hop 0 Posté(e) le 8 février 2007 On rit : Le 17 mars, Daniel Clair ira voir le match de rugby France-Ecosse à Paris et il veut que cela se sache. "Ecrivez aussi que j'ai la grippe aviaire, comme ça j'aurai plus de place dans le stade", lance-t-il, en réprimant difficilement une envie de s'esclaffer. Onze mois ont passé. Presque un an depuis ce 23 février 2006 de triste mémoire qui vit le virus H5N1 s'inviter dans son élevage de dindes, en exclusivité européenne. Pourquoi ne prendrait-il pas le parti d'en rire ? D'autres le font bien au village. On pleure : ...Ses 11 000 têtes exterminées ont été remplacées par six vaches laitières. L'exploitant aurait bien continué dans la volaille, qui représentait 40 % de son activité, afin de boucler l'amortissement du bâtiment de 1 500 m2 qui lui avait coûté 1,5 million de francs en 1997. Mais Martine n'a pas voulu. C'est elle qui a découvert les premières dindes mortes. Traumatisée, elle n'a toujours pas remis les pieds dans le hangar, pourtant situé à 20 mètres de la maison. "Je ne peux pas", s'excuse-t-elle, la voix emplie d'une émotion contenue. On se console : ...Alors Daniel a demandé, et obtenu, un quota laitier supplémentaire de 200 000 litres. "Un quota qui vient de la réserve nationale et non départementale", insiste-t-il pour faire taire les jalousies des éleveurs du coin. Ceux-ci ont en effet très mal pris la faveur, comme en témoigne le vétérinaire Claude Lassus, qui décela le H5N1 dans la ferme des Clair : "200 000 litres, c'est le rêve de tout éleveur laitier ...Question "caillasses", le couple a évidemment connu des jours meilleurs. L'élimination de son élevage lui a coûté "30 000 euros en perte d'exploitation", dit-il, malgré une indemnisation de 18 000 euros. (...) Daniel Clair : un an après le virus H5N1 - 07/02/07 www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-864605,0.html? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites