles rouges, plusieurs volières nous plongent dans la chaude ambiance d’un pays ensoleillé.

Les volières sont identifiées selon l’origine des oiseaux: Amérique du Sud, Afrique, Indonésie… Les propriétaires, Linda Hervieux et Robert Papineau, ont su transmettre leur passion du voyage et de l’exotisme. Bref, la visite vous en apprend beaucoup sur ces oiseaux remarquables, en plus de vous apporter un brin de dépaysement.

Zoo de Granby

Les attraits méconnus
Nombreux sont les parents qui vont au Zoo de Granby avec leurs enfants dans le but de leur montrer les lions, les éléphants et les girafes qu’ils voient dans leurs livres. Mais voilà, il y a encore beaucoup plus que des animaux exotiques dans des enclos. Le parc aquatique Amazoo est déjà très fréquenté, mais plusieurs attraits fascinants restent méconnus du public.

Hutte à découvertes
Dans la Hutte à découvertes, un naturaliste répond aux questions du public au sujet des bêtes gardées dans les terrariums, qu’il s’agisse d’une mygale (communément appelée à tort «tarentule») ou d’un serpent-roi. Dans ce bâtiment circulaire de 18 m de diamètre, parents et enfants attendent chacun leur tour pour monter dans un camion de safari.

À bord du camion, vous voyez défiler dans le pare-brise des images de girafes, de lions et de gazelles. Cette simulation d’aventure amuse les gamins. Un autre attrait pas banal: la peau d’un python réticulé, faisant 5 m de long.

Une partie importante de la Hutte à découvertes est consacrée aux espèces menacées. Pas moins de 1 000 objets proviennent de Douanes Canada. Il s’agit d’articles saisis produits avec un animal dont le commerce est illégal.

Volière et bassin
Plusieurs autres attraits sont à leur tour une source d’émerveillement. Une volière dans laquelle vous pouvez entrer abrite une trentaine de loriquets. Ces petits perroquets d’Océanie viennent se percher sur la main des visiteurs qui leur tendent un petit verre de nectar.

Dans un énorme bassin pataugent des hippopotames. Une baie vitrée vous permet de les voir nager sous l’eau.

Une mini-ferme comprend plusieurs animaux de race miniature dont des moutons et des chèvres. Les enfants ont l’occasion d’entrer dans les enclos pour leur donner à manger.

Le Zoo de Granby a beau être connu, il reste encore à découvrir.

L’Exotarium

Reptiles et autres petits monstres
Lors d’une présentation, Hervé Maranda, le fondateur de l’Exotarium, montre aux visiteurs que ses petits monstres sont inoffensifs. Autour d’une table, tout le monde attend, avec un sentiment mêlé de crainte et de curiosité, de voir de plus près ces bestioles qui nous glacent le sang.

Une mygale sur les bras
D’entrée de jeu, Hervé Maranda fait promener sur ses bras une mygale, souvent appelée à tort «tarentule». N’est-ce pas dangereux? Selon le maître des lieux, la mygale peut mordre, mais seulement si elle est menacée. Il suffit de ne pas poser de geste brusque.

Le naturaliste autodidacte va même jusqu’à la déposer sur les mains des plus braves. Réaction: c’est doux comme du velours, disent les participants.

Lors de sa présentation, Hervé Maranda nous apprend que les 800 espèces de mygales sont venimeuses, mais seulement deux peuvent tuer. Voilà qui est un peu plus rassurant, si l’on peut dire.

Manipuler un serpent
La présentation peut aussi comprendre la manipulation d’un autre spécimen impressionnant comme le serpent-roi de Californie, de 1 m de long. La réticence des participants augmente d’un cran mais se calme un peu quand ils apprennent que la langue ne pique pas et qu’elle sert plutôt à sentir, comme le museau d’un chien.

Le guide-naturaliste va même jusqu’à placer le serpent dans les mains d’un participant, puis l’enroule autour du cou des plus curieux, même de ceux qui s’étaient jurés de ne jamais y toucher. Pendant un instant, vous oubliez que le reptile a une cinquantaine de dents acérées!

À l’Exotarium, ce n’est pas nous qui apprivoisons les reptiles, mais ce sont les reptiles qui nous apprivoisent...

Parc Safari

Nouveau et amélioré
Disons-le franchement, le Parc Safari a ses détracteurs. Ce n’est pas tout le monde qui aime voir les girafes se pencher pour tenter de se rentrer la tête dans la voiture pour chercher à manger. N’empêche que 400 000 personnes visitent chaque année cette institution située à Hemmingford, près de la frontière américaine.

Mais voilà, le Parc Safari, c’est beaucoup plus qu’une balade en voiture pour voir des animaux. D’ailleurs, des améliorations importantes ont été apportées au cours des dernières années.

Aménagements
Le Sentier des chevreuils et l’Observatoire de la faune ont été réaménagés. Le Tunnel des lions s’est ajouté.

Plus récemment, la Cité des tigres a été mise sur pied. Ce concept unique en Amérique du Nord est composée d’un tunnel de 95 m qui traverse trois enclos. Au milieu du tunnel se trouve un observatoire circulaire vitré, d’où il est possible d’observer les tigres. À l’extérieur, un sentier passe à quelques pas des enclos et du Pavillon des félins.

Autre amélioration: la route Safari Aventure est passée de 3 km à 5 km. Les animaux ont deux fois plus de verdure à brouter, et leurs enclos sont dotés de grands plans d’eau.

L’entrée principale et les routes ont aussi été réaménagées et le nombre de guérites doublé. Voilà autant de bonnes raisons pour aller découvrir ou redécouvrir le Parc Safari.

http://www2.canoe.com/voyages/sechapper/archives/2006/06/20060608-154531.html

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