animo-aequoanimo 0 Posté(e) le 16 décembre 2006 Le vendredi 15 décembre 2006 DIABÈTE DE TYPE I Des cellules mortes pourraient renaître grâce au piment rouge Baptiste Ricard-Châtelain Le Soleil http://www.cyberpresse.ca/article/20061215/CPSOLEIL/61215219/1015/CPACTUEL Une percée effectuée par des chercheurs de Toronto bouscule les certitudes entourant le diabète : les cellules mortes ne produisant plus d’insuline pourraient renaître. « Ça bouleverse de vieux concepts. Normalement, c’est irréversible », commente le responsable du centre du diabète de l’hôpital Laval, le Dr Claude Garceau. Une fois que les précieuses cellules du pancréas ont rendu l’âme, il faut commencer le traitement par injection. Mais les rongeurs malades du Hospital for Sick Children de la Ville reine ont pratiquement été guéris. Du moins, ils ont recouvré la santé durant quelques mois — l’équivalent de quelques années chez l’humain, selon les auteurs. « Un produit sécrété par les terminaisons nerveuses permettrait peut-être de faire repousser les cellules qui font l’insuline », vulgarise M. Garceau. La prometteuse substance est « naturelle » et se retrouve dans les piments rouges ! Chez les sujets en bonne santé, elle agit comme un engrais qui favorise la sécrétion d’insuline. Quand le corps ne produit plus assez de ce fertilisant, le diabète de type I surgit. « Il y a très loin d’un médicament », prévient toutefois le Dr Claude Garceau. Mais cela vient ouvrir de nouvelles voies pour la recherche. Si les résultats se confirment chez des porcs, puis chez des humains, « on pourrait retarder le moment où les patients auront besoin d’insuline ». En autant que le dépistage de la maladie soit précoce. En janvier, un médicament similaire apparaîtra toutefois au Canada, ajoute le médecin. Il distribuera des « copies » d’hormones sécrétées par les nerfs de l’estomac. Celles-ci informent le pancréas qu’il est temps d’envoyer l’insuline. Il semble qu’elles aient aussi la capacité de multiplier les cellules fabriquant l’insuline. Il ne faut pas confondre le diabète de types I et II. Le premier se manifeste d’ordinaire chez les enfants. Lorsque ces patients se présentent chez le médecin, la destruction des cellules produisant l’insuline est souvent déjà très avancée ; elles ont été attaquées par des anticorps qui se rebellent, en quelque sorte, contre un organe qu’ils devraient protéger. Il faut dès lors entamer le traitement, vulgarise le Dr Garceau. Le type II fait plus souvent la manchette. La multiplication des victimes est directement liée à la croissance des tours de taille, aux maladies cardio-vasculaires, à la sédentarité... Dans ce cas, l’insuline est présente mais n’attaque pas efficacement le sucre. Un éventuel traitement à base de la « nouvelle » hormone ne serait donc pas d’un grand secours pour les individus composant avec le diabète de type II. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 16 décembre 2006 J'ai entendu ça aux nouvelles hier soir... Les chercheurs canadiens font de plus en plus de découvertes ! La semaine dernière aux nouvelles on nous parlais de ce Montréalais à qui on avait installé un coeur mécanique et qui semblait bien fonctionner... Le gouvernement a tellement investi de $$$$$$$$$$$$$$$$$ dans la recherche depuis quelques années que les chercheurs peuvent s'en donner à coeur joie Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites