Animal 0 Posté(e) le 15 septembre 2006 Mise à jour le vendredi 15 septembre 2006 à Maladie de porcs Les producteurs manifestent à l'UPA Une trentaine de producteurs de porcs de l'Estrie ont manifesté au siège social de l'Union des producteurs agricoles (UPA), à Longueuil. Ils dénoncent l'inaction de l'organisme face aux ravages que cause le circovirus porcin dans leur troupeau. Ce type de virus détruit le système immunitaire des porcs, une fois séparés de leur mère. Il serait notamment responsable du syndrome de dépérissement postsevrage, qui consiste en un amaigrissement souvent mortel des porcelets. Le syndrome de dépérissement post-sevrage a tué l'an dernier plus de 200 000 porcelets au Québec, entraînant d'importantes pertes économiques. La moitié des producteurs québécois de porcs sont affectés par le problème. Certains ont perdu jusqu'à 25 % de leurs animaux. Ainsi, depuis un an, l'épidémie décime le cheptel de la ferme R.G. D'Amours. La productrice Guylaine Roy vendait auparavant 200 porcs par semaine. Elle n'en vend plus que 150 maintenant. Aide d'urgence Les éleveurs réclament donc d'urgence une aide financière pour faire face aux ravages que cause le circovirus. Ils estiment que l'indemnité offerte par la Financière agricole du Québec est insuffisante. Ils réclament du gouvernement provincial une aide ponctuelle de 5 dollars par porcelet malade. Les producteurs demandent aussi l'UPA et à la Fédération des producteurs de porcs du Québec de faire pression sur Ottawa, afin d'homologuer un vaccin qui a fait ses preuves contre le circovirus. En Europe, où le syndrome de dépérissement post-sevrage est présent depuis une dizaine d'années, il existe un vaccin, mais il n'a pas encore été homologué au Canada. La Fédération des producteurs de porcs du Québec estime que le syndrome de dépérissement des porcelets provoquera des pertes de 27 millions pour les porcheries du Québec en 2006. La transmission du virus entre les porcs se ferait par contact direct ou par les matières fécales. La maladie ne se transmet toutefois pas à l'humain. Avec ses 3000 producteurs, qui emploient 30 000 Québécois, l'industrie du porc représente 3 milliards de dollars au Québec. (Je crois qu'on ne parle ici que de ceux qui font partie de l'UPA... Il y a aussi les plus petits "producteurs de cochons" ) http://radio-canada.ca/nouvelles/regional/modele.asp?page=/regions/estrie/2006/09/15/002-porcs_circovirus.shtml Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
animo-aequoanimo 0 Posté(e) le 16 septembre 2006 La plupart des petits font partie de l'Union Paysanne et pas de l'UPA, le syndicat "ennemi" Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 16 septembre 2006 Tu as raison Cé ! Ces statistiques ne tiennent pas compte de ceux qui ne font pas parties de l'UPA. Je me demande combien de milliers de producteurs de cochons on peut encore rajouter aux 3 000 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites