hop 0 Posté(e) le 27 décembre 2006 Si si , vous avez bien lu. En tout cas, c'est l'avis de Guillem Richard, ingénieur agronome, qui s'inquiète pour l'avenir du pastoralisme dans les Alpes françaises : ....Les effets du loup sont non seulement néfastes pour les activités d’élevage mais aussi pour l’environnement, notamment la protection des sols. Le rassemblement des troupeaux la nuit, peut provoquer une concentration de déjections et ainsi l’apparition d’espèces nitrophiles comme les orties. De plus, une forte érosion, liée aux déplacements quotidiens, est observée sur les sentiers et au niveau du parc de nuit. Protéger le loup ne reviendrait-il pas à exclure les éleveurs de la montagne et à sacrifier son entretien par l’activité pastorale ? Non non, ce n'est pas l'élevage de mouton qui est néfaste Mais ouf ! ce bon protecteur de l'environnement a une solution : le louvetier. ...il est nécessaire d’améliorer les systèmes pastoraux et de se pencher sur le problème de la régulation de ce prédateur. En effet, les éleveurs ne possèdent pas actuellement des moyens législatifs suffisants pour se défendre contre le loup. Un modèle plus souple de régulation par tir de défense, tel qu’il existe en Suisse pourrait-il s’appliquer en France ? Est-ce d’autre part du ressort des bergers de réguler le loup ? N’est-il pas possible de réhabiliter le métier de louvetier dans le cadre d’un plan de gestion de l’espèce ? (...) Dans la gueule du loup - 19/12/06 www.loup.org:80/spip/Dans-la-gueule-du-loup.html Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites