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Animal

Une victoire pour le bien-être animal en Belgique

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le 29 juin 2006 Communiqué de Presse ©️ GAIA

Une victoire pour le bien-être animal: l'organisation de défense des droits des animaux GAIA est satisfaite par la décision du Conseil d'État de ne pas accéder à la requête introduite par les cirques. Ces derniers voulaient faire suspendre l'exécution de l'Arrêté royal du 2 septembre 2005, visant à garantir le bien-être des animaux utilisés dans les cirques ou les expositions itinérantes pour l'amusement du public, rentré en vigueur le 1er décembre 2005. Les chambres francophones et néerlandophones du Conseil d'État ont en effet rejeté la demande de suspension de l'AR. Les plaignants ne peuvent pas démontrer l'existence d'un préjudice difficilement réparable. On vient seulement de prendre connaissance des arrêts du 18 avril et du 7 juin. GAIA avait collaboré avec quelques cirques à la réalisation de ces AR. Ceux-ci imposent des normes minimales aux cirques qui détiennent des animaux sauvages. Ces normes étaient déjà en vigueur pour les zoos et ont été transposées aux cirques notamment en ce qui concerne les dimensions et l'aménagement des abris intérieurs et extérieurs obligatoires. La loi impose également des normes contraignantes pour le logement, les soins et le transport des animaux domestiques comme les chiens, les chevaux ou les chèvres.

'Maintenant il faut intervenir avec fermeté pour réprimer les infractions répétées et les abus perpétuels,' insiste GAIA auprès du ministre du Bien-être animal, Rudy Demotte. Dans un communiqué de presse, le ministre confirme ce que les observateurs de GAIA avaient déjà constaté ces six derniers mois : le service de contrôle du ministre a constaté de nombreuses infractions chez une majorité des cirques belges et étrangers et il a annoncé la prise de sanctions à l'égard de nouvelles infractions. 'Les cirques qui, après sept mois, enfreignent toujours la loi sont manifestement de mauvaise volonté' soutient le président de GAIA, Michel Vandenbosch. La loi n'est toujours pas respectée, entre autres par ceux à qui le Conseil d'État a donné tort. Les infractions sont multiples : l'absence ou l'exiguïté des enclos extérieurs et/ou intérieurs, l'interdiction d'utiliser des animaux sauvages hybrides, l'interdiction de contact physique entre le public et les animaux sauvages, des mauvais soins.

De nombreuses villes et communes sont aussi en faute, en autorisant sur leur territoire des cirques qui sont en infraction avec la loi. Cela se fait au détriment non seulement du bien-être des animaux, mais aussi des cirques qui respectent la législation. De nombreuses communes agissent comme si la loi n'existait pas. Pourtant, ils ont tous reçu la circulaire du ministre Demotte. GAIA leur avait également envoyé une lettre avec le texte de loi et des explications complémentaires. Une ville ou une commune peut autoriser un cirque à s'installer sur son territoire seulement après s'être assurée qu'il respecte toutes les normes légales, et seulement dans le cas où elle est capable de lui fournir un emplacement qui satisfasse aux normes légales.

Autre bonne nouvelle : dans le cadre de sa nouvelle politique en matière de cirques, le ministre flamand de la Culture, Bert Anciaux, n'alloue plus de subsides à partir du 1er juillet aux cirques avec des animaux sauvages. 'Un très bon signal' estime GAIA.

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