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Animal

Québec, charnier de milliers de vaches pleines de bactéries

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Le lundi 24 juillet 2006

Le fermier Sylvain Rhéaume doit enterrer ses vaches mortes dans son champ parce qu'il serait trop coûteux d'en disposer autrement.
Photo David Boily, La Presse


Québec, charnier de milliers de vaches pleines de bactéries

Ariane Lacoursière

La Presse


Plus de 25 000 vaches mortes pourrissent sur les terres de la province chaque année. Une situation qui inquiète au plus haut point le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ), qui dit ne rien pouvoir y faire, faute de budget.

Obligés de payer pour qu'un récupérateur vienne chercher leurs carcasses, plusieurs producteurs préfèrent les enfouir sur leurs terres ou les donner en pâture aux coyotes.

«Ces bêtes-là sont chargées de bactéries. Il y a un danger que les bactéries soient drainées dans un cours d'eau», craint Guy Boucher, conseiller en alimentation pour le Centre québécois d'inspection des aliments et de santé animale (CQIASA).

....

Que faire des Carcasses ? Les producteurs de moutons et de chèvres n'ont pas besoin d'enfouir leurs carcasses. Étant donné leur petite taille, elles peuvent être envoyées à l'enfouissement municipal. Les volailles peuvent quant à elle être compostées. Il en sera bientôt de même pour les porcs. Les vaches échappent à cette technique.

http://www.cyberpresse.ca/article/20060724/CPACTUALITES/607240802/5358/CPPRESSE

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