hop 0 Posté(e) le 1 août 2006 Saisie importante d’ivoire à Hong Kong Chine - 10/05/06 Les responsables des douanes de Hong Kong ont annoncé aujourd’hui la découverte mardi d’une cargaison illégale de 3.9 tonnes d’ivoire comprenant 600 défenses d’éléphant d’Afrique, espèce menacée d’extinction. C’est la plus importante saisie effectuée à Hong Kong depuis 1989, date à laquelle le commerce international de l’ivoire a été interdit. Cette découverte a provoqué une onde de choc sur la communauté internationale pour la conservation. Celle-ci déclare que c’est le signe que le commerce illégal de l’ivoire est en pleine croissance et menace les éléphants à travers le monde. « Nous félicitons les responsables des douanes de Hong Kong qui ont permis cette découverte », déclare le Dr Joth Singh, Directeur de la faune sauvage et de la protection de l’habitat pour IFAW (Fonds international pour la protection des animaux- www.ifaw.org), « cependant IFAW est outré par ces énormes saisies d’ivoire qui fait toujours l’objet d’un trafic à l’échelle internationale en dépit de l’interdiction de son commerce. Il est clair que la communauté internationale n’est tout simplement pas capable d’appliquer l’interdiction ni d’assurer la protection de l’éléphant. Finalement ce sont les éléphants eux-mêmes qui en payent le prix. Dans ce cas présent des centaines d’éléphants sont morts, et pourquoi ? Pour des bibelots? C’est tragique. Nous devons en finir une fois pour toute avec le commerce de l’ivoire et arrêter toute discussion sur la réouverture de ce commerce. » Alors que le commerce international de l’ivoire est interdit depuis 1989 par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) des Nations Unies, certaines nations membres de la CITES, en tête le Japon et l’Afrique du Sud, continue de faire pression pour une levée de l’interdiction et la reprise du commerce. Cette saisie d’ivoire à Hong Kong est la dernière en date, ce qui témoigne d’une tendance mondiale. Ci-dessous les saisies précédentes : - 176 kg d’ivoire saisis au Kenya en janvier 2005 - -250 kg d’ivoire saisis à Brazzaville, Congo en août 2005 - 450 kg d’ivoire saisis à Addis- Abeba, Ethiopie en avril 2005 - 22 jambes, 8 défenses, 3 queues, un crane et une peau entière d’éléphant saisis à Amsterdam, Pays Bas en février 2005 - 142 articles d’éléphant saisis au Royaume-Uni en novembre 2004 - 870 kg d'ivoire d'éléphant en provenance de Singapour ont été saisis en Thaïlande en septembre 2004; - 3.360 kg d’ivoire et 100 kg de poil d’éléphant, dont une partie déjà transformée en bijou, saisis en Espagne en juillet 2004 - 6.5 tonnes d’ivoire saisis à Singapour en 2002 - la plus importante saisie réalisée depuis l’entrée en vigueur en 1989 de l’interdiction du commerce d’ivoire. http://www.ifaw.org/ifaw/general/default.aspx?oid=167279 ________________________________________________ IFAW / Fonds international pour la protection des animaux Une énorme saisie d’ivoire révèle la reprise du trafic Les officiers des douanes de Taiwan ont saisi plus de deux tonnes d’ivoire d’origine illégale, ce qui représente une valeur de plus de 2,3 millions d’euros. Cette information révèle une reprise du commerce clandestin de l’ivoire et soulève bien des préoccupations au sein des organisations écologistes, notamment le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW). L’ivoire a été découvert dans deux cargaisons transitant de Tanzanie, en Afrique orientale, à Manille (Philippines), totalisant 350 défenses d’éléphants d’Afrique, ce qui représente 175 éléphants morts. Les autorités pensent que cela pourrait être la plus importante saisie effectuée à Taiwan depuis 2000, date à laquelle 332 défenses ont été découvertes. Cette saisie suit également directement la découverte, en mai 2006, de 3,9 tonnes d’ivoire d’éléphants à Hong Kong – représentant au moins 300 cadavres d'éléphants. IFAW félicite les efforts des douanes de Taiwan pour leur découverte de cet ivoire d’éléphants, mais s’inquiète de ce coup de filet qui ne représente peut-être qu’un faible pourcentage de l’ivoire dont le trafic alimente le commerce clandestin croissant. « Cette prise d’ivoire énorme signale une tendance inquiétante qui menace les éléphants dont le nombre baisse partout dans le monde, » a déclaré le Dr. Joth Singh, Directeur de la Protection de la Faune et de l'Habitat d'IFAW. « C’est une tragédie : plus de 1.200 éléphants auront été tués pour produire l'ivoire qui a été saisi au cours de ces quelques dernières années ; et ceci n’est que la partie émergée de l’iceberg. Il est vraisemblable que de nombreuses autres cargaisons d’ivoire passent les mailles du filet. » Les comptes rendus des médias citent les responsables des douanes, qui ont révélé que les défenses brutes portaient encore des traces de sang, et que les différences de taille indiquaient que l’ivoire provenait à la fois d’éléphants jeunes et âgés, ce qui témoigne que des familles entières ont sans doute été abattues. Bien que le commerce de l’ivoire ait été interdit en 1989, le trafic clandestin sévit toujours. La fréquence des actes de contrebande et les prises d’ivoire ont augmenté de manière notable depuis 2002, date à laquelle la Convention des Nations Unies sur le commerce international des espèces menacées (CITES) a proposé de rouvrir le commerce international de l’ivoire par une vente unique de 60 tonnes d’ivoire accumulées en provenance du Botswana, de Namibie et d’Afrique du Sud. IFAW estime que toute vente légale de l’ivoire crée un écran de fumée qui cache le commerce clandestin et provoque donc une augmentation du braconnage. IFAW demande à la CITES de revenir sur cette décision de vente des stocks et de maintenir un embargo total sur le commerce de l’ivoire. Pour toute information complémentaire, rendez-vous sur le site : www.ifaw.org. Source : IFAW 2006-07-15 12:40:15 http://www.ifaw.org/ifaw/general/default.aspx?oid=173356 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hop 0 Posté(e) le 1 août 2006 Abattage des otaries en Namibie (Le Cap, Afrique du Sud – 19 juillet 2006) - IFAW (le Fonds international pour la protection des animaux – www.ifaw.org) condamne officiellement l’abattage annuel des otaries qui a commencé ce mois-ci en Namibie, le qualifiant de cruel et inutile. « Il est grand temps que la Namibie arrête de tuer les otaries à fourrure du Cap, » a déclaré Jason Bell-Leask, Directeur du bureau sud-africain d’IFAW. Le gouvernement namibien justifie cet abattage annuel en prétendant que le trop grand nombre d'otaries menace l'industrie de la pêche locale. Or, plusieurs études scientifiques, notamment celles qui émanent du Canada, démontrent que le déclin des réserves de poissons est essentiellement dû à la surpêche, et non à la prédation des phoques et otaries. Le quota d’otaries pouvant être tuées en Namibie a été augmenté cette année, passant de 5.000 mâles adultes et 65.000 petits au cours de la saison 2005 à 6.000 mâles adultes et 85.000 petits entre les mois de juillet et novembre 2006. L’abattage a déclenché une large indignation et les protestations d’organismes de conservation et de protection animale, ainsi que celle des amis des animaux dans le monde entier. « L’abattage des otaries en Namibie est inutile et injustifié. Les pouvoirs publics namibiens n’ont pas l’ombre d’une preuve scientifique plausible qui permette de démontrer que ces populations d’otaries ont un impact négatif sur leurs réserves de poisson. En outre, les méthodes utilisées pour tuer les otaries sont d’une cruauté inacceptable et, de l’avis d’IFAW, n’accordent aucune attention aux problèmes de protection animale. IFAW demande instamment au gouvernement namibien de mettre un terme immédiatement à l’abattage des otaries, » a déclaré Bell-Leask. « Tous les organismes alarmés par ce massacre effroyable doivent travailler ensemble pour faire pression autant que possible sur le gouvernement namibien afin qu’il arrête cette chasse annuelle aux otaries. Les associations de protection animale les plus influentes du monde se font l’écho de millions de citoyens qui sont écœurés par ce massacre cruel. Le gouvernement namibien ne devrait pas être autorisé à ignorer cette voix. » IFAW a commandé une étude scientifique indépendante, qui effectue des recherches sur la situation actuelle des otaries à fourrure du Cap en Afrique du Sud. Cette recherche vise à démontrer dans quelle mesure les populations de pinnipèdes sont menacées, notamment par l'industrie de la pêche. http://www.ifaw.org/ifaw/general/default.aspx?oid=173683 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hop 0 Posté(e) le 1 août 2006 L'éradication des animaux domestiques pour la préservation des Galapagos lundi 26 juin 2006 GALAPAGOS (AFP) - Depuis leur hélicoptère, les gardes du parc national des Galapagos ajustent leur cible dans la lunette de leur fusil et s'apprêtent à "éradiquer" un troupeau d'une centaine de boucs et chèvres sauvages afin d'assurer la préservation de l'archipel équatorien. "Pour que les Galapagos vivent, tous les animaux, chiens, chats, chèvres et ânes, introduits par l'homme dans l'archipel, doivent périr", affirme l'un des gardes en rechargeant son arme, à 60 mètres au-dessus de la végétation aride. En contrebas, le "bouc Judas", un mâle en chaleur aux cornes peintes en rouge par les gardes et équipé d'un collier qui émet des signaux infrarouges, rejoint les survivants du troupeau éparpillés. Dès que le pilote repère l'animal sur l'écran de contrôle, une fusillade nourrie reprend. M. Felipe Cruz, qui dirige le projet d'éradication des chèvres des Galapagos, explique que la présence croissante sur l'île d'Isabela de ces herbivores féroces amenés par les pirates est à l'origine de la disparition partielle des tortues géantes qui manquent de nourriture. Environ 90% des tortues géantes ont disparu en trois décennies et leur population a été réduite à une dizaine de milliers. "Nous avons reçu plus de 3 millions de dollars pour la chasse à la chèvre et nous en avons déjà tué 80.000", ajoute-t-il, précisant qu'à l'avenir les chiens, les chats, les ânes et les porcs subiront le même sort. Cette mission dispose d'un crédit de 12,5 millions de dollars de la fondation Charles Darwin, un organisme destiné à préserver l'environnement et la recherche dirigé par des scientifiques européens et américains. Toutefois la perception des Galapagos par de brillants chercheurs étrangers comme "une vitrine et un laboratoire de l'évolution" laisse indifférents les habitants de l'île dont plusieurs milliers vivent de la commercialisation de la viande du chèvre, à la saveur réputée dans tout l'Equateur. Cristobal Colomb Cuenca, l'un des chasseurs braconniers, ne manque pas de griefs contre les gardes nationaux. "Ces gens quand ils ne massacrent pas les chèvres, passent leur temps à dormir, empoisonner nos chiens et à voler l'argent des organisations internationales". Il vient de capturer avec ses cinq chiens six boucs qu'il vendra le jour même 15 dollars pièce. "La chasse me rapporte en moyenne 300 à 500 dollars par mois mais il m'est déjà arrivé de capturer 100 boucs en une seule journée et de gagner 1500 dollars", dit-il. M. Luis Moreno Baragan, commerçant et importateur de viande de chèvre, explique que l'économie de l'île dépend en grande partie de ce marché lucratif et qualifie "d'hypocrisie totale la soit-disant menace écologique qui permet au parc national de faire payer aux donateurs des millions de dollars". Carlos Valle, un biologiste équatorien formé à l'université américaine de Princeton et considéré comme le meilleur spécialiste des Galapagos, explique que pour conserver l'évolution naturelle de cet archipel d'une superficie de 8.000 km2, il faut en permanence "corriger l'influence prédatrice de l'homme". "Bien que l'évolution ait été préservée à 95% grâce à la découverte tardive de l'archipel au début du 16e siècle, le taux actuel de dégradation de l'environnement est l'un des plus élevés au monde", souligne-t-il. "Les chiens déciment les iguanes marins, poursuit-il, les chats s'attaquent aux pinsons, aux fous et aux iguanes terrestres, les porcs déterrent les nids des tortues marines, déracinent les plantes endémiques et les rats détruisent les oeufs des iguanes". Cependant, selon lui, "le fléau principal est encore l'homme dont la présence est passée en 30 ans de quelques centaines à 30.000 habitants, attirés par le tourisme et la pêche. Mais à la différence des chèvres nous ne pourrons pas les éradiquer". http://fr.news.yahoo.com/26062006/202/l-eradication-des-animaux-domestiques-pour-la-preservation-des-galapagos.html Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hop 0 Posté(e) le 1 août 2006 J'entends dire et je lis souvent que l'Europe est une chance pour les animaux. --------------------------------------- Commission européenne - L'UE divisée sur le bien-être des animaux d'élevage Le débat sur le plan d'action communautaire sur le bien-être des animaux d'élevage, qui s'est déroulé lundi 19 juin au conseil des ministres de l'Agriculture à Luxembourg, a montré les divisions des 25 Etats membres de l'UE sur ce sujet, selon des sources européennes. La Commission européenne souhaite, d'ici l'an prochain, établir ou renforcer les normes communautaires pour l'élevage, le transport et l'abattage des animaux. Actuellement, il existe des normes communautaires minimales pour certaines espèces et, pour les autres, chaque Etat membre applique ses propres règles. Alors que les opinions publiques des pays du nord de l'Europe (notamment le Royaume-Uni, la Suède et le Danemark) accordent une grande importance à cette question, qualifiée d'"éthique", les pays du sud (notamment la France et l'Italie) ont une tradition d'élevage différente, explique une source diplomatique française. Les éleveurs européens doutent que les surcoûts de production entraînés par des normes de production plus strictes puissent être intégralement répercutés sur les consommateurs et craignent que cela ne profite surtout aux pays concurrents comme le Brésil, indique cette même source. La discussion de lundi a porté notamment sur l'élevage des poulets de chair, sur lequel le commissaire européen à la Santé et à la protection des consommateurs, Markos Kyprianou, veut rapidement légiférer. Les 25 se sont opposés en particulier sur la densité des élevages, la Commission proposant une densité maximum de 38 kg de poulets par mètre carré. La France s'est portée en tête de la contestation, soulignant que le secteur avicole était déjà durement touché par la crise de la grippe aviaire. "Si certains pays veulent le faire (imposer de nouvelles normes d'élevage plus strictes, ndlr), qu'ils le fassent mais sans imposer de mesures au niveau communautaires", a estimé le ministre français de l'Agriculture Dominique Bussereau. Faute de majorité qualifiée, la directive (loi européenne) sur les poulets de chair ne devrait être adoptée pour l'instant, a indiqué une source communautaire. Source : AFP ____________________ La France remet en cause l'amélioration du bien-être des poulets d'élevage 15/06/2006 Une délégation de la PMAF (Protection mondiale des animaux de ferme) a été reçue au cabinet du ministère de l’Agriculture le mardi 13 juin. La PMAF a pu exposer son soutien à la proposition de directive européenne pour la protection des poulets dans les élevages intensifs actuellement débattue par les ministres de l’Agriculture. Sans vraiment rejeter ce projet de directive, le ministère a informé la PMAF de son intention de remettre en cause une limitation aux densités dans les élevages, mesure phare proposée par la Commission européenne et soutenue par le Parlement européen. La proposition actuelle de directive prévoit une limitation à 20 poulets par m2. La PMAF estime que la posture de la France est fortement préjudiciable aux animaux en premier lieu et à l’image qu’elle renvoie du fonctionnement démocratique des institutions nationales et européennes. Une protection plébiscitée Tous les sondages le montrent, les Français sont très favorables à l’amélioration des conditions de vie des animaux élevés pour la viande. Le dernier en date (1), réalisé sur 25 000 personnes dans l’Union européenne, le montre sans ambiguïté. Ainsi 64% des Français estiment que le bien-être des animaux d’élevage ne reçoit pas assez d’importance. Ce résultat est même de 10 points supérieur à la moyenne européenne. De plus, pour les Français interrogés dans le cadre de ce baromètre, les poulets sont les animaux dont il faut prioritairement améliorer les conditions de vie. Comment pourrait-il en être autrement ?... Les 830 millions de poulets élevés annuellement en France sont presque tous entassés dans des bâtiments fermés et surpeuplés. Du fait de leur croissance très rapide (due à la sélection génétique), beaucoup souffrent de douloureux problèmes aux pattes ou meurent d’insuffisance cardiaque avant même d’être conduits à l’abattoir à un âge pourtant très jeune. « D'après des études faites en élevage intensif, entre 75 et 90 % des animaux ont une démarche altérée, et entre 26 et 30 % ont une démarche sévèrement altérée ».(2) « A partir de l'âge de quatre semaines, les poulets à croissance rapide [poulets d’élevage intensif] passent la majorité de leur temps couchés, et ceci de façon de plus en plus accentuée depuis une vingtaine d'années : ils passaient entre 60 et 70 % du temps en position couchée dans les années 1980 et passent aujourd'hui jusqu'à 80 ou 90 % du temps dans cette posture ».(2) Directive en péril ; démocratie malmenée La Commission européenne a présenté en janvier dernier un plan d’action pour le bien-être des animaux. Le plan définit cinq grands domaines d’action prioritaires pour la période 2006-2010 : relèvement des normes minimales propres au bien-être des animaux, encouragement de la recherche et des méthodes de substitution à l’expérimentation animale, introduction d’indicateurs de bien-être normalisés, meilleure information des professionnels et du public sur les questions de bien-être des animaux et, enfin, soutien aux initiatives internationales en faveur de la protection des animaux. Le ministre français de l’Agriculture Dominique BUSSEREAU a manifesté de vives réticences à l’égard ce plan d’action considérant que le niveau de protection animale dans l’Union européenne était suffisant. Pourtant, les trois-quarts des poules pondeuses, des porcs ou des poulets élevés en Europe subissent les tragiques conditions intensives de l’élevage industriel. En outre, le ministre a également persuadé 19 autres pays de repousser l’adoption d’une directive destinée à protéger les poulets, qui avait pourtant été soutenue par le Parlement européen en février dernier. La PMAF apelle le gouvernement français à prendre toute la mesure de la forte opposition des Européens à l’élevage intensif, quand bien même le respect de l’opinion publique contreviendrait à des intérêts particuliers. La PMAF vient d’envoyer un rapport scientifique détaillé sur les problèmes de bien-être des poulets de chair à tous les députés et sénateurs français. La lettre (3) qui accompagne ce dossier demande aux législateurs d’intervenir auprès du gouvernement pour que la directive « poulets » puisse voir le jour rapidement et apporter des avancées significatives. Notes (1) Eurobaromètre européen : « Attitudes des consommateurs vis-à-vis du bien-être des animaux d’élevage », étude complète sur le site de la commission européenne. (2) Etude de l’INRA (Institut National de Recherche Agronomique) « Faire marcher le poulet : pourquoi et comment » 2004, INRA Prod. Anim., 17, 45-57. Disponible ici (3) Vous pouvez retrouver cette lettre sur le site de la PMAF. http://www.notre-planete.info/actualites/lireactus.php?id=952 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hop 0 Posté(e) le 1 août 2006 Le gouvernement français vote contre un projet en faveur du bien-être animal Communiqué AFIPA 2006-06-11 Le Gouvernement Français vient de notifier à la Commission Européenne un refus de valider un projet de texte suédois visant à l’amélioration des conditions de vie des animaux à fourrure (le vison plus particulièrement). « C’est une note injustifiée que le Gouvernement Français a émise, à moins que le Ministère de l’Economie et de l’Industrie souhaite seulement préserver les interêts de quelques dizaines de personnes » explique le Directeur de l’AFIPA Dans cette note le gouvernement invoque des raisons « scientifiques et biologiques » pour s’opposer au texte émanant du gouvernement suédois. Le gouvernement français veut priver les mustelidés (visons) de bains d’eaux alors que leur besoins physiologiques imposent qu’ils vivent 70% de leur temps dans l’eau. C’est une méconnaissance grave du bien-être des animaux que l’AFIPA souhaite dénoncer. Il est également fait état d’un coût supplémentaire insupportable pour les professionnels de la fourrure « elle entraînerait des investissements supplémentaires qui ne pourraient être supportés financièrement par les professionnels ; ces derniers doivent en effet déjà mettre aux normes leurs cages » L’AFIPA dénonce cette note qui n’est là que pour préserver les intêrets de quelques personnes, le tout au détriment du bien-être animal. Un tel déni scandalise et inquiète les défenseurs des animaux. « Le gouvernement français doit aller de l’avant et permettre aux animaux des conditions de vie normales, acceptables,. Des solutions alternatives, doivent avoir la préférence des créateurs et des consommateurs. La souffrance animale n’est pas une fatalité dans la mode, la fourrure est moyen âgeuse, passéiste et éthiquement inacceptable. » ; L’AFIPA poursuit plus que jamais son travail de dénonciation de la barbarie subie par les animaux à fourrure et demande au gouvernement de donner un avis favorable au projet de loi suédois dans l’intêret des animaux et de leur besoin physiologique. http://www.wikio.fr/article=3531795 Extr. d'un courrier de l'AFIPA à ses adhérents : Nous vous laissons juges, à la lecture des extraits ci-dessous, des préoccupations de notre ministère de l’Agriculture : « L’obligation d’installation de « bains d’eau » dans les élevages de visons, présentée dans le texte suédois, n’est ni justifiée, ni proportionnée aux enjeux. (…) elle entraînerait des investissements supplémentaires qui ne pourraient être supportés financièrement par les professionnels ; ces derniers doivent en effet déjà mettre aux normes leurs cages ; de nouvelles contraintes conduiraient à la disparition d'élevages européens qui représentent 70% de la production mondiale de vison, élevage qui contribue au maintien de communautés rurales viables.” Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 1 août 2006 SUPER !!!!!!!!!! Un gros MERCI ma belle hop ! J'en ai déjà quelques-uns de prêts et ceux-là complèteront bien le tout ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites