Animal 0 Posté(e) le 20 novembre 2006 Querelle de voisinage Les 57 chiens «dérangent» Jean-François Racine Journal de Québec 20/11/2006 06h19 Plusieurs citoyens mécontents combattent depuis plus de trois ans à coups de milliers de dollars le propriétaire d'un chenil d'une cinquantaine de bêtes qu'ils qualifient de nuisible, dérangeant et non conforme à la loi. Près de Saint-Ferdinand, dans la paroisse de Saint-Julien, au sud de Plessisville, un groupe de citoyens et un voisin jugé «indésirable» s'affrontent dans un chassé-croisé juridique qui semble prendre des proportions incroyables. Après plus de trois ans et demi de démarches, plusieurs résidants de ce secteur isolé sont en colère contre un éleveur de chiens et accusent les inspecteurs du gouvernement de ne pas faire leur travail correctement. Un couple qui habite tout près a déjà dépensé 15 000$ pour obtenir gain de cause. Même avec un jugement de la Cour supérieure entre les mains, ceux-ci affirment que rien n'a changé. Ne pouvant plus supporter le bruit des jappements, ils songent maintenant à vendre leur demeure. Le bruit «On peut se faire réveiller trois ou quatre fois par nuit. La municipalité a émis huit constats d'infraction et nous avons une pétition de 40 noms. La Sûreté du Québec est allée, le maire et Anima-Québec aussi. Les travaux qui devaient se faire cet automne n'ont pas été faits», affirme Gérald Simoneau. Selon lui, le propriétaire du chenil a dû diminuer son nombre d'animaux, mais récemment, il serait retourné devant les autorités locales pour obtenir la permission d'en garder un peu plus. Aucun résultat M. Simoneau montre du doigt les inspecteurs chargés de faire respecter la nouvelle loi sur la sécurité et le bien-être des animaux de compagnie. «Ça fait trois ans et deux mois. Ça m'a rendu malade. Anima-Québec, ils sont débordés et très limités. Je ne sais même pas s'il y a eu un suivi du dossier. Nous avons fait des pressions, la municipalité s'en est mêlée et nous n'avons jamais eu de résultat. Je veux qu'il respecte ses bêtes et qu'elles vivent dans de bonnes conditions. C'est malheureux.» http://www.canoe.com/infos/societe/archives/2006/11/20061120-061913.html ----------------------------- Querelle de voisinage Victime de harcèlement? Jean-François Racine Journal de Québec 20/11/2006 06h36 Le propriétaire du chenil «indésirable» se dit victime de harcèlement et de discrimination de la part de ses voisins. «Ce sont des gens qui voulaient acheter ma terre, au début. C'est leur parole contre la nôtre. Ils ont tout fait contre nous, même inonder mes terrains. J'ai 57 chiens et ils sont très bien traités et ce n'est pas vrai qu'ils jappent. Je fais du chien de traîneau avec mes enfants et j'aimerais réussir à attirer des touristes, ici. J'attends de régler mes problèmes avant», indique Serge Demers, qui affirme être éleveur enregistré en bonne et due forme. Il mentionne également que ses animaux sont bien nourris avec de la moulée et de la très belle viande. Commerce M. Demers ne cache pas qu'il mène une activité commerciale. «Oui, j'en vends, des chiens. J'ai vendu 100 chiens en deux ans et demi. Les inspecteurs d'Anima sont venus, la SPA, la SQ. On est loin dans le fond d'un rang. C'est du harcèlement. Je les aime, mes chiens. Pour eux (les voisins), on est des crottés. Ils ont des préjugés. Si on peut me laisser tranquille, on va faire du tourisme. Si je veux, j'ai juste à lever le petit doigt», termine le propriétaire en colère. http://www.canoe.com/infos/societe/archives/2006/11/20061120-063600.html Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites