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Foie gras/ Le festin de Yanick/Vive le cochon/Agneaux

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Le festin de Yanick


Gourmet et gourmand, notre collègue Yanick Villedieu a créé pour les lecteurs de L'actualité une table des Fêtes cent pour cent producteurs québécois! Voici ses coups de coeur, et les adresses pour se les procurer.

par Yanick Villedieu

publié dans L'actualité de janvier 2007



S’il est un luxe à Noël, c’est bien le foie gras. Celui d’une ferme artisanale de la région de Québec, Les Canardises, m’a tout bonnement fait fondre.

Les propriétaires, Geneviève Ajas, Yolande Klein et Bernard Klein, sont venus ici avec leurs accents, qui sont chantants. Leur savoir-faire, qui est enchantant. Et la respectable ambition de «démocratiser le foie gras». Élevage, gavage, transformation, vente au détail, ils font tout. Méticuleusement. Délicieusement.

Leur parfait de foie gras, sur mini-canapé avec un carré de magret fumé, est une magnifique mise en bouche. De quoi vous conduire en beauté au foie gras frais (à servir, bien sûr, avec un cidre de glace du Québec). Ou au confit. Ou à un cassoulet plus authentique que nature, dans lequel les saucisses de canard maison ne sont pas le moindre attrait. Même les humbles rillettes ont, comme en-cas, sur pain de campagne, des allures de festin.



Et si vous prenez le tajine de canard confit aux dattes, vous dégusterez le fruit d’un étonnant métissage: Toulouse, l’Alsace, l’Afrique du Nord... et Saint-Ferréol-les-Neiges!

Où s’en procurer?
À la boutique-bistrot Les Canardises, 9630, boulevard Sainte-Anne, Sainte-Anne-de-Beaupré; à Québec et dans sa région: au marché du Vieux-Port et dans plusieurs épiceries fines; à Montréal: au Marché des saveurs du Québec (marché Jean-Talon) et aux 5 Saisons, rue Bernard.



L’agneau de Noël

Pourquoi attendre Pâques pour célébrer l’agneau? Cette viande de choix peut très bien faire honneur à votre table maintenant. Et quand je dis agneau, je dis, forcément, agneau du Québec — il est de superbe venue.

Choisissez-le frais. Le carré est princier. Le gigot est royal. Mais vous en étonnerez plus d’un avec un roulé d’épaule désossée. Ça, c’est pour l’agneau nature, qu’on trouve dans les bonnes boucheries.

Une petite entreprise de Saint-Antoine-de-Tilly, L’Agneau du gourmet, propose aussi de sympathiques produits cuisinés à base d’agneau. Je n’ai pas résisté à ses croustillants au confit d’agneau et à la graisse de canard, sorte de rouleaux de printemps ma foi très savoureux.

Où s’en procurer?
Au Marché des saveurs du Québec (marché Jean-Talon), à Montréal; au marché du Vieux-Port, à Québec; et dans les épiceries fines de la région de Québec.



Tendance canneberges
Converti. Je me suis converti à la canneberge. Pas au jus, dont on nous rebat les oreilles depuis des lustres. Pas non plus à la traditionnelle gelée d’atoca servie avec la dinde. Mais à des produits fins proposés par Nutra-Fruits, une toute jeune entreprise de Québec créée par Yolande Kougioumoutzakis et Jean-François Veilleux.

Des produits séduisants, inventifs, avec des jeux de textures, d’arômes et de goûts particulièrement convaincants. D’une carte de plus de 20 gourmandises, je retiens la gelée de canneberge et cidre de glace, les canneberges au poivre rose ou à l’ail et au romarin, le confit d’oignons et de canneberges et la salsa piquante à la canneberge.

C’est fait pour l’étonnement et pour le plaisir. C’est santé et plein d’oméga-3. C’est joliment présenté, sous d’élégantes étiquettes et dans de chics présentoirs blanc et rouge. Bref, c’est bon et c’est tendance.

Où s’en procurer?
Dans les épiceries fines de Québec et de sa région; à Montréal: au Marché des saveurs du Québec (marché Jean-Talon) et au marché Atwater.


Vive le cochon!
Après être devenu fromager, le Québec se fera-t-il charcutier? On pourrait le croire, et le souhaiter, en dégustant les cochonnailles des Cochons Tout Ronds, des Îles-de-la-Madeleine. Cette charcuterie artisanale a été créée il y a deux ans par deux Madelinots d’adoption, le chef Patrick Mathey et Vincent Lalonde, l’un des fondateurs, en 1998, de la Fromagerie du Pied-De-Vent.

«Le cochon rentre dans ses boyaux», dit l’adage. Et les boyaux en question donnent ici de savoureux saucissons secs: du frisé, gros et plat; du chaudin, presque aussi gros et bien ficelé; du chasseur, ou saucisson de ménage, un classique que j’aime bien dur; du figatelli, fin, long, au goût relevé; du chorizo, en forme de fer à cheval, pimenté, rouge paprika, adorable.

Le plus beau, c’est que voilà des saucissons de garde. Déjà affinés pendant des semaines ou des mois par les producteurs, ils peuvent continuer à vieillir chez vous, à l’air libre, suspendus dans une pièce pas trop chaude. Quand les amis arrivent, on coupe quelques rondelles. Et si on en a la chance, on ajoute des tranches du jambon cru séché des mêmes charcutiers. Il est tout simplement délicieux.

Où s’en procurer?
En saison, au comptoir des Îles-de-la-Madeleine; en décembre, au Salon des métiers d’art de Montréal, Place Bonaventure; toute l’année, au marché Jean-Talon, à Montréal.


http://www.lactualite.com/article.jsp?content=20061130_131325_5084&PAGE=1#

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