Caro18 0 Posté(e) le 2 février 2007 Phoques, Le film. Un contrepoids à la propagande et à la désinformation Mise à jour le jeudi 01 février 2007 Par: Le Radar Dimanche en après-midi, au cinéma Cyrco de Cap-aux-Meules, Madame Cécile Chevrier, une fille des Îles et productrice du documentaire «Phoques, Le film», a présenté avec une émotion non dissimulée le fruit de plus de cinq années de travail du réalisateur Raoul Jomphe, devant un auditoire tout aussi sensible et accroché aux moindres paroles de la présidente des Productions Phare-Est. Quant à monsieur Raoul Jomphe, réalisateur du film, il faut dire qu’il était en territoire bienveillant, ce qui devait faire contraste avec les différentes situations qui l’ont amené à tourner le documentaire présenté en avant-première devant un public choisi des Îles de la Madeleine. Le film Il s’agit d’un documentaire constituant une véritable remise en perspective quant à la traditionnelle chasse aux loups-marins. Tout au long du déroulement de la pellicule, le spectateur peut constater l’approche professionnelle du réalisateur et son équipe. La participation massive de gens impliqués directement ou indirectement dans la chasse au phoque fait contraste avec les images auxquelles nous ont habitué les médias internationaux. S’il est une des belles réalisations de ce documentaire, c’est bien que le réalisateur s’est d’abord infiltré au sein des mouvements abolitionistes et les a filmés tant dans leurs faiblesses que dans leurs forces, ce qui démystifie beaucoup l’aura avec laquelle ces gens se sont drapés depuis plus de quarante années. Par la suite et pour une première fois, il donne la parole «et l’image» aux gens impliqués dans cette chasse impopulaire. Biologistes, chasseurs, membres des familles de chasseurs, gens de l’industrie de la fourrure, environnementalistes, officiers de Pêches & Océans, enfin, tous ont droit de parole. Ni pleurnichard ni pompeux, ce documentaire est simple, mais pas simpliste. Le scénario et la chronologie des événements qui s’y déroulent «ne font pas dans la dentelle» non plus. Sans complaisance, on y fait la démonstration presque scientifique et comparative entre l’abattage filmé d’un animal voué à la consommation de viande domestique et l’abattage d’un loup-marin sur les glaces. Et l’argumentaire ne s’arrête pas là. Tout y passe ou presque. L’historique de toute la polémique entourant la chasse aux loups-marins, les images qui ont tout déclenché, la blessure infligée à tout un peuple accueillant et fier, le mépris des opposants à cette chasse, leurs manières contradictoires de faire valoir leurs opinions et sous un certain angle, on pourrait aussi dire, la malhonnêteté intellectuelle dont certains ténors du mouvement abolitionnistes font preuve, caméras à l’appui. Que faire de ce film Présenté à un public «vendu à l’avance» est une chose. Cependant, il faudrait maintenant voir la réaction d’un public neutre et celle d’un public majoritairement opposé à la chasse aux phoques. Pour ce faire, ce documentaire ne doit pas rester «pellicule» morte et ne circuler qu’à l’intérieur de quelques cercles fermés. Ce documentaire doit faire le tour du monde, particulièrement en Europe et aux États-Unis, dans nos écoles, nos musées maritimes et partout où il est susceptible de provoquer des réactions, surtout un questionnement, un éveil à l’autre réalité de l’acte plus que millénaire de l’homme, soit celui de chasser. Au fond, ce que ce documentaire dit tout haut et que bien des gens ont de la difficulté à entendre, c’est qu’on est tous, sans exception, des prédateurs et en de rares occasions, des proies. Du végétarien le plus pur au carnivore le plus gourmand, la vie se nourrit de la mort de l’autre. C’est quand une espèce n’a plus de prédateurs qu’elle devient dangereuse pour le reste de la chaîne alimentaire, pour les vivants qui demeurent, qui survivent. Dans «Phoques, Le film», on atteint ce but dans l’explication rationnelle, démontrée scientifiquement et vulgarisée avec un profond respect de l’intelligence et parfois argumentée avec un certain humour comme ce questionnement d’un des dirigeants de l’industrie de la fourrure au Canada qui dit à peu près ceci : «Les abolitionistes veulent remplacer la fourrure par un produit synthétique. Or, on sait que pour toute production à base synthétique, on pollue grandement notre atmosphère et par cela, on augmente notre participation au réchauffement global de la planète qui, en bout du compte, risque de détruire beaucoup plus de phoques par la fonte des glaces que tout ce que les chasseurs de l’Amérique du Nord pourraient abattre et que tout ce que les abolitionistes disent vouloir protéger. » « Phoques, Le film » …à voir absolument. Ce film ne s’adresse pas uniquement aux chasseurs, mais à nous tous, humains, qui pour vivre, devons depuis le début des temps, tuer autre chose de vivant pour assurer notre survie. *Contrairement à ce qui avait été annoncé la semaine dernière, «Phoques, Le film» sera présenté à la population des Îles dès vendredi, samedi et dimanche les 2, 3 et 4 février prochains (6 représentations) au cinéma Chez Wendell. Voir annonce en page 7. Trouvé ici: http://www.leradar.qc.ca/leradar/2007/2/1/Phoques_Le_811.cfm À lire également: La reconstruction de Madelipêche et PHOQUES Le film http://www.capacadie.com/leradar/2007/2/1/La_reconstruction_808.cfm Raoul Jomphe, réalisateur de «Phoques, le film». «Il faut combattre l’image par l’image» http://www.capacadie.com/leradar/2007/1/25/Raoul_Jomphe_146.cfm Phoques, Le film. Le public le reçoit avec une ovation debout http://www.capacadie.com/leradar/2007/2/1/Phoques_Le_812.cfm Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 2 février 2007 Je crois qu'il a été ou qu'il sera présenté aux journalistes européens qui ont été invités au Canada pour discuter chasse aux phoques ... http://cmte.parl.gc.ca/Content/HOC/Committee/391/FOPO/Evidence/EV2506949/FOPOEV24-E.PDF Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 2 février 2007 Le film sera présenté sur les ondes de Radio-Canada, le 16 mars prochain .... juste avant la chasse http://www.imagesenvues.com/presse.htm p.s.: Raoul Jomphe, est aussi le réalisateur du film « La parole est aux chasseurs » Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites