Animal 0 Posté(e) le 6 novembre 2006 Je viens d'écouter l'émission: À aucun moment on n'a parlé d'autres protéines que la viande et les oeufs! Pour écouter le reportage... voir en bas pour le lien ---------------------------------------------------------------- Les besoins spécifiques des personnes âgées ont fait l’objet de peu de recherche, mais une étude financée par Santé Canada révèle un tableau inquiétant : 42 % des 1 200 personnes âgées autonomes interrogées présentent un risque de malnutrition, car elles ne consommaient pas tous les éléments essentiels au maintien d’une bonne santé. Les messages de santé publique seraient en cause, d’après Hélène Payette, directrice du Centre de recherche sur le vieillissement de l'Université de Sherbrooke. « Peu de données nous prouvent qu’à un âge plus avancé, 70, 75 ou 80 ans, ces discours soient appropriés. Par contre, on a l’impression que les personnes âgées sont plus réceptives, parce qu’elles se sentent beaucoup plus vulnérables. » Elles entendent beaucoup plus les messages que les personnes de 40 à 50 ans, à qui ils sont destinés. Le discours nutritionnel induit en erreur: À partir d'un certain âge, on est moins actif, on a moins besoin de protéines. Il faut donc manger moins de viande. Faux : Après 65 ans, les protéines sont essentielles, en cas de chutes ou de fractures. Il faut couper le gras. Faux : En vieillissant, les gras constituent la principale source d’énergie. Surtout, le poids santé, tel que recommandé dans les régimes alimentaires, n’est pas adapté aux personnes âgées. Après 65 ans, il est souhaitable d’avoir un léger surplus pondéral, en cas d’accident ou de maladie. Dans les paniers Une enquête réalisée durant trois jours dans un supermarché pour le compte de L’Épicerie révèle également que très peu de clients âgés achètent des produits laitiers, alors qu’il est souhaitable d’en consommer trois à quatre portions par jour parce qu’ils sont les alliés naturels des vieux os. « La grande majorité des personnes âgées ne mange pas assez de calcium et de vitamine D », commente Hélène Payette, directrice du Centre de recherche sur le vieillissement de l'Université de Sherbrooke. Le tiers des clients ont mis du poisson dans leur panier, et la moitié y ont mis des œufs. L’analyse des factures indique toutefois que la majorité des clients ont acheté des fruits et des légumes frais et de la viande. Quand l’appétit va… L’appétit joue un rôle crucial dans le désir de bien s’alimenter, mais la solitude constitue souvent un obstacle de taille. Au restaurant ou en bonne compagnie, des études ont démontré que les gens âgés mangent jusqu’à 30 % plus. Les gens en bonne santé sont ceux qui disent avoir bon appétit. Et pour garder l’appétit, il ne faut pas hésiter à se gâter. [Le reportage de Marie-Josée Taillefer et Esther Lapointe] http://www.radio-canada.ca/actualite/v2/lepicerie/niveau2_11659.shtml Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
animo-aequoanimo 0 Posté(e) le 6 novembre 2006 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites