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Les pauvres cochons du Québec

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Regardez la mère à l'arrière qui essaie de tourner sa tête pour voir où est son petit- Visiblement, elle ne peut même pas bouger dans son carcan ! Quelle horreur MadMadMadMadMadMad


Voici ce que cet imbécile dit, pendant qu'il tient un petit porcelet dans ses mains:
«On pourrait peut-être les faire abattre (les porcs) en Ontario pour un certain temps», dit Yannick Voyer, producteur de porcs à Saint-Césaire.
photo Stéphanie Mantha


«Ça commence à être inquiétant»

Karine Blanchard

La Voix de l'Est

Granby

Les producteurs de porcs vivent de plus en plus d'insécurité à la suite de l'annonce de la fermeture de l'usine Olymel à Vallée-Jonction, qui vient s'ajouter à celles, imminentes, des abattoirs de Saint-Valérien-de-Milton et Saint-Simon-de-Bagot.

«Ça va s'arrêter quand?», questionne Michel Daviau, un producteur établi à Saint-Valérien-de-Milton. «C'est stressant. On ne sait même pas où on va envoyer nos porcs», soulève l'agriculteur, qui fait abattre environ 2000 bêtes annuellement.

Il n'est pas le seul à nager dans l'incertitude. Yannick Voyer, de Saint-Césaire, ignore également à quelle usine les quelque 3000 porcs qu'il engraisse annuellement seront envoyés.

«Ça commence à être inquiétant, dit-il. On pourrait peut-être les faire abattre en Ontario pour un certain temps», avance le Césairois.


La suite dans La Voix de l'Est de jeudi.

©️ 2007 La Voix de l'Est. Tous droits réservés.

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http://www.cyberpresse.ca/article/20070201/CPACTUALITES/702010863/5054/CPVOIXEST

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