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Découvrir l'agriculture grâce à l'école primaire

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Découvrir l'agriculture grâce à l'école primaire

Ariane Faribault

Photo Patrick Roger, Le Courrier ©️
Richard Flibotte, président de la Commission scolaire; Martine Mercier, 1re vice-présidente générale de l'Union des producteurs agricoles; Nathalie Manseau, participante au projet l'an dernier; Lise Tremblay, agricultrice; et Yvan Bourgeois, directeur général de la CSST.

Grâce à un important partenariat entre l'École professionnelle de Saint-Hyacinthe, l'Union des producteurs agricoles, la Fédération de l'UPA de Saint-Hyacinthe, la Commission de la santé et de la sécurité au travail et les agriculteurs de la région, 1000 élèves de 5e année auront la chance de découvrir l'agriculture à l'occasion d'un camp d'un jour dans une ferme. Thumb down

Le projet avait été testé du mois de mars au mois de juin 2006, et l'activité a remporté un tel succès auprès des 500 élèves qui y ont pris part et de leurs enseignants que les différents partenaires ont décidé d'aller de l'avant encore cette année. « Le camp d'un jour en agriculture permettra aux jeunes de découvrir un monde, qui se révélera peut-être pour eux une voie d'avenir, indique Richard Flibotte, président de la Commission scolaire. Notre rôle est de développer des centres d'intérêt chez les jeunes, de leur faire découvrir des choses qu'ils ne connaissent pas et de leur faire explorer différentes possibilités de carrière. C'est également une excellente occasion de leur présenter les richesses de leur milieu de vie. » Pas moins de 21 agriculteurs de la région, de différents types de production, ont déjà accepté de s'impliquer dans le projet. Les producteurs vont d'abord rencontrer les élèves en classe pour leur donner quelques informations sur leur quotidien, leur décrire l'horaire d'une journée de travail et leur expliquer l'attitude et les consignes de sécurité à adopter sur la ferme. « C'est une fierté pour moi de présenter ce projet en tant qu'agricultrice, parce que je crois beaucoup à ce que je fais, mais aussi en tant que commissaire de la Commission scolaire, parce que je crois aussi beaucoup à l'éducation, indique Lise Tremblay, productrice d'oeufs d'incubation à Saint-Liboire. Recevoir les jeunes, ça veut d'abord dire leur transmettre des connaissances, car ils ne connaissent pas l'agriculture du tout. Ça suscite beaucoup de questions chez eux. Et il faut dire que les jeunes sont très préoccupés par le développement durable et l'environnement. »

http://www.lecourrier.qc.ca/edition/2006-11-29/104pp5v.html

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