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Animal

C.DIFFICILE ET VIANDE

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Santé Canada suivra de près les recherches sur la C. difficile et la viande
Presse Canadienne (PC)
Helen Branswell
17 octobre 2006

Les responsables de la santé et de la sécurité alimentaire au Canada n'ont pas l'intention de prendre de mesures immédiates à la suite de la découverte de spores de la bactérie C. difficile dans de la viande hachée et transformée vendue au pays et aux États-Unis.
Mais ils suivront attentivement les résultats des plus récents travaux scientifiques sur la relation possible entre la maladie associée à la bactérie C. difficile et la consommation de viande.



Pour le moment, ce sont des constats relativement nouveaux, c'est quelque chose qu'on suit et si nécessaire, bien sûr nous prendrons des mesures, a fait savoir le porte-parole du ministère fédéral de la Santé, Paul Duchesne.
A ce jour, ajoutait-il cependant, rien ne prouve que des gens peuvent tomber malades de la C. difficile en consommant de la viande - un point de vue que partagent les experts de la C. difficile.

Deux groupes de chercheurs, sous la direction du docteur Glenn Songer à la University of Arizona et du docteur Scott Weese au Collège de médecine vétérinaire de l'Ontario à Guelph, ont identifié des spores de C. difficile dans différentes viandes hachées et transformées achetées dans des épiceries de Tucson et de la région de Guelph, respectivement.

Les scientifiques ontariens ont découvert la bactérie dans 11 des 60 échantillons de boeuf et de veau hachés. Le Dr Songer a identifié la bactérie dans 24 des 81 échantillons de boeuf, de dinde et de porc hachés, et de saucisses diverses. Fait à souligner, il a constaté que certaines des viandes américaines contenaient la souche de C. difficile hautement pathogène qui a été à l'origine de plusieurs éclosions graves dans des hôpitaux au Québec, ainsi qu'aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, au cours des dernières années. Au Québec seulement, on attribue à la souche en question environ 2000 décès en 2003 et 2004.

L'équipe de Guelph, en Ontario, n'a pas retrouvé la souche épidémique humaine de la bactérie, qui produit plus de 20 fois plus de toxines que la plupart des autres souches. Mais les deux équipes ont trouvé d'autres souches dans la viande qui étaient pratiquement identiques aux souches détectées chez des patients humains souffrant de diarrhée associée à C. difficile.

Selon le plus éminent expert de la bactérie aux U.S. Centers for Disease Control, le docteur Clifford McDonald, il est de la plus haute importance pour la santé publique de déterminer si la présence de la bactérie dans la viande représente un risque pour les humains qui la consomment, et ce qu'on peut faire pour réduire ce risque, s'il y a lieu.

Traditionnellement, on croyait que la bactérie C. difficile affectait presque exclusivement les personnes âgées hospitalisées qui avaient pris des antibiotiques. Ceux-ci détruisent l'équilibre de la flore bactérienne intestinale, permettant à la C. difficile de s'y développer.

Selon Alain Charette, porte-parole de l'Agence canadienne d'inspection des aliments, il y a encore beaucoup de travail à faire avant d'être en mesure de déterminer si le gouvernement doit intervenir.


http://sante.canoe.com/channel_health_news_details.asp?channel_id=2001&relation_id=3483&news_channel_id=2001&news_id=2179

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