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Seulement 16 % des Québécois consomment assez de poisson

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Le jeudi 28 septembre 2006




Le saumon (ci-dessus), les sardines, le maquereau et le hareng sont parmi les poissons qui comptent le plus d'acides gras oméga-3.
Photothèque Le Soleil





Seulement 16 % des Québécois consomment assez de poisson

Claudette Samson

Le Soleil


Tel une arête dans la gorge, le message ne passe pas. Après des années à se faire dire de manger davantage de poisson, 84 % des Québécois n'en consomment toujours pas assez.

Un sondage réalisé par des chercheurs de l'Université Laval et du CHUL démontre que la consommation québécoise d'acides gras oméga-3 d'origine marine est encore loin de la norme internationale, qui est de 500 mg par jour. En fait, la moitié des gens en mangent même moins de 216 mg par jour !

Pour arriver à la quantité recommandée, il faudrait, selon le nutritionniste Michel Lucas, consommer un minimum de deux repas par semaine des poissons qui en contiennent le plus, à savoir les sardines, le maquereau, le saumon et le hareng.






Selon M. Lucas, il serait peut-être temps de réviser la mise en marché... du message.

«Il ne suffit pas de dire aux gens de manger du poissson. Pourquoi ne pas faire goûter des recettes de sardines à l'épicerie ? demande-t-il. Les gens ne savent pas quoi faire avec, à part les consommer comme ça. Et en plus, ça ne coûte rien, c'est donné !»

Le sondage révèle par ailleurs que 12 % des sondés avaient avalé au moins une gélule d'oméga-3 d'origine marine par jour au cours des six derniers mois. Une gélule, c'est bien, souligne le chercheur, mais ça n'empêche pas celui qui la gobe d'aller ensuite manger chez McDonald. Ce n'est pas synonyme de bonnes habitudes alimentaires.

Les oméga-3 du poisson sont réputés réduire les risques de maladies chroniques, notamment les maladies cardiovasculaires. Ils se distinguent des oméga-3 d'origine végétale (huile et graine de lin et huile de canola), dont les effets sont moins documentés.

Femmes enceintes

M. Lucas, qui est aussi épidémiologiste, travaille en particulier sur l'importance de consommer des oméga-3 du poisson pour les femmes enceintes. Il est prouvé, dit-il, que les femmes qui en consomment pendant la grossesse font beaucoup moins de dépression post-partum, et ont un enfant au quotient intellectuel plus développé en bas âge.

Sans avoir de données comparatives, il croit néanmoins que les Québécois consomment plus de poisson qu'auparavant, même si c'est encore nettement insuffisant. Les petites boîtes de thon ou de saumon assaisonné vendues en portions individuelles aident sûrement bien des gens à en manger davantage. «Les marchands ont su profiter de la bonne vague à propos des oméga-3, et c'est tant mieux.»

Ce sondage est une première. Auparavant, la consommation de poisson était mesurée à partir des données de Statistique Canada sur les importations et exportation et non à partir des déclarations personnelles.

Le sondage a été réalisé le 14 juin auprès de 1001 Québécois par des chercheurs de la Chaire Lucie et André Chagnon pour l'avancement d'une approche intégrée en prévention de l'Université Laval et de l'Unité de recherche en santé publique du CHUL-CHUQ.

http://www.cyberpresse.ca/article/20060928/CPACTUEL/60928019/1015/CPACTUEL

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