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Animal

Le statut particulier des vaches du Québec

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Le vendredi 08 décembre 2006

Caricature Serge Chapleau, La Presse

CHANGEMENTS CLIMATIQUES

Le statut particulier des vaches du Québec

François Cardinal

La Presse


Si les vaches représentent un fléau environnemental dans le monde, il en va tout autrement au Québec, selon la Fédération des producteurs de lait. Rolling Eyes

Réagissant au rapport de l'Organisation mondiale pour l'agriculture et l'alimentation (FAO), selon lequel l'élevage contribue davantage au réchauffement de la planète que le trafic routier, l'organisation syndicale a tenu à faire valoir la différence québécoise.

>>> Gaz à effet de serre : le bétail dépasse la voiture

«Nous ne contestons pas les conclusions du rapport pour l'ensemble de la production mondiale, mais il faut savoir que la dynamique au Québec est totalement différente», a indiqué François Dumontier, porte-parole.


La gestion de l'offre, qui oblige les producteurs laitiers à ne répondre qu'à la demande des Canadiens, limite l'augmentation du cheptel bovin. Mieux encore, grâce à une augmentation de la productivité des vaches (une même bête produit aujourd'hui plus de lait qu'avant), le Québec a vu son cheptel diminuer de moitié en 20 ans.

«Globalement, la gestion de l'offre a permis une réduction du cheptel et, donc, des gaz à effet de serre, précise M. Dumontier. Entre 1990 et 2003, le secteur des bovins laitiers a ainsi diminué ses émissions de gaz à effet de serre de 12%, soit plus que l'objectif du protocole de Kyoto (moins 6%).»

Au Québec, l'hydroélectricité aidant, le transport routier représente 37,4% des émissions de GES.

En comparaison, l'agriculture n'est responsable que de 9,4% des émissions. L'élevage ne représente qu'une portion de ce pourcentage.

Ces chiffres sont donc loin de ceux dévoilés par l'agence de l'ONU, selon qui l'élevage émet, à lui seul, 18% de tous les gaz à effet de serre de la planète. Le transport, globalement, est à 12%.

Les bovins sont responsables d'une grande part des GES dans le monde en raison de leur digestion, qui laisse s'échapper un gaz à effet de serre (GES) beaucoup plus toxique que le CO2, le méthane. Il s'agit de la troisième cause participant aux changements climatiques.

«L'élevage est un des premiers responsables des problèmes d'environnement mondiaux aujourd'hui, et il faudrait y remédier rapidement», soutient ainsi la FAO.

http://www.cyberpresse.ca/article/20061208/CPACTUALITES/612080663/0

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Justement, ils ont oublié les cochons (+ de cochons au Québec que de gens) ... De toutes façons, les éleveurs du Québec se pensent tout l'temps mieux que les autres ! Juste du «pêtage de bretelles» pour continuer de «polluer» et faire souffrir les animaux Mad

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Même avec peu de vaches ici, leur nombre s'ajoute au total mondial et elles n'en contribuent pas moins à la pollution. Ils essaient de justifier leur industrie.

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