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Animal

Grippe espagnole: virus inoculé chez des singes et souris...

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À quoi est-ce que ces recherches servent au juste ? C'était en 1918 ! Mad

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mercredi 17 janvier 2007

Grippe espagnole: la virulence du virus également démontrée chez des singes



PARIS (AFP) - Le virus de la grippe espagnole de 1918, qui avait entraîné de 20 à 50 millions de morts, s'avère également mortel pour des primates non humains, des singes macaques, selon une étude publiée dans la revue scientifique britannique Nature paraissant samedi.

Chez les sept macaques infectés avec un virus H1N1 de la grippe espagnole "reconstruit", la violence de la réaction immunitaire expliquerait la rapide destruction du tissu pulmonaire conduisant à la mort.

"Cette étude sur les macaques, combinée avec nos travaux précédents montrant la réaction de souris infectées avec le virus de 1918, suggère que la réponse immunitaire de l'hôte est hors de contrôle chez les animaux infectés par ce virus", relève Michael Katze (Université de Washington, Seattle, Etats-Unis).

Pour analyser comment les hommes avaient réagi au virus meurtrier de 1918, Michael Katze et ses collègues avaient inoculé une version reconstruite de ce virus à des souris. Il est possible que le système immunitaire des malades "ait réagi trop fortement et détruit trop de cellules", avait expliqué John Kash lors de la publication des résultats en septembre dernier.

Les résultats, publiés cette semaine, de l'expérience similaire sur des singes macaques montrent que "l'expression atypique de la réponse immunitaire innée pourrait être un déterminant critique de la sévérité" de l'infection par le virus de 1918, concluent les chercheurs.

Yoshihiro Kawaoka (Université de Winconsin-Madison, Etats-Unis et Université de Tokyo), qui a dirigé cette étude internationale à laquelle participaient Michael Katze et John Kash, relève la nécessité de mieux comprendre la réaction virus-hôte lors de la grippe espagnole de 1918 pour se préparer à une éventuelle pandémie que pourrait entraîner le virus H5N1 de l'actuelle épizootie de grippe aviaire.

Des travaux publiés en 2005 ont montré que le virus H1N1 de la grippe espagnole était probablement un virus entièrement d'origine aviaire qui s'était adapté à l'homme.

Alors que les grippes saisonnières entraînent davantage de risque de complications pour les personnes âgées et les jeunes enfants, la pandémie de 1918 s'était avérée meurtrière surtout pour les jeunes adultes.

http://fr.news.yahoo.com/17012007/202/grippe-espagnole-la-virulence-du-virus-egalement-demontree-chez-des.html

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Oui, Animo, des chercheurs avaient révélé il y a 1 ou 2 ans, des caractéristiques similaires entre la grippe espagnole et la grippe aviaire.


Sinon, dans un article écrit en 2003 au sujet de la reconstitution récente du virus de la grippe espagnole par des chercheurs de l'armée américaine, il est dit que cela faisait 12 ans que les USA essayait de reconstituer le virus.
Ce virus était censé dormir dans un labo ultra sécurisé...

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16/10/2003


Le Pentagone ressuscite le virus de la grippe espagnole


Une initiative dangereuse et inutile, selon des virologues opposés aux armes biologiques



Une équipe de l’Institut de pathologie de l’armée américaine, dirigée par Jeffrey Taubenberger, est parvenue à recréer le virus de la grippe espagnole. L’équipe de Taubenberger cherchait depuis plus de 12 ans à reproduire ce virus, à partir de fragments d’ARN. Très virulent, il est responsable d’au moins 20 millions de morts en Europe entre 1918 et 1919. La publication de la recette permettant de ramener à la vie le virus de la grippe espagnole dans les fameux Proceedings of the national academy of science (PNAS) a fait réagir de nombreux virologues. L’utilité de cette recherche et les dangers qu’elle représente sont durement critiqués.

Les chercheurs de l’armée américaine affirment que la reconstruction du virus permettra de comprendre les mécanismes d’évolution de la grippe. "La recherche sur ces mécanismes est très importante, mais ne nécessite en rien la recréation du virus mortel", contestent Jan Van Aken, chercheur à l’université de Hambourg, et Edward Hammond, professeur à l’université du Texas. Les deux scientifiques co-président Sunshine Project, une ONG qui lutte contre l’utilisation des biotechnologies à des fins militaires.


- Recréer une menace


Jan Van Aken précise : "Dans les années passées, des dizaines de formes différentes de la grippe sont apparues, ces données sont plus que suffisante pour mener à bien les recherches". Pour Edward Hammond, "les risques d’une libération délibérée ou accidentelle du virus dans la nature par l’armée américaine auraient dû justifier l’interdiction de ces travaux."

L’armée américaine se défend en affirmant que les recherches sur la grippe espagnole permettent de tester l’efficacité des anti-virus contre ce dangereux pathogène. "La grippe espagnole est éradiquée. La création du virus, et donc d’une potentielle menace, uniquement pour tester des contre-mesures, n’a aucun sens. Il s’agit là d’un cercle vicieux", s’insurge Edward Hammond. Jan Van Aken renchérit : "S’il s’agit de développer des anti-virus contre d’autres formes de grippe, l’expérience sur la grippe espagnole est inutile, car le génome du virus est trop variable."


- Mauvais exemple


Le dernier argument des chercheurs de l’armée américaine concerne la lutte contre le "bio-terrorisme". La grippe espagnole entraîne un taux de mortalité extrêmement élevé chez les personnes infectées. Le problème est de savoir si le risque d’une attaque par la grippe espagnole existe. A priori, les seuls à posséder un virus opérationnel sont... les Américains. Et les chances pour que ce virus soit dérobé sont minces. Edward Hammond, du Sunshine Project, remarque : "Nous ne savons pas si d’autres pays mènent également des recherches sur la grippe espagnole. Mais si tel est le cas, ils pourraient se servir de la publication de l’équipe de Taubenberger comme recette pour mener à bien leurs propres travaux..."

Pour l’heure, le virus de la grippe espagnole dort gentiment au fond d’un laboratoire de haute sécurité aux Etats-Unis. Mis à part un accident ou une malveillance, sa dissémination dans la nature est peu probable. Jan Van Aken souligne toutefois : "Si l’équipe de Jeffrey Taubenberger travaillait dans les mêmes conditions pour un laboratoire chinois, russe ou iranien, ses recherches seraient considérées par Washington comme un programme d’armement biologique illicite..." Les Etats-Unis de George W. Bush se veulent intransigeants avec les "états-voyous" qui mèneraient ce genre de recherches.

Ludovic Dupin


http://www.transfert.net/Le-Pentagone-ressuscite-le-virus

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Tout ce qu'on aurait pu imaginer être de la fiction va davantage au-delà. Nous sommes réellement plongés au coeur de la science fiction devenue réalité. Shit

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Les armes secrètes du terrible virus de la grippe espagnole

22/01/07



Le responsable de la plus terrible épidémie de l’histoire, qui a tué des dizaines de millions de personnes entre 1918 et 1919, déclenche chez ses victimes une folie autodestructrice du système immunitaire. Grâce à la reconstruction du virus, les mécanismes génétiques sous-jacents commencent à être élucidés, donnant des idées pour lutter contre la grippe aviaire. Mais fallait-il ressusciter ce serial killer ?


Une équipe internationale, menée par Yoshihiro Kawaoka, de l’université de Wisconsin-Madison (Etats-Unis), dévoile dans le journal Nature quelques-uns des mécanismes génétiques expliquant l’action de l’agent de la grippe espagnole. Entre 1918 et 1919, cette épouvantable épidémie a fait, partout dans le monde mais essentiellement en Europe et aux Etats-Unis, entre 20 millions et 50 millions de victimes selon les estimations, certains avançant le chiffre de 100 millions. Les malades présentaient les symptômes d’une bronchite extrêmement sévère et succombaient en quelques jours par suffocation. L’origine de la maladie n’a pas été comprise tout de suite et le virus a disparu avant d’avoir pu être étudié.

En 2005, deux équipes de biologistes moléculaires et de virologistes américains, dirigés par l’américain Jeffery Taubenberger (Institut de pathologie des forces armées) parvenaient, après dix ans de travail, à reconstituer le virus. En travaillant sur le corps de victimes décédées de la grippe espagnole, et par génétique inverse, ils ont pu reconstituer le génome du virus, qui s’est avéré du type H1N1. Sa proximité avec la souche H5N1 responsable de la grippe aviaire a relancé l’intérêt pour cette voie de recherche.


Des études sur la souris avaient alors montré comment le virus pouvait déclencher une pathologie mortelle : il déclenche dans le corps une réaction immunitaire disproportionnée, parfois appelée « tempête de cytokines », qui finit par attaquer le corps lui-même. Le virus de la grippe aviaire produit ce même effet.


L’œil sur le génome


Au laboratoire sécurisé de la Public Health Agency of Canada, à Winnipeg, ce virus reconstruit a été injecté à sept macaques. Les symptômes sont apparus après 24 heures et les animaux ont été sacrifiés huit jours plus tard. Le système immunitaire de l’animal s’en prend aux poumons, dont les alvéoles s’emplissent de liquide. Les scientifiques ont utilisé les techniques dite de génomique fonctionnelle, consistant à étudier non seulement la composition des gènes mais aussi leur traduction en protéines et leurs interactions. «Nos analyses révèlent des mécanismes possibles, explique Michael Katze, responsable au sein de l’équipe des études génomiques et qui a travaillé précédemment sur la souris. Nous espérons que cela nous aidera à développer de nouvelles stratégies antivirales, à la fois pour attaquer le virus et pour réduire la réaction immunitaire de l’organisme. »


Certains scientifiques semblent douter de l’intérêt de ces recherches. Richard Ebright, un bactériologiste américain, explique même à Nature que ce virus n’aurait jamais dû être reconstruit, le risque de diffusion accidentelle étant trop grand par rapport aux bénéfices attendus. L’agent infectieux qui a provoqué autant voire davantage de victimes que la peste noire au XIVè siècle (environ 25 millions de morts en Europe) se trouve désormais en deux endroits : à Winnipeg, au Canada, et aux Centers for Disease Control, à Atlanta (Etats-Unis). Selon lui, des travaux de ce genre mais concernant d’autres agents pathogènes sont régulièrement publiés dans des revues scientifiques peu connues. Mais la parution d’un travail sur un virus aussi célèbre dans une revue prestigieuse comme Nature, assurant de belles retombées médiatiques, peut donner des idées à d’autres équipes et initier une dangereuse prolifération. Face à ces arguments, les chercheurs de l’équipe explique que ce genre d’études pourra contribuer à trouver la parade à une attaque virale de ce genre, par exemple celle de la grippe aviaire.



http://www.futura-sciences.com/news-armes-secretes-terrible-virus-grippe-espagnole_10255.php

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