Animal 0 Posté(e) le 22 août 2006 Communiqué Pour diffusion immédiate Plan de Gestion de l’Ours Noir : Le Ministre Pierre Corbeil ne mettra pas en place un système d’encadrement de la vente et de la possession de la vésicule biliaire de l’ours noir récoltés par les piégeurs. Québec, le 5 avril 2006 - C’est avec une grande déception que la Fédération des Trappeurs Gestionnaires du Québec (FTGQ) reçoit la décision du ministre des Ressources naturelles et de la Faune, monsieur Pierre Corbeil, de ne pas réintroduire la commercialisation de la vésicule biliaire de l’ours noir capturé par les piégeurs. Dans une lettre envoyée le 14 mars 2006, le Ministre nous informait qu’il n’introduira pas cette commercialisation dans le prochain plan de gestion de l’ours noir (2006-2013) qui devrait être dévoilé prochainement. Le 7 février 2006, la FTGQ avait pourtant obtenu un appui unanime de la part du Groupe Faune National dans sa proposition de mettre en place un système d’encadrement de la vente et de la possession de la vésicule biliaire de l’ours noir récoltés par les piégeurs. Rappelons que le Groupe Faune National représente l’ensemble des utilisateurs fauniques en matière de chasse, pêche et piégeage et sert de groupe conseil dans les orientations de Faune Québec. Ainsi, les engagements pris par notre organisme pour que ce commerce n’ait pas d’impact sur les niveaux de récolte établis par le ministère, de même que le système d’encadrement proposé, répondaient aux attentes du Groupe Faune National : tous étaient d’avis que la commercialisation de la vésicule biliaire devait être inscrite dans le prochain plan de gestion de l’ours noir. Cependant, la décision finale appartient au ministre et lui seul avait le pouvoir de décider de ce rétablissement. Le plus surprenant dans cette décision c’est que le ministre n’apporte aucune raison concernant la gestion de l’espèce pour refuser la recommandation du Groupe Faune National. Le seul élément apporté est celui de la réaction négative des organismes « internationaux de conservations de la faune ». La mission du ministère est pourtant de : « favoriser la mise en valeur, la conservation et la connaissance des ressources naturelles et du territoire, dans une perspective de développement durable et de gestion intégrée, au bénéfice des citoyens ». Puisque le prélèvement de la vésicule des ours noir capturés par les piégeurs n’aurait pas eu d’impact sur la pérennité et la conservation de cette espèce, il n’y a aucune raison rationnelle et logique d’empêcher le retour de cette commercialisation. Bien plus, un système d’encadrement, tels que celui proposé par la FTGQ, serait venu contrer le braconnage et le marché noir qui se fait actuellement. La FTGQ s’attendait plutôt à ce que le ministre adopte la même attitude que celle prise par le gouvernement du Canada dans le dossier de la chasse au phoque, et qu’il défende des choix de gestion permettant la mise en valeur de nos ressources. Le Canada va de l’avant et adopte un comportement logique et responsable dans la gestion des populations de phoques, même si cette chasse et utilisée par les organismes « internationaux de conservations de la faune » pour faire de la propagande négative et influencer l’opinion publique. Suite aux dernières manifestations de Brigitte Bardot et de Paul McCartney, survenue au mois de mars dernier, certains acteurs politiques ont eu le courage de répondre et d’expliquer le plan de gestion adopté par le Canada. Par exemple, l’honorable sénatrice madame Céline Hervieux Payette a répliqué à madame Bardot en présentant une position claire et rationnelle du dossier. Elle n’a pas hésité à répondre aux questions et à expliquer à la population les principes et valeurs du plan de gestion. On peut également noter que le très honorable Premier Ministre, monsieur Stephan Harper, a refusé de rencontrer madame Bardot afin de ne pas donner de crédibilité aux organismes qu’elle représente.La FTGQ considère qu’il serait grand temps pour le gouvernement québécois d’appuyer de façon claire l’industrie du piégeage. En rétablissant le commerce de la vésicule de façon encadrée, le ministre avait l’occasion de montrer au public que le mandat de Faune Québec est de veiller à la conservation et la mise en valeur de la faune et de ses habitats sur tout le territoire du québécois, dans une perspective de développement durable et harmonieux sur les plans culturel, social, économique et régional. De plus, il aurait démontré que la mise en valeur des animaux à fourrure par la pratique du piégeage s’inscrit parfaitement dans la mission fondamentale de Faune Québec. Le piégeage des animaux à fourrure est une activité commerciale, et il doit se pratiquer dans une optique de développement durable. En refusant la possibilité aux piégeurs de commercialiser certaines parties des animaux capturés le ministre les prive d’une source de revenu importante et diminue la mise en valeur des animaux capturés qui est essentielle à la pérennité de cette activité. Lucien Gravel Président -30- Source : Philippe Tambourgi Fédération des Trappeurs Gestionnaires du Québec TÉL. : (418) 872-7644 http://www.ftgq.qc.ca/fr/commnuniques/images/com_ours_vesicule-05-04-06.pdf#search=%22vente%20v%C3%A9sicule%20biliaire%20Qu%C3%A9bec%22 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 22 août 2006 Le nouveau Plan de gestion de l'ours noir publié sur Internet Québec, le 1 juin 2006 – Le ministère des Ressources naturelles et de la Faune annonce que le nouveau Plan de gestion de l'ours noir, pour la période 2006-2013, est maintenant disponible sur son site Internet. Issu d'un long processus de consultations tenues dans toutes les régions du Québec, en collaboration avec le Groupe faune national et les groupes faune régionaux, ce document s'inscrit dans la continuité du plan précédent, tout en répondant à diverses préoccupations des chasseurs, trappeurs et citoyens. Le Plan de gestion de l'ours noir 2006-2013 maintient une approche prudente au regard de la récolte d'ours, une espèce dont le potentiel de reproduction est limité et dont la grande attirance envers toute source de nourriture en fait un animal vulnérable. Il tient également compte de l'évolution des connaissances scientifiques et de la perception qu'ont les citoyens de ce mammifère, parfois jugé nuisible. Compte tenu de l'accroissement des plaintes concernant des ours importuns au cours de la dernière décennie, le Plan présente des objectifs de niveaux de population d'ours qui prennent en considération la « capacité de support sociale » qui s'est développée pour cet animal. Au Québec, la récolte annuelle d'ours est d'environ 5 000 bêtes. Le prélèvement par la chasse atteint maintenant des niveaux records, soit près de 4 000 ours, alors que le piégeage entraîne une récolte variant de 400 à 1 500 ours par an depuis 1998, selon la demande du marché de la fourrure. Le Ministère considère que la récolte est proche du niveau optimal dans plusieurs régions. Le cheptel, estimé à 70 000 ours, est réparti sur tout le territoire québécois, mais c'est surtout dans les zones plus productives du Québec méridional que se concentrent à la fois les ours et ceux qui les prélèvent. Entré en vigueur en 1998, le plan de gestion précédent a permis de maintenir les populations, qui affichaient alors, depuis quelques années, des signes inquiétants de forte exploitation. Objectifs du nouveau Plan Le Plan de gestion 2006-2013 vise, d'une part, à stabiliser les populations d'ours au niveau actuel et même à les diminuer quelque peu en Estrie (zones de chasse 4 et 6), là où les chasseurs ont noté une présence importante d'ours aux sites d'appâtage destinés aux cerfs. Il priorise également la saison printanière pour la chasse, afin de créer une activité générant d'importantes retombées économiques tout en préservant un plus grand nombre de femelles que la chasse d'automne. En effet les femelles, affairées à la protection de leurs oursons, se font plus discrètes et sont donc moins vulnérables au printemps. Le Plan vise, d'autre part, à diminuer les inconvénients liés à la présence d'ours importuns. À cet effet, l'installation d'appâts de nourriture, une pratique courante chez les chasseurs et trappeurs, est dorénavant interdite en période estivale afin d'éviter que les ours deviennent trop familiers ou se conditionnent à une nourriture provenant des humains. N'oublions pas que notre nourriture est le principal facteur expliquant l'attirance des ours pour les milieux habités. Faits saillants Concrètement, voici ce que le nouveau Plan prévoit pour les utilisateurs de la faune : La possibilité de récolter un ours durant une saison de chasse d'automne à l'arc (dans les zones 4, 6, 9, 27 et 28) et à l'arme à feu dans la zone 26; La possibilité de chasser avec des chiens, telle que demandée par la Fédération québécoise de la faune, et uniquement pour les résidents du Québec, dans les zones 4, 6 et 7 (avec de nouvelles modalités d'encadrement de cette activité); Une augmentation du quota des piégeurs à 4 ours dans les unités de gestion des animaux à fourrure (UGAF) 33 à 37, situées en Mauricie (et maintien au niveau actuel des quotas dans les autres UGAF); Maintien de l'interdiction de commerce de la vésicule biliaire d'ours, le Ministère considérant que les avantages escomptés ne contrebalançent pas les inconvénients liés à la gestion de cette pratique controversée. Par ailleurs, une réforme des règles régissant la pratique du piégeage est en cours au Québec et entraînera possiblement d'autres changements concernant le piégeage de l'ours. Le résumé de la réglementation sur la chasse pour 2006-2007 présente les nouvelles modalités de chasse à l'ours noir. Il est disponible à l'achat d'un permis de chasse ainsi que sur le site Internet du ministère des Ressources naturelles et de la Faune (www.mrnf.gouv.qc.ca/fr/reglementation-chasse). Le Plan de gestion de l'ours noir 2006-2013, quant à lui, est publié intégralement à l'adresse : www.mrnf.gouv.qc.ca/faune/plan-gestion/ours-noir.jsp. http://www.mrnf.gouv.qc.ca/presse/communiques-detail.jsp?id=5488 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites