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Caro18

Première au Québec : jumelage entre trappeurs et producteurs

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Une première au Québec : un jumelage entre trappeurs et producteurs

Mad

Barrages, blocage des ponceaux, berges qui s’effondrent, inondation des terres, pertes de récoltes, coupe d’arbres et bien d’autres encore. Depuis quelques années, les producteurs lanaudois ont de plus en plus de problèmes avec certains animaux à fourrure qui élisent domicile sur leurs terres, en particulier le castor.

Devant ce constat, l’Union des producteurs agricoles de Lanaudière (UPA) a cherché une solution à long terme pour aider ses membres. C’est la raison pour laquelle, elle a approché l’Association des trappeurs de Lanaudière pour établir des jumelages entre producteurs et trappeurs.


Le contrat est simple, pour la somme de zéro dollar, l’agriculteur ouvre sa terre à un seul et unique trappeur, qui lui aura la chance d’aller exercer sa passion. Attention cependant, le trappeur souhaite que cette entente soit valable pour une période assez longue, le temps de faire connaissance avec le terrain, mais aussi avec le producteur. « Les agriculteurs ouvriraient leur terre à une seule personne et non à dix. On peut aussi établir des règles par écrit, par exemple, les endroits où circuler, les endroits où se stationner, la marque du véhicule du trappeur, etc. », souligne Jean-Guy Ricard, vice-président de l’association des trappeurs de Lanaudière. L’avantage est d’autant plus grand, car lorsqu’il y a un problème les agriculteurs doivent souvent faire appel au ministère de la Faune, qui lui, ne se gêne pas pour envoyer une facture.

Lanaudière est la première région à établir ce genre de jumelage, mais pour l’instant les foules ne se bousculent pas aux portes comme le mentionne Marcel Papin, président du syndicat du Portage. « Nous en avons parlé dans notre syndicat, mais ça n’a pas levé fort. Les producteurs ne veulent pas d’étrangers chez eux. Ils n’ont peut-être pas le temps de s’occuper de ça ou les dommages sur les terres ne sont pas assez grands pour les faire bouger. » M. Ricard comprend la réticence des agriculteurs, mais il souligne que le problème des animaux à fourrure ne se résorbera pas tout seul, surtout que, selon ses observations, le nombre d’animaux à fourrure augmente d’année en année. « Pour stabiliser la population de castors, il aurait fallu en trapper 4000 et nous en avons trappé seulement 1800, nous sommes loin du compte », fait remarquer M. Ricard.

Les producteurs qui sont intéressés par ce jumelage ou qui désirent obtenir plus d’informations peuvent communiquer avec Andréanne Aumont à l’UPA au 450-753-7486 poste 245. Thumb down

Trouvé ici: http://www.laction.com/article-69807-Une-premiere-au-Quebec--un-jumelage-entre-trappeurs-et-producteurs.html

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