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Animal

la chasseuse de 14 ans...

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Samedi, le 16 décembre 2006
Mad




En plein dans le mil à la Zec Jaro
Par Jean-François Fecteau



Sabrina Lemieux-Veilleux de Saint-Georges a abattu le plus gros chevreuil, qui a fait grimper la balance à 196 livres en fin de semaine dernière lors du cours d’initiation à la Zec Jaro. «Avant de le tuer, les gars m’agaçaient beaucoup. Ça m’a encouragée à en tuer un. C’était vraiment le fun. Il est gros et beau, c’est un monstre», partage fièrement la participante de 14 ans.

Sabrina fait partie de la nouvelle génération de chasseurs de cerfs de Virginie en Chaudière-Appalaches qui a participé au programme Jeunesse nature offert uniquement à la Zec Jaro en partenariat avec le ministère des Ressources naturelles et de la Faune et la Société beauceronne de la protection de la faune (SBPF). Elle était accompagnée de son beau-père, lui aussi passionné de la chasse, Joël Paquet.

Ce programme a permis d’initier 15 femmes et 30 adolescents de 12 à 17 ans ont vécu toute une expérience d’initiation à la Zec Jaro. Dix chasseurs ont fait mouche comme Sabrina au cours des trois dernières fins de semaine. Le programme s’est conclu d’une belle façon les 9 et 10 décembre. «Ça a super bien été. Sur les 15 jeunes, six chasseurs ont tué», remarque le directeur exécutif de la Zec, Gilles Paquet.

«La dernière fin de semaine a été haute en couleur et en émotion. Certains ont vécu des expériences fantastiques. Pour des jeunes, tuer un premier chevreuil à 14 ou 15 ans, c’est quelque chose d’inoubliable», raconte le biologiste coordonnateur régional au ministère, Jean-François Dumont.

Faire des petits
On souhaite faire de cette entente entre le ministère, la Zec Jaro et autres partenaires un modèle pour le Québec. «L’entente en cours que nous avons en Chaudière-Appalaches va faire des petits à travers la province. Le fait d’offrir à nos jeunes de récolter des chevreuils, ça nous assure une continuité. Le jour où il n’y aura plus de chasse aux cerfs, nous allons avoir de sérieux problèmes à la fois sur nos routes, et dans les productions maraîchères et de sapins de Noël. C’est pourquoi, l’on se tourne vers nos jeunes», remarque le biologiste Dumont.

«Ce sont de futures retombées économiques pour les régions immédiates. On ramène le plein air au coeur des jeunes depuis l’avènement de l’Internet», poursuit M. Paquet.

Sur un cheptel de plus de 40 0000 chevreuils au Québec, près de 8243 ont été abattus l’an dernier en Chaudière-Appalaches par environ 20 000 chasseurs. Ceux-ci auraient généré des retombées de 11,8 M$ en région.


http://www.hebdosquebecor.com/her/12152006/her_12152006_A11.shtml

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Citation :
tuer un premier chevreuil à 14 ou 15 ans, c’est quelque chose d’inoubliable


Ah tiens, vraiment ? Je croyais que c'était tellement secondaire et que pour les chasseurs l'important c'était de surtout de se promener en forêt avec des camarades et des chiens ! Rolling Eyes

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