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Ça s'peut pas !!!!!!!!!!!!!!!

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Exigences environnementales
Québec baisse le ton face aux agriculteurs
Presse Canadienne (PC) Jocelyne Richer
06/12/2006 16h25

Le ministre de l'agriculture, Yvon Vallières, Claude Béchard et le président de l'UPA, Laurent Pellerin.

©️ PhotoPC/Jacques Boissinot


La pression environnementale sur les agriculteurs québécois vient de baisser d'un cran.
La perception selon laquelle les agriculteurs passent pour des parias de la société parce qu'ils polluent notre environnement est désormais dépassée, selon le ministre du Développement durable, Claude Béchard.

«Le temps des chicanes entre l'agriculture et l'environnement, c'est fini!», a lancé le ministre Béchard, mercredi, devant quelque 600 agriculteurs réunis à Québec, dans le cadre du congrès annuel de l'Union des producteurs agricoles (UPA).

C'est la toute première fois de l'histoire de l'UPA qu'un ministre de l'Environnement s'adressait directement au monde agricole et le ministre Béchard a été bien accueilli car il s'est présenté avec la main tendue.

«Nous devons changer de ton et nous allons changer de ton», a-t-il promis, en annonçant un plan d'action de 10 millions $ accompagné d'une «paix réglementaire» pour les trois prochaines années.


Dans l'esprit du ministre de l'Agriculture, Yvon Vallières, les producteurs agricoles devraient même être rebaptisés et passer pour des «agents de développement durable». zut

La «paix réglementaire» que Québec s'engage à respecter signifie qu'au cours des trois prochaines années, si le gouvernement veut édicter un règlement qui pourrait affecter le monde agricole, ce dernier sera consulté d'abord et rien ne sera adopté sans consensus du milieu.

Le président de l'UPA, Laurent Pellerin, jubilait, après des années au cours desquelles ses membres estimaient passer -aux yeux de Québec et des écologistes- pour des pollueurs à mettre au pas.

«Quand on met une réglementation en place, il faut être sûrs qu'elle fonctionne. Il faut être sûrs qu'elle est adéquate» et qu'elle soit jugée acceptable par ceux qui devront l'appliquer, a expliqué le ministre Béchard, en conférence de presse.

Il n'est cependant pas question de moratoire ou encore de relâcher l'application des normes et des lois environnementales, s'est-il empressé d'ajouter, pour rassurer sa clientèle naturelle.

«On n'a pas parlé de moratoire. J'ai parlé de paix réglementaire. On a parlé de prévisibilité. On a parlé de ne pas avoir de surprise», a expliqué le ministre.

L'environnement ne s'en portera que mieux, selon lui. «Je pense que l'environnement va être encore mieux protégé, si on est capable, quand on bâtit une réglementation, de la faire avec nos partenaires», a-t-il dit.

Des partenaires

Pour ceux qui en douteraient encore, les agriculteurs et l'UPA sont désormais inscrits sur la liste des partenaires du ministère du Développement durable.

«Je n'ai jamais vu l'agriculture comme un secteur qu'il fallait mettre au pas», a insisté le ministre, flanqué du président de l'UPA, Laurent Pellerin, tout sourire et ne tarissant pas d'éloges envers le ministre Béchard.

Le plan d'action annoncé mercredi consiste à financer une série de projets-pilotes en collaboration, sur une base volontaire, avec des agriculteurs de différentes régions du Québec qui éprouvent de façon plus aigJue des problèmes environnementaux.

Ces projets, qui s'attaqueront à diverses composantes environnementales (pesticides, changements climatiques, efficacité énergétique, qualité de l'eau, etc.), seront menés entre 2007 et 2010, puis feront par la suite l'objet d'une évaluation.

Quant à lui, dans son allocution, le ministre de l'Agriculture, Yvon Vallières, a profité de la présence, jeudi, au congrès de l'UPA, de son homologue fédéral, Jack Strahl, pour lui signifier son impatience de voir plusieurs dossiers du Québec aboutir.

Qu'il s'agisse du soutien financier à accorder aux producteurs de céréales, des producteurs de pommes de terre aux prises avec un parasite, du programme de stabilisation du revenu agricole ou du cadre stratégique agricole préparé par le gouvernement fédéral, Québec estime qu'Ottawa ne répond pas à ses appels pressants.

«Cela fait plutôt 10 fois qu'une que j'en parle à M. Strahl» et rien ne se passe, selon M. Vallières, qui a invité les producteurs à accentuer la pression sur le ministre fédéral pour qu'il traîne avec lui son carnet de chèques.
Mad

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